samedi 5 juin 2010

La polémique De Gaulle : les syndicats enseignants font toujours l'unité de la droite.

Il est toujours amusant de voir à quel point les syndicats enseignants suscitent l'union sacrée à droite. Elle est venue cette fois-ci de la polémique lancée par le Figaro cette semaine autour de la présence, dans le programme de littérature des terminales L, du troisième tome des "Mémoires de guerre" du Général de Gaulle.

L'aspect chronologique est intéressant. Nous sommes bien évidemment au courant de cela depuis un moment. C'est au mois de janvier dernier que la nouvelle est arrivée en salle des profs. Les collègues de lettres en ont beaucoup discuté (Est-ce réellement de la littérature ? Comment traiter une œuvre qui ressemble davantage à un livre d'histoire ? Comment gérer la question politique ?) pour finalement délaisser le sujet à la fin du mois de janvier. Depuis, on n'en parlait plus, bien trop occupé par notre travail mais aussi par les réformes bien plus fondamentales qui s'appliquent en ce moment.

Des collègues du Lycée Michelet n'ont pas accepté cette décision de l'inspection générale et ont lancé une pétition, fin février, une pétition pour faire abroger ce programme. Ils en sont ce soir, à l'heure où j'écris, à 1 538 signatures. Lorsqu'on arrive sur la page d'accueil, aucune mention d'un syndicat n'est présente.

Et puis, le 2 juin, le Figaro publie un article où il accuse le SNES, syndicat majoritaire du secondaire et marqué à gauche, d'être à l'origine de cette action et de mener une action politique anti-gaulliste. Immédiatement, un buzz très large se déclenche, passant par l'ensemble des grands médias, par certains hommes politiques voire par des blogueurs. Il y a même une pétition pour attribuer un bonnet d'âne au SNES.

Or, le syndicat a démenti avoir lancé cette pétition et on voit les leaders faire tous les plateaux pour le dire. Pourquoi alors les médias s'obstinent-ils ?

Il y a sans doute deux raisons :
  1. Le gouvernement était en très grande difficulté du fait des révélations diffusées par le SNES des nouvelles stratégies pour supprimer des postes. Ces fuites, sans doute orchestrées par des fonctionnaires du Ministère de l'Éducation opposés à la politique sarkozyenne, sont tombées dans les mains du SNES. En lançant une violente polémique sur De Gaulle, on discrédite ce syndicat (y compris à gauche) et les informations qu'il a balancé sur la place publique,
  2. mais surtout, lorsqu'on tape sur un syndicat de profs, on fait l'union à droite. C'est pavlovien. Le phénomène est le même à gauche avec le MEDEF, je pense. Réactionnaires, libéraux, gaullistes, sarkozystes, villepinistes, chiraquien, orléanistes, légitimistes, fascistes, traditionalistes se retrouvent tous là-dessus : les syndicats enseignants représentent ce qu'il y a de pire. Lorsqu'on lit les billets des blogueurs à ce sujet, on peut être sûr que les syndicats enseignants sont responsables de toutes les difficultés de l'Éducation, voire même d'autres difficultés comme le déclin de la France par exemple ou le comportement barbare de certains jeunes.
Ce qui est redoutable, c'est que les amis du gouvernement sont parvenus à faire oublier la polémique de la semaine dernière sur les suppressions de postes, avec ce joujou gaullien.

PS : je signale, à tout hasard, que je ne prendrai absolument pas position sur la valeur littéraire des mémoires du général. Ce n'est pas le sujet de ce billet.

PS' : je parlerai prochainement des résultats du Wikio, la polémique active en ce moment étant tout à fait intéressante...

13 commentaires:

  1. Je vais parler de cette valeur littéraire parce que c'est le fond du débat.

    Personnellement, comme enseignant de lettres et citoyen de gauche, je me suis dit embarrassé par ce choix et non hostile. J'ai conscience d'une instrumentalisation de ce texte par le pouvoir actuel, mais cela ne m'effraie pas : les sections littéraires représentent 10 % des baccalauréats, 5 % d'une tranche d'âge. On ne caporalise pas un pays entier avec aussi peu de troupes.

    En revanche, ce qui me pose plus de problèmes, c'est qu'il y avait trois œuvres auparavant à faire en deux heures par semaine et on passe à quatre dans le même volume horaire ! Ces mémoires font plus de 500 pages, il faut donner un arrière-plan historique - même si l'on n'enseigne pas l'histoire - pour comprendre un peu le cheminement d'un passage. Certes, il est possible d'étudier de Gaulle de manière littéraire, par les figures de style, la construction d'un passage, un écho à un autre moment ou une autre œuvre, mais il faut faire un débroussaillage hénaurme avant.

    J'ai parfois donné comme textes au bac des extraits de de Gaulle, l'appel du 18-Juin, le discours de la libération de Paris. Cela ne me dérange pas du tout. Ce sont des morceaux de bravoure et on peut y trouver un vrai intérêt littéraire. C'est plus difficile au long de ce long ouvrage fort pesant.

    Certes, il y a des gens (qui ne sont pas de vrais écrivains, ainsi Max Gallo ou Franz-Olivier Giesbert) pour comparer le style de de Gaulle à celui de Chateaubriand, d'Hugo, de Retz, de Zola, de Malraux ou de Jules César. Mais ayons le sens des proportions. De Gaulle n'a pas été un grand écrivain : c'est un bon écrivain, fin imitateur de ses prédécesseurs. Il ne fait pas le poids face à Homère ou Beckett et même Quignard (qui est mon auteur préféré), il n'a inventé aucun langage. Ce n'est pas l'insulter, c'est se dire que le programme de terminale L est un peu zarbi. C'est mieux que de mettre Harry Potter au programme, mais je cherche la cohérence de ce programme.

    De Gaulle ? Pourquoi pas ? Il fait partie des programmes de lettres depuis quarante ans. Il ne s'agit en aucun cas dans cette pétition (que je n'ai d'ailleurs pas signé) de refuser de Gaulle au baccalauréat, mais de le refuser comme œuvre complète obligatoire dans une seule section en voie d'extinction.

    Cela illustre à mon avis aussi le malaise des enseignants de lettres : le futur enseignement optionnel "Lettres et société" les décourage parce qu'ils se sentent rabaissés au niveau de professeurs d'histoire ou d'économie (ce qui était pourtant déjà le cas dans le cadre du thème sur la production éditoriale en première littéraire avant la réforme). C'est ressenti comme une rétrogradation disciplinaire avant tout (même si dans le gentil monde des bisounours d'un conseil de classe tous les enseignants sont égaux).

    La pétition n'a rien de syndicaliste, elle est très corporatiste. Je partage une partie des inquiétudes (quoique j'aie peu de chances d'enseigner en terminale L à nouveau). Je ne partage pas l'idée selon laquelle il ne faudrait pas faire d'histoire pour donner accès aux textes. Je trouve l'intérêt des Mémoires de guerre très relatif vu le corpus envisagé et il me semble que c'est un ajout de dernière minute afin de coller aux célébrations du mois de juin qui voient leur déferlante gaulliste avec force numéros spéciaux. Une opération opportuniste.

    RépondreSupprimer
  2. @ Dominique : je retrouve dans tes propos ce que j'ai entendu dans ma salle des profs.

    Cependant, au delà de ces questionnements, cette polémique relève sans doute bien plus de la politique que des questions pédagogiques et/ou disciplinaires.

    RépondreSupprimer
  3. Les collègues de Lettres devraient se réjouir d'être relevés au niveau des professeurs d'Histoire ou d'Économie :-))
    Plus sérieusement j'ai le souvenir d'un reportage (France 2, de mémoire) sur cette polémique exposant deux points de vue , l'un pour (Michel Tauriac, qui publie un dictionnaire amoureux du général de Gaulle), l'autre contre (une prof de Lettres en collège, présentée comme une responsable SNES, vue d'ailleurs dans un autre reportage sur le même sujet). Ceci explique peut-être aussi cela...
    La première réaction de mes collègues de Lettres, quand le programme est sorti, a été d'y voir un coup politique. Mais Sarkozy, comme gaulliste... d'autant qu'il détruit ce qui a été installé en partie sous de Gaulle (particulièrement en matière de moyens scolaires).
    Je ne suis pas certain que ça ait servi à détourner l'attention des projets de Chatel qyui ont "fuité" dans la presse : les suppressions de postes, ce n'est pas vraiment une découverte ni un secret gouvernemental, mais plutôt une volonté affichée, qui d'ailleurs ne me semble pas, à part dans le monde enseignant (et encore...) susciter une levée de boucliers populaire. Au-delà des seuls journaux, nous avons depuis longtemps, dans l'EN, mauvaise presse.
    Sur la pétition, je trouve quand même les arguments assez sidérants, mais c'est un autre débat.

    RépondreSupprimer
  4. Merci à l'auteur du billet et à ses commentateurs ci-dessus.
    Vos propos à tous m'ont fort intéressé.

    jf.

    RépondreSupprimer
  5. Les mémoires ont toujours étaient une forme littéraire, je crois qu'il serait bon de renvoyer les professeurs fauteurs de troubles à leurs universqités et leurs études. Ils ont des trous béants dans leur culture. Mais l'université enseigne-t-elle encore les connaissances de l'homme et n'affiche-t-rlle pas un nombrilisme prétentieux qui s'écoute parlé?????
    Yves Lebrec

    RépondreSupprimer
  6. Entièrement d'accord avec Dominique quant à la valeur proprement littéraire de de Gaulle : un très bon imitateur des classiques dont il s'était nourri. Ce qui n'est déjà pas si mal.

    Quant à la polémique, je n'ai aucun avis et ne m'estime pas en mesure d'en avoir un autorisé.

    (Traduction en clair : je m'en tape.)

    RépondreSupprimer
  7. @ Cloran : cette collègue de lettres peut être responsable SNES et opposée aux mémoires du général.

    Les deux pétitions sont assez étonnantes.

    N'empêche qu'on ne parle plus nulle part de ces projets...

    @ Jacques : merci.

    @ Y. Lebrec : j'ignore totalement ce qu'enseigne l'université de Lettres. Par contre, que des mémoires soient toujours des œuvres littéraires reste à voir. Si je me mettais à écrire les miennes, je suis certain que cela ne serait pas le cas.

    @ Didier : oui, je le donne souvent à mes élèves en histoire. Le général passe bien.

    C'est quoi, un avis autorisé ???

    RépondreSupprimer
  8. Tu me mets en cause, en étant au moins aussi caricatural que moi. C'est bien. Je ne sais même pas quoi te répondre tellement c'est caricatural...

    Il se trouve que dans les réactions concernant cette polémique, que tu mets sans aucune raison en parallèle avec le sujet de la semaine dernière, pose aussi problème à beaucoup de personnes de gauche, qui ne comprennent pas.

    Après, concernant le SNES, oui j'y taperai dessus. Quand un syndicat enseignant fait de la politique pour faire de la politique, et ne s'occupe pas de gens qu'il prétend défendre, je pense en effet qu'on peut lui taper dessus. Et tant pis s'il fait, comme tu le dis caricaturalement, "l'union de la droite".
    Personnellement, que le SNES produise des candidats du parti communistes aux élections présidentielles, cela me dérange.

    Maintenant tu as raison. Tout est politique. Le SNES fait de la politique. Le gouvernement aussi. Et nous derrière on suit. Tout est politique...

    Bon dimanche.

    RépondreSupprimer
  9. @Mathieu
    Bien sûr qu'une responsable SNES peut être opposée aux mémoires de de Gaulle (qu'elle n'enseignera pas, étant en collège, mais peu importe). Mais il y a quand même un gros problème de communication (de gestion des medias par le SNES) : à la TV et donc pour le public, un prof contre = un représentant syndical SNES... Peut-être est-elle une des rédactrices de la pétition, je n'en sais rien, je me demande pourquoi elle a été interviewée et pas un des auteurs de la pétition ou un prof de Lettres lambda de lycée. Après ça devient difficile de faire entendre que le SNES n'est pour rien dans la pétition.
    En caricaturant, on pourrait dire que ça semble traduire un double impensé. Celui des medias : une parole enseignante "légitime" serait une parole syndicale, même quand le sujet ne l'est pas. Celui de certains (j'ai bien écrit "certains" ;-) ) représentants syndicaux : une parole "autorisée" sur l'école, quel que soit le sujet, serait une parole syndicale. J'utilise "légitime" et "autorisée" parce que je ne sais pas comment l'exprimer autrement.
    Bon je caricature, ce n'est pas tout le temps comme cela, il y a beaucoup de gens, hors syndicats, qui s'expriment sur l'école. Il est possible que ça traduise aussi l'existence de réseaux journalistiques et d'une proximité journalistes-syndicalistes. Sans doute aussi la parole syndicale a plus de latitude par rapport aux hiérarchies (chefs d'établissement, inspections, ministère) dans l'Éducation nationale.
    Je me demande aussi si la levée de boucliers contre le SNES ne traduit pas, dans l'opinion, au-delà de la seule opinion de droite, un certain rejet.

    RépondreSupprimer
  10. @ Faucon : en commentaire, je t'ai signalé que tu relayais une information non-vérifiée, comme Dupont-Aignan d'ailleurs. Malgré toute l'affection que j'éprouve pour toi, j'estime donc qu'il est normal que je te linke ici car tu n'as pas corrigé ton billet. J'espère que tu feras de même à mon égard si je dis une connerie. Après, ce que tu penses du SNES, je le respecte mais j'ai aussi le droit, une fois de temps en temps, de me vautrer dans la caricature.

    Sur le lien que je fais avec les infos de la semaine dernière, c'est ma pure analyse et interprétation. Je pense que le gouvernement vient de punir le SNES des fuites de la semaine dernière. Rien ne l'étaye, mais c'est un sentiment. Et tu as raison, à gauche, cela dérange aussi, et c'est bien pour cela que cette attaque a été bien menée et qu'elle est payante pour Chatel à terme.

    Pour le SNES, j'ai moi-même fait un billet mettant en évidence les liens anciens du courant majoritaire avec le PCF des années 1970 et 1980. Je t'invite à le consulter :

    http://lespriviliegiesparlent.blogspot.com/2010/01/quelques-remarques-sur-un-billet-sur-le.html

    @ Cloran : ah, le SNES et sa gestion des médias... Je suis entièrement d'accord avec toi, notre syndicat majoritaire est très mauvais là-dessus et devrait largement améliorer son service de communication.

    Il est facile à n'importe quel collègue de dire à un journaliste "je suis syndiqué au SNES" et le journaliste peut l'indiquer. Cela n'engage pas le syndicat, mais le public le pense. Cependant, le SNES diffuse toutes ses pétitions sur le même site, qui n'est pas celui sur lequel on trouve celle de Michelet. Sur la connivence journalistes-syndicalistes, il faut tout de même rappeler que les élus du personnel SNES peuvent s'appuyer sur des résultats conséquents aux dernières élections professionnelles (49,72% des voix dans mon souvenir) avec une participation de 65% des collègues. Certes, de nombreux enseignants ne se sentent pas représentées dans le SNES, mais il y a 16 syndicats dans l'EN, dont certains marqués à droite (je signale d'ailleurs que le SNALC, plutôt marqué à droite, est le deuxième syndicat en nombre d'adhérents). Donc, ces syndicalistes sont de fait plus représentatifs que des personnes s'exprimant individuellement sur le sujet et qui ne représentent qu'eux-mêmes.

    Cependant, et c'est le problème, n'importe quel collègue peut dire à un journaliste "je suis aussi du SNES" et je trouve que c'est quand même un aspect positif et de toute façon, assez impossible à contrôler.

    RépondreSupprimer
  11. Falconhill, le Privilégié et moi répétons que le SNES comme organisation n'a jamais été à l'initiative de cette pétition. Il s'agit pour une part de militants du SNES que l'on met en avant, mais c'est une initiative individuelle de professeurs de lettres. Et on voit des gens très bien reprendre cette sottise d'une responsabilité du SNES alors qu'il avait juste émis des réserves devant le nouveau programme lorsqu'il avait été consulté (comme c'est le cas à chaque fois et comme pour les autres syndicats). Cet amalgame pose des questions sur la manière de lire de certains...

    Personnellement, j'ai été au SNES. Je me demande pourquoi c'est toujours lui que l'on choisit pour désigner les positions les plus conservatrices dans l'Éducation nationale et pas des syndicats clairement de droite comme le SNC ou le SNALC qui ont souvent les mêmes prises de position sur les réformes. Ou encore des associations comme Sauver les lettres ou les amis de Brighelli. On se trouve dans un piège dialectique : de Gaulle est soudain au programme d'une section en voie d'extinction, des enseignants s'opposent à cela et ce ne peuvent être que des enseignants communistes, donc le SNES ! Comme s'il n'y avait que des rouges dans ce syndicat que l'on brandit sans arrêt en épouvantail.

    Cette pétition traduit le malaise des enseignants (réductions de postes, augmentation des effectifs, fermeture des petits établissements, etc.) et aussi celle plus particulière des enseignants de lettres qui doivent faire de la grammaire de texte et travailler par séquences, qui ont vu leurs horaires réduits, se sont vus chargés de nouvelles consignes (éducation civique par des textes obligatoires en collège comme la Déclaration des droits de l'enfant, Littérature et société en seconde, Histoire des arts à tous les niveaux, lecture de Guy Môquet obligatoire, apprentissage à l'oral en 3e sous le coup d'une lubie de Claude Allègre, écriture de textes de fiction en lycée toujours à cause d'un autre coup de bambou de Claude Allègre). Il y a un problème particulier en lettres qui dépasse celui de la question des moyens : on ne voit plus la cohérence de la politique pédagogique. Les réformes se superposent, s'accumulent et on ne supprime rien, on ne recadre pas. Tout cela invite au papillonnage et non à l'approfondissement des connaissances.

    Trois livres denses en terminale littéraire avec deux heures par semaine, c'était bien assez. Pourquoi en avoir mis un quatrième juste au moment des célébrations gaullistes ? Le soupçon de manipulation est légitime, même s'il s'exerce sur la marge. Je n'ai pas signé la pétition et ne compte pas le faire, mais je partage l'inquiétude de mes collègues de lettres qui voient leur discipline partir à la dérive pour des tas d'autres raisons que la seule présence du général de Gaulle en terminale. C'est un révélateur de l'état du professeur de français qui ne sait plus à quoi ressemble sa discipline.

    Et pour finir, les signataires de cette pétition (s'ils sont tous enseignants de lettres, ce dont je doute fortement) ne représentent que 2 % des professeurs de français en cinq mois. C'est vraiment une mobilisation considérable et de nature à paralyser l'ensemble du système éducatif.

    RépondreSupprimer
  12. @ Dominique : un désaccord avec ton com. Le SNES est quand même marqué à gauche de fait. Certes, tout le monde n'y est pas communiste, mais il y a très peu de personnes de droite là-dedans.

    RépondreSupprimer
  13. Je suis professeur de lettres, je ne suis pas gaulliste, et je suis ravi de ce choix.
    Quant à la dérive de l'enseignement des lettres, souvenons-nous des collectifs anti-allègre : la réforme Chatel n'est que la suite de celle d'Allègre, les deux pilotés par l'OCDE.

    RépondreSupprimer

Laissez-moi vos doléances, et je verrai.

La modération des commentaires est activée 14 jours après la publication du billet, pour éviter les SPAM de plus en plus fréquents sur Blogger.