mardi 28 octobre 2008

Dans "Entre les Murs", François Bégaudeau conduit une magnifique psychanalyse de son échec dans l'enseignement.

Cher lecteur, ça y est ! Après une longue période d'hésitation, nous nous sommes enfin décidés, ma conjointe et moi, à aller voir Entre les murs, palme d'or du festival de Cannes 2008. J'avais déjà exprimé mes appréhensions dans un lointain billet, dans lequel je m'inquiétais de ce que les journalistes allaient raconter sur ce film et des caricatures qui allaient en sortir. A l'époque, je me fis sermonner par Manuel et Audine, qui m'ont très justement signalé que je parlais d'un film que je n'avais pas vu. De même, ma conjointe m'a disputé à plusieurs reprises. Conscient de mon inconséquence sur ce thème, j'ai donc fini par céder...

Et figure-toi, cher lecteur, que j'ai plutôt eu quelques bonnes surprises. D'abord, la réalisation est simple, claire, limpide : on ne s'ennuie jamais, on rit souvent, et les deux heures s'écoulent vite. On est dans un collège comme j'ai pu moi-même en fréquenter. En effet, le film rend assez bien compte de certaines scènes typiques d'un établissement scolaire du second degré dans un quartier dit difficile. Ainsi, la rentrée est exactement à l'identique de la réalité, avec des enseignants se ruant sur les emplois du temps. J'ai moi-même vu dans le passé des souffrances équivalentes à celle de ce prof de technologie qui craque devant tout le monde en salle des profs et dit ne plus vouloir retourner en cours. De même, le conseil d'administration, avec ces enseignants qui dévient de la discipline des élèves, thème trop dur et impossible à démêler, pour se lancer à bâtons rompus sur le sujet fondamental de la machine à café, ou le conseil de discipline sont quasiment réels. Dans ces quelques scènes ressortent les débats qui traversent en ce moment notre profession et les difficultés que nous rencontrons. Finalement, Bégaudeau et Cantet illustrent bien les problèmes quotidiens que je vis moi-même.

Et pourtant, tout cela n'est pas l'aspect qui m'a le plus intéressé. Le film suit la classe de 4ème 3 du collège. La presse a beaucoup glosé sur la dureté de cette classe et son indiscipline. Pourtant, loin d'être durs, ces élèves sont relativement curieux, posent souvent des questions intelligentes, s'intéressent à de nombreux sujets. Souvent, Bégaudeau est en train de faire cours devant une classe silencieuse, même si des éclats se produisent régulièrement. Je peux t'assurer, cher lecteur, que j'ai connu moi-même des classes bien plus difficiles que celle-là.

Pourtant, Bégaudeau souffre, et c'est là que la lumière se fait : ce film n'est pas un film sur l'Éducation nationale. Au contraire, il est une analyse sur un homme ambigu face à son métier, et qui, transpercé par des conflits intérieurs que le spectateur ne peut jamais appréhender (la caméra ne sort jamais du collège et on ne sait rien de la vie du prof), fait de nombreuses erreurs qui l'amènent à s'en prendre plein la tête. Ce film aurait pu se dérouler dans n'importe quelle autre profession.

Dès le début, on se rend compte que Bégaudeau a une image très dévalorisée de ses élèves. Alors que son collègue d'histoire lui propose de bosser ensemble sur l'ancien régime en l'abordant par Candide, Bégaudeau décline en insistant sur le niveau trop faible de sa classe. En tant que prof d'histoire, je peux pourtant t'assurer que les élèves de seconde comprennent sans problème les textes des Lumières, du moment qu'on les sélectionne bien, et je n'ai pas souvenir que Candide fut illisible. D'ailleurs, le film parle très peu du contenu pédagogique des cours de l'enseignant et insiste plutôt sur les aspects affectifs. A la fin du film, une élève qu'il prend à l'évidence pour une imbécile le clouera au mur en lui avouant avoir lu Platon et avoir beaucoup apprécié La République.

Malgré cette vision négative, Bégaudeau aime ses élèves et veut leur faire apprendre des choses. Il emploie des trucs mais il souffre d'un défaut : il a toujours du mal à justifier ses réponses. Plusieurs fois, alors que le prof de français est par définition celui qui maîtrise les tenants et les aboutissants de la langue, il se refuse à expliquer des mots et se retrouve en difficulté car les élèves sentent bien qu'on ne leur répond pas. Ainsi, à une élève qui lui demande pourquoi on appelle l'imparfait "de l'indicatif", il répond que c'est pour le différencier du "subjonctif", puis se lance dans une définition du subjonctif, oubliant au passage l'indicatif précédent. Même dans ses moments de dérapage, Bégaudeau est flou : il insulte à un moment les deux déléguées en les traitant de pétasse, puis leur explique que ce mot n'est pas une insulte, alors que les gamines savent très bien de quoi il s'agit.

En fait, Bégaudeau passe son temps à insulter ses élèves car il cherche à entrer en contact avec eux mais n'y parvient pas. Souvent, il se met à leur niveau, perd la hauteur que nécessite sa fonction, et il dit des choses qu'il ne devrait surtout pas dire : il leur parle de sa vie sexuelle, les insulte copieusement et régulièrement, descend dans la cour pour s'expliquer avec sa classe dans une scène finalement assez ridicule pour lui. Personnellement, moi qui suit d'un naturel calme, je m'énerverai vraiment si on passait son temps à me traiter comme cela, et je ne peux que comprendre les élèves.

Et, ce qui est amusant pour le spectateur, c'est que Bégaudeau lui-même n'arrête pas de faire ce qu'il interdit à ses élèves. Il fume dans la cantine alors que c'est interdit, insulte ses élèves puis exige le respect de leur part, cache lui-même ses propres erreurs. Quand il est pris en faute par ses collègues ou par les parents d'élèves, il tente d'abord de nier et de fuir puis finit par avouer bon gré mal gré. Le réalisateur veut tellement insister là-dessus que même le principal lui demande, à propos d'un rapport où il a caché la partie de l'histoire qui le gène, de "revoir sa copie et de la lui rendre pour le lendemain". Il tente, avec maladresse, de se cacher derrière l'inégalité de droit entre prof et élève, alors qu'elle n'a plus cours aujourd'hui et est même souvent scandaleuse. Il dit ainsi à ces deux déléguées qu'il a le droit de dire qu'elles sont des pétasses, alors qu'elles n'ont pas le droit de le traiter d'enculé. N'oublions pas que nous sommes censés former nos élèves à l'égalité des droits...

Ce film est une magistrale analyse psychanalytique d'un homme sur une expérience qu'il a vécue. Il exorcise son passé d'enseignant et admet finalement ses fautes et ses erreurs. Seulement, il ne nous donne aucune clef pour expliquer tout cela.

Mais l'a-t-il fait sciemment ? Après avoir lu plusieurs interviews du bonhomme, je doute. J'ai même plutôt eu l'impression que Bégaudeau cherchait encore à régler ses comptes avec l'institution, et à mettre en valeur la crise de l'Éducation nationale. C'est la leçon qu'en ont tiré les médias. Si c'était l'objectif, l'équipe du film a échoué. Ce film est finalement l'analyse de l'échec d'un homme dans l'enseignement, incapable de se projeter dans son rôle et de résoudre ses propres névroses. Si Bégaudeau et Cantet voulaient montrer cela, alors, cher lecteur, c'est une réussite.

Dans tous les cas, je te conseille vivement d'aller voir le film, pour cette plongée dans l'esprit tourmenté d'un individu, pour la manière dont les adolescents interagissent avec lui, du fait de leurs propres crises personnelles, et pour cette perception finalement assez juste de quelques traits saillants de l'école d'aujourd'hui.

10 commentaires:

  1. Super billet. Je n'ai pas encore vu le film (je dois avouer une motivation assez faible), mais au vu des quelques extraits passés à la télévision, j'avais exactement la même impression que toi, sans pouvoir mettre le doigt dessus.

    Bizarrement, en confirmant mon avis plutôt négatif, tu m'as donné envie de le voir... Bravo !

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  2. @ Rubin : ça, c'est un vrai compliment. Merci beaucoup.

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  3. Il faut que je te dise, outre la grande courtoisie qu'il règne sur ton blog, j'aime aussi ton honnêteté intellectuelle !!

    Je suis contente que tu sois allé voir "Entre les murs".
    Parce que entre ton article et aujourd’hui, j’ai acheté le bouquin en Folio, puis je suis allée voir le film.
    Je comptais faire un article, (peut être je le ferais) spécifiquement sur mon blog (et exceptionnellement), pour en parler et aussi pour répondre à des critiques qui m’avaient beaucoup choquée sur le blog de Clopine : http://clopinet.canalblog.com/archives/2008/09/26/10722817.html
    Dans une bêtise crasse, Bégaudeau y est traité de « putride » et de « putassier » (on sent la subtilité) pour finir sur cette appréciation, en commentaire : « Non, il ne faut pas sauver le "soldat" Bégaudeau : celui-ci tire à la place de Sarko, voilà tout. ». On sent la fine analyse.
    Et encore, il ne s’agissait que du livre …

    Livre que j’ai donc acheté et lu.
    Et qui m’a tout de suite accrochée.
    Bégaudeau, dans une interview à Télérama, explique que pour écrire ce livre, il a pris des notes pendant un an. Puis il a sélectionné les passages et en a fait un montage.
    Le style est épuré, souvent elliptique, et le livre est découpé en séquences rythmées par les vacances scolaires, découpage qu’on « voit » en réfléchissant au livre du point de vue littéraire. Jamais le professeur en tant que tel ne se met en avant autrement qu’en dialogues avec les élèves, quasiment pas de dialogue avec les professeurs qu’il montre assez régulièrement dans la salle des profs. Toutes les séquences sont décrites de l’extérieur, assez froidement.
    Ce qui m’a le plus frappée dans le livre, c’est que le sujet véritable, c’est les mots.
    Constamment, il s’agit des mots, que ce soit pour les définir, pour discuter de leur emploi, voire de leur utilité, ou simplement pour noter leur présence. Ainsi, l’auteur indique ce qu’il est écrit sur les tee-shirts des élèves chaque fois qu’ils interviennent.
    Dans le livre, la confrontation est là constamment par les mots.
    Il n’y a pas de jugement, juste une année scolaire, on ne sent pas l’échec, mais l’auteur, le professeur, n’est pas un héros, loin de là : il parait assez froid, moqueur, cynique, se plaçant en position de force chaque fois qu’il peut, et en même temps, très présent, très « engagé » pour ce qui est de son boulot.
    J’ai beaucoup aimé le livre, je trouve que c’est un bon livre, le fond est intéressant et rarement abordé, quand on y pense, et la forme est très travaillée.

    En ce qui concerne le film, je regrette souvent qu’on parle trop de Bégaudeau, et insuffisamment du film en tant qu’œuvre.
    Je trouve que Cantet a considérablement bien réussi son adaptation.
    Livre sûrement très difficile à adapter étant donnée sa forme.
    Cantet, comme un bon adaptateur, a choisi de modifier légèrement l’angle de vue. Le fait qu’il s’agisse d’un film a tout d’abord décalé « l’engagement » du prof, qui est beaucoup plus physique que dans le livre. C’est ce qui m’a frappée en premier. Par ailleurs, il y a également introduction de l’affectif dans le film, et tout le long.
    C’est très intéressant de voir cette transformation : le Bégaudeau du film n’est plus (tout à fait) le prof du livre, alors qu’il en est l’auteur.
    Néanmoins, il s’agit bien également dans le film, de voir un prof à l’œuvre, dans son comportement, dans sa confrontation avec les élèves.
    Les élèves, comme dans le livre, m’ont effectivement paru d’un niveau assez faible mais également assez peu agressifs in fine, en tout cas, accessibles au dialogue, ce que tu confirmes dans ton billet. Je les ai trouvés aussi vivants, assez attachants, souvent pertinents et impertinents, assez éveillés.
    J’ai bien aimé la présence des chinois, qui est aussi dans le livre, avec l’interrogation du prof qui s’aperçoit (dans le livre) qu’il a oublié de regarder à quel stade d’alphabétisation ils en sont !
    Je n’ai absolument pas trouvé caricaturale la description des élèves, et je veux bien croire qu’il y a des élèves plus difficiles.
    D’ailleurs en passant, il faut noter la prestation exceptionnelle des acteurs, tant de Bégaudeau, que j’ai trouvé étonnant – peu de critiques le soulignent, pourtant, être acteur, ça n’est pas donné comme ça non ? – qu’évidemment et tout le monde l’a dit, des jeunes.
    Cantet, pour lier les séquences du livre entre elles, a décidé d’en « enchainer » plusieurs par le biais du conseil de classe, de l’insulte que le prof fait aux élèves en les traitant de « pétasses », du positionnement de l’élève « rebelle ». Dans le livre, l’insulte du prof est bien là, ainsi que le retournement à propos de Platon (passage du livre et du film que j’ai trouvé formidable) mais ces deux séquences sont indépendantes du « pétage » de plomb de l’élève expulsé du collège. Dans l’œuvre de départ, l’élève expulsé a été brutal avec une autre élève, et le prof n’est pas mêlé à cette histoire.
    J’ai aussi beaucoup aimé le film.

    Je trouve que tu vas un peu loin en disant que le prof décrit est névrosé, je ne l’ai pas senti névrosé.
    Pour ce qui est de l’échec, je ne suis pas si sûre, enfin dans le film, c’est plus souligné que dans le livre. La vraie question pour moi reste irrésolue, cad quels cours de français peut on donner dans une classe aussi composite (et dans les conditions d’un collège de ZEP) ?
    En revanche, Bégaudeau est loin d’avoir le beau rôle : il est assez veule, il n’assume pas son comportement.
    Pour moi, tant le film que le livre décrivent le déroulement d’une année de confrontations, le véritable sujet est là, la confrontation entre un prof à peine plus vieux que ses élèves – enfin on dirait – et des élèves compliqués parce que de niveaux disparates, d’origines très diverses.
    La confrontation se fait avec les mots, et c’est ce qui m’a passionnée dans ces deux œuvres. En ça, le mot de psychanalyse est très juste, j’ai tout à fait perçu ça.
    Ca a du être assez curieux d’ailleurs, les échanges entre Bégaudeau et Cantet.
    J’ai été frappée aussi par la solitude des profs !
    Rétrospectivement, on est soulagé de ne plus avoir à aller au collège, même en tant que parents d’élève(s) …
    En tout cas, et parce que j’ai aimé le livre et le film, je suis contente que le film t’ai plu.

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  4. @ Audine : en fait, tu viens d'écrire ton billet ici. Tu n'as plus qu'à le réaménager, et le travail est fait.

    N'ayant pas lu le livre, je l'admets, je ne peux que m'intéresser à l'œuvre cinématographique. J'ai considéré que si Bégaudeau jouait dedans, c'est qu'il était en accord avec lui-même.

    Pour répondre à quelques réflexions que tu fais, je trouve d'abord que le film ne parle pas des cours de français en ZEP. Il aborde la vie de Bégaudeau face à lui-même. Tout au long du film, les élèves lui renvoient son image, qui n'est pas lisse, loin de là. Bégaudeau subit souvent, réagit parfois. Le cours en lui-même ne ressort pas.

    Pour répondre à ta question sur le cours, il faudra que j'en fasse un billet, mais je peux déjà te dire qu'il ne faut pas renoncer à ses exigences. Il faut plutôt adapter sa manière de faire cours. Bégaudeau, lui, renonce à Voltaire alors qu'il pourrait le faire, et il lui arrive l'histoire de Platon.

    Les mots et les maux sont au centre du film, c'est vrai.

    La solitude des profs est réelle. Pour comprendre notre métier, il ne faut jamais oublié que nous sommes toujours seuls face à nos élèves.

    Il y aurait beaucoup d'autres choses à dire, mais cela mériterait un billet.

    Merci en tout cas pour le compliment sur l'honnêteté. Je ne le suis pas toujours, mais j'essaie de faire de mon mieux.

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  5. Je me pose la question de "l'échec [...] dans l'enseignement". Pas seulement celui d'un homme, mais l'échec de beaucoup trop de profs. Il me semble, comme le souligne Audine, que la solitude y est pour beaucoup. J'ai commencé une réflexion sur ce thème dans mon article "lonely"
    http://june.prune.over-blog.com/article-36962038.html

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  6. @ June Prune : je vais aller voir cela de suite.

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  7. Bonjour,
    Je tombe au hasard des liens sur votre blog et sur ce billet passionnant, en tout cas qui est en adéquation avec ce que j'avais perçu du film lorsque je l'ai vu en salle en présence du réalisateur, qui nous expliqua un peu son travail et sa démarche.

    J'ai toujours été persuadée que ce film portait sur le sujet de la langue et des mots, et convaincue aussi que si Bégaudeau avait tourné dedans, en assumant le rôle que vous décrivez de façon très juste, c'est parce qu'il était d'accord avec cela.
    Je crois que Cantet et Bégaudeau ont mené une réflexion qui est passée un peu inaperçue, sur l'enseignement de la langue, et au-delà sur l'échange entre celui qui est supposé détenir un savoir "vérité" sur le sujet et ses élèves. Les nombreuses problématiques autour du langage et du pouvoir des mots ont été escamotées par des critiques plates ou médiocres que j'ai pu lire ou entendre par ailleurs, venant parfois de profs, qui n'avaient retenu que le sujet sur "un collège de banlieu" etc et un bon nombre de clichés qui dévoient le fond véritable du film.

    Cantet dans son dialogue avec les spectateurs de la salle à la fin de la projection, avait insisté sur ce thème et c'était passionnant. Toutes les incohérences de ce prof de français (qui est un "personnage" car Cantet avait aussi bien insisté sur le fait que son film est une fiction) qui se met dans la panade mais qui va aussi au charbon en ouvrant finalement un espace de parole dans sa classe, m'avaient touchée et interrogée. Il me semblait alors que le film montrait combien il est difficle d'accepter la parole de l'autre que ce soit dans le sens prof-èlève ou élève-prof, et comment le langage reste un instrument de domination symbolique au sein de la classe, un enjeu de pouvoir qui peut créer des situations d'humiliation ou de conflit. J'avais trouvé cela très fort et cela crevait l'écran. J'y voyais une remise en question profonde de la façon dont nous utilisons ou distribuons la parole, de la façon dont les enseignants gèrent le langage à leur profit ou au profit de certains élèves. Bref, j'avais trouvé là une véritable critique de notre position, de notre métier, et cela m'avait plu et enthousiasmée.
    Du coup, tomber sur votre analyse me rend le sourire car j'ai eu du mal à exprimer mon point de vue et à le faire valoir: ce film n'avait rien à voir avec un film sur "l'école", c'était tout autre chose. Je partage beaucoup de vos idées et je retrouve dans ce que vous exposez ainsi que dans le commentaire d'Audine, mes impressions à la sortie de la projection. C'est un beau film, intéressant et riche qui mérite son prix.
    Merci beaucoup.

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  8. @ Anaïs : de rien, ce billet m'avait fait très plaisir à l'époque.

    Pour les critiques, je pense que les journalistes sont restés très attachés aux relations-chocs qui existent dans la classe, entrouvrant une porte qu'ils ne franchissent jamais. Ils ont ainsi loupé le film. Dommage pour eux...

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  9. J'ai cliqué sur ce billet en l'apercevant dans la rubrique "meilleurs..." et j'ai bien fait car je trouve ton analyse pertinente et très proche de ce que j'en ai pensé, contrairement à ce que j'ai croisé ailleurs...

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  10. @ Fredonzeweb : merci des compliments.

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