Qui peut bien vouloir, cher lecteur, prendre la tête d'un pays de plus de 60 millions d'habitants, avec toutes les responsabilités que cela implique, n'est-ce pas déjà être névrosé ? De Gaulle, Mitterrand, Clémenceau, Blum n'étaient-ils pas eux-mêmes travaillées par des egos surdimensionnés ?
La question pour les citoyens serait plutôt de savoir comment désigner celui ou celle qui serait le moins atteint, dont les névroses ne ruineraient pas totalement l'action politique. A l'évidence, Sarkozy comme Royal correspondent pourtant complètement à cette situation. Authueil pense que nous n'avions pas d'autres choix en 2007, et il a sans doute raison.
C'est effrayant, d'imaginer les inconscients des personnes qui nous dirigent. C'est encore plus effrayant de penser que j'ai donné ma voix à l'un d'entre eux lors des dernières élections.
Finalement, qui est le plus névrosé ? Le politique déséquilibré ou l'électeur qui l'a mis au pouvoir ?
C'est vrai, il y a une névrose du pouvoir, mais ni Clemenceau, ni Blum, ni de Gaulle, ni Mitterrand, ne se sont conduits comme le général Alcazar dans Tintin, avec de ces caprices de divas qui absorbent entièrement les dirigeants d'aujourd'hui.
RépondreSupprimerBonne question... A se poser aussi dans les entreprises, les mairies, etc... Pour être chef, ne faut il pas déjà avoir un égo supérieur aux autres ? Et pour se présenter sur son nom, pareil ?
RépondreSupprimerMais le sage Hervé a raison. Là on est au delà de l'égo surdimensionné avec Nico et Ségo...
Dure question...
RépondreSupprimerPareil que le faucon.
RépondreSupprimerIls ressemblent de plus en plus a nos danseuses de foot...
"Selon la tradition, Cincinnatus se consacre à la culture de ses terres quand les sénateurs viennent le supplier d’accepter le commandement suprême. Il sait que son départ risquerait d’appauvrir sa famille, déjà ruinée à la suite du procès de son fils, si en son absence les récoltes n’étaient pas assurées. Néanmoins, il accepte et en seize jours, il libère le consul assiégé, bat les Èques à la bataille du mont Algide[12], célébre un triomphe, condamne Marcus Volscius Fictor et abdique[13],[14],[15],[1]. Sa restitution du pouvoir absolu dès la fin de la crise devint un exemple de bon commandement, de dévouement au bien public et de vertu de modestie."
RépondreSupprimer(merci wikipedia)
ego surdimensionné ou besoin d'être reconnu et rassuré hors compétition?
RépondreSupprimer@ Hervé : oh, je crois que ces grandes figures étaient plus concentrées sur leurs actions politiques que nos deux divas nationales.
RépondreSupprimer@ Faucon : je pense que oui, mais il y a différents niveaux de névrose.
@ Nicolas : tu te lances ?
@ Manuel : avec ou sans les mains ?
@ Suzanne : évidemment, vous allez chercher l'exemple qui confirme la règle. En tout cas, vous m'avez rappelé mes cours de latin du lycée.
@ Lène : tu parles de qui ?
@lène je ne crois pas qu'il est "besoin d'être reconnu et rassuré"
RépondreSupprimerLes égomaniaques ont une foi inébranlable d'eux.
Je pense qu'il faudrait plutôt chercher dans une volonté d'être célèbre et immortel. De part leur élection et leur nom seront gravés dans l'Histoire.
Je parle des hommes ou femmes de pouvoir. N'est-ce pas une marque de reconnaissance ultime que de se voir donner une autorité sur les gens par eux-mêmes?
RépondreSupprimerJe voulais juste dire que je pense qu'un ego surdimensionné va de pair avec un besoin et une soif de reconnaissance surdimensionnés. Comme une réparation.
Les gens célèbres le disent tout le temps; ils ont un besoin de reconnaissance immense.
Je suis peut-être hors sujet...
@ Lène : sans doute, cela joue aussi. Cependant, dans le cas de Sarkozy ou de Ségolène, s'intéressent-ils vraiment à la reconnaissance des gens ?
RépondreSupprimer@lène
RépondreSupprimerA mon avis, ce sentiment de reconnaissance est une statégie de communication ( consciente ou inconsciente ) pour apparaitre plus humain et/ou moins arriviste.
que les politiciens aient souvent un ego surdimensionné -ne serait-ce que du fait de la compétition dans laquelle ils ont fait le choix de s'engager-, c'est l'évidence, mais cela ne permet pas d'en tirer d'autre conclusion quant au poids dudit ego dans la marche des choses. On pourrait en donner pour exemple l'actuel locataire de l'Elysée, qui derrière ses mâchoires serrées et ses airs de retenez-moi-ou-je-vais-faire-un-malheur, n'en est pas moins, d'abord et avant tout : un besogneux petit lêche-medef.
RépondreSupprimer(ce qui bien sûr ne les empêche pas de se sucrer au passage, lui et ses petits copains, mais seulement, "en plus")
luc
@ Luc : je suppose que chacun a son ego mais reste soumis à d'autres, malgré tout. Le président actuel est très surdimensionné, mais traîne partout sa maman avec lui par exemple.
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