J'ai beau être sexy et intelligent, voire même parfois capable de certaines fulgurances, il y a vraiment quelque chose que je ne comprends pas, dans cette crise.
Comment est-il possible, alors que le PIB des pays occidentaux, globalement, a quasiment doublé depuis les années 1970 (époque où les Etats-providences existaient déjà et où le poids des impôts et de toutes les cotisations sociales de tout poil était lourd), nous soyons tous en train de nous effondrer sous le poids de nos dettes publiques et/ou privées aujourd'hui ?
Je ne sais pas s'il y a un déclin de l'Occident, mais si ce déclin existe, sans doute est-il bien plus idéologique et intellectuel qu'économique...
Eh bien c'est plutôt simple, tout du moins dans le cas de la France : les dépenses de l'Etat ont beaucoup, beaucoup plus augmenté que le PIB. En dehors de toutes les administrations que l'on a le don de créer régulièrement, toutes nos politiques de relances keynésiennes n'ont servi qu'à produire du déficit, et depuis 1974 pas un de nos budgets n'a été équilibré.
RépondreSupprimerAu fur et à mesure, une part croissante du budget est consacrée à payer les intérêts de la dette générée par ces déficits, d'où un cercle vicieux où la dette s'accroit par simple punition de ne pas avoir été assez rigoureux dans le passé. De même, le budget de l'Etat s'accroit sans apporter quoi que ce soit de plus à la population.
Ajoutons, à ce qui précède, que depuis 1973, il est interdit aux états de s'emprunter à eux-mêmes, à taux zéro, et qu'ils sont maintenant obligés d'emprunter au privé (un joli cadeau qu'on a fait aux banques privées). Et aussi que l'idéologie dominante combat toute augmentation des recettes de l'état.
RépondreSupprimerRien que ces deux commentaires suffisent à illustrer l'intensité du débat politique qui s'annonce.
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