Il y a des jours, cher lecteur, où on a du nez. Hier, je te disais qu'on allait vers la grève dans l'Education et que le SNES commençait à s'agiter en abandonnant l'action dans le cadre de l'intersyndicale.
Ce soir, la FSU appelle l'ensemble des personnels de l'Éducation et de la recherche à la grève avec possibilité de reconduction et de suites le mardi 24 novembre 2009. Mtislav a perdu son pari !
Voici un extrait du texte d'action :
Voilà qui nous promet encore de beaux débats avec les divers anti-grèves sévissant dans ce pays...
Ce soir, la FSU appelle l'ensemble des personnels de l'Éducation et de la recherche à la grève avec possibilité de reconduction et de suites le mardi 24 novembre 2009. Mtislav a perdu son pari !
Voici un extrait du texte d'action :
Dans l’Education et la Recherche, prenant acte des réponses des autres organisations à ses propositions d’action unitaire avec grève, il appelle à mener une campagne pendant le vote du Budget dans le cadre du collectif « Notre Ecole, Notre Avenir » en utilisant la carte pétition unitaire et la lettre unitaire aux parlementaires et il décide d’une journée de grève et de manifestations le 24 novembre pour un système éducatif qui assure la réussite de tous les jeunes, contre les suppressions de postes, pour l’augmentation des recrutements aux concours pour une autre réforme de la formation des enseignants, contre la précarité, pour les salaires et la revalorisation de l’ensemble des personnels pour la défense des statuts. Il prend contact avec l’ensemble des organisations syndicales de l’éducation pour leur re-proposer l’organisation commune de cette journée. Il appelle tous les personnels à y participer massivement, et à débattre dès le jour de la grève, en AG, des suites.
Voilà qui nous promet encore de beaux débats avec les divers anti-grèves sévissant dans ce pays...
Cela ne m'attriste pas que tu aies en partie raison. Ce qui est dommageable, ce sont ces pseudo-journées d'action où personne n'agit et qui ne sont pas véritablement offensifs pour reprendre le terme que tu as utilisé hier...
RépondreSupprimerReste à voir si les petits vont rejoindre le gros, ce qui ne serait pas plus mal.
Je ne comprend pas bien les raisons de la grève... (j'ai relu deux fois l'article précédent). A part les histoires et guéguerres entre syndicats, il y a-t-il un événement particulier qui déclanche la colère des enseignants ?
RépondreSupprimer"...pour un système éducatif qui assure la réussite de tous les jeunes, contre les suppressions de postes, pour l’augmentation des recrutements aux concours pour une autre réforme de la formation des enseignants, contre la précarité, pour les salaires et la revalorisation de l’ensemble des personnels pour la défense des statuts."
RépondreSupprimerLes revendications semblent pourtant claires.
Ce sont des points sur lesquels les syndicats enseignants ne cessent de revendiquer, cependant ce n'est pas parceque nous avons l'habitude de les entendre qu'il faut les considérer comme faisant partie du paysage. Elles appellent une réponse, pas le dédain.
C'est pas plus mal comme cela. Et ce n'est pas seulement le SNES.
RépondreSupprimerQUOI ??? Les enseignants vont vers la grève ??? Mais c'est une première, ça !
RépondreSupprimerJe vous rassure : ça n'a plus aucune importance. La garderie ferme une journée ? Les parents se démerderont toujours. Les élèves ? Ça ne changera rien pour eux. De toute façon, ils vous emmerdent. Profond. Grève ou pas grève, ils sortiront de vos mains avec le bac, un truc sans intérêt ni utilité.
Vous faites grève pour vous-mêmes et uniquement pour vous-mêmes. Vous (je veux dire : les syndicats d'"enseignants") êtes devenus ce qu'il y a de plus réactionnaire, de plus "soviétique" dans notre monde. Vous me faites penser à ce qu'était le Syndicat du Livre, il y a trente ans, quand je suis entré dans la presse...
@ Mtislav : cela dépend des journées. On verra bien pour celle-là. Pour les petits, ils suivent toujours le gros s'ils sentent que cela prend.
RépondreSupprimer@ Paul : suppressions de poste, blocage des salaires, masterisation, réforme des lycées (un peu). Il faut que je fasse des billets sur certains de ces points pour compléter.
@ Seco : bravo !
@ Ferocias : mouais. Le SNES, c'est la moitié de la FSU quand même.
@ Didier : pfffuuuhh, encore un commentaire post-apéritif. Vous êtes parano dans ces cas-là, Didier.
@Didier Goux : "vous êtes devenus ce qu'il y a de plus soviétique"... Ca me rappelle un gendarme qui a dit à son fils "écoute pas tes profs de toutes façons c'est tous des communistes"
RépondreSupprimerMoi ce genre de phrases, lancées comme de quasi insultes, ça me laisse rêveuse... Si seulement !...
Merci donc cher Didier Goux pour ce petit instant de douceur et de joyeux songes :-)
@ Mathieu L: sur la FSU tu as une vision trop éduc' du second degré toi!
RépondreSupprimerLa FSU c'est aussi le SNEP, le SNUEP, le SNUIPP, l'UNATOS, l'EPA, le SNAC, le SNASUB, le SNCS, le SNESUP, le SNETAP,...
@ Ferocias : certes, mais le SNES et le SNUIpp représentent à eux seuls 90% des adhérents...
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