Ce matin, alors que je me rendais au travail, exceptionnellement en voiture, j'ai eu pu découvrir la nouvelle campagne de la sécurité routière pour les automobilistes.
Il s'affichait, sur les panneaux lumineux indiquant normalement les temps de parcours, la phrase suivante : "Auto-moto : respect."
Cette citation, pour un automobiliste qui fréquente la région parisienne, est profondément stupide.
Comme tu ne le sais peut-être pas, la France est un pays très peu concernée par les embouteillages, par rapport à d'autres pays européens. Le trafic est fluide, sauf sur quelques points très particuliers du territoire national. C'est le cas de la Région parisienne qui concentre la grande majorité des difficultés constatées en temps normal, en dehors des périodes de vacances scolaires. Et encore, mes petits camarades géographes considèrent que Paris est relativement épargnée par rapport à d'autres capitales européennes.
Dans ce cadre, la voiture, très pratique lorsque cela roule, peut devenir un poids lorsqu'arrive l'heure de pointe. Pour parer ce désagrément, de nombreux Parisiens se sont dotés d'un deux-roues, scooter ou moto, en fonction des permis possédés.
En province, on peut souvent constater que les motards sont de vrais passionnés qui font de la moto pour le plaisir. A Paris, l'objectif est bien de gagner du temps. Et là, tous les coups sont permis.
Lorsque l'on se retrouve dans un embouteillage parisien, les motards se constituent en file indienne et se faufilent entre les voitures, au mépris du code de la route (qui stipule qu'un deux-roues doit se comporter comme une voiture et tenir sa ligne), mais avec la coopération de la majorité des automobilistes qui acceptent cette situation. Or, ces comportements sont devenus tellement habituels que de nombreux motards estiment qu'ils sont devenus des droits. Il n'est pas rare de se faire klaxonner lorsqu'on ne se serre pas suffisamment sur la voie de gauche contre le parapet, alors qu'on est finalement dans son bon droit.
Surtout, ces pratiques sont dangereuses, car de nombreux conducteurs, dans les embouteillages, perdent leurs nerfs et ont une tendance à changer de file n'importe comment, oubliant les cortèges de motos qui déboulent parfois très vite.
Le véritable problème n'est finalement pas le respect mais une série de comportement de conduite visant à résoudre la question de l'engorgement du réseau routier local, tout en prenant des risques supplémentaires. Le code de la route n'est presque plus, dans cette affaire, la préoccupation de personne.
Y a-t-il une solution à ce problème ? Je n'en sais rien, car je ne suis nullement un spécialiste des flux routiers. Cependant, ces pratiques expliquent sans doute en grande partie le nombre important de motards qui deviennent handicapés chaque année voire perdent la vie.
Il s'affichait, sur les panneaux lumineux indiquant normalement les temps de parcours, la phrase suivante : "Auto-moto : respect."
Cette citation, pour un automobiliste qui fréquente la région parisienne, est profondément stupide.
Comme tu ne le sais peut-être pas, la France est un pays très peu concernée par les embouteillages, par rapport à d'autres pays européens. Le trafic est fluide, sauf sur quelques points très particuliers du territoire national. C'est le cas de la Région parisienne qui concentre la grande majorité des difficultés constatées en temps normal, en dehors des périodes de vacances scolaires. Et encore, mes petits camarades géographes considèrent que Paris est relativement épargnée par rapport à d'autres capitales européennes.
Dans ce cadre, la voiture, très pratique lorsque cela roule, peut devenir un poids lorsqu'arrive l'heure de pointe. Pour parer ce désagrément, de nombreux Parisiens se sont dotés d'un deux-roues, scooter ou moto, en fonction des permis possédés.
En province, on peut souvent constater que les motards sont de vrais passionnés qui font de la moto pour le plaisir. A Paris, l'objectif est bien de gagner du temps. Et là, tous les coups sont permis.
Lorsque l'on se retrouve dans un embouteillage parisien, les motards se constituent en file indienne et se faufilent entre les voitures, au mépris du code de la route (qui stipule qu'un deux-roues doit se comporter comme une voiture et tenir sa ligne), mais avec la coopération de la majorité des automobilistes qui acceptent cette situation. Or, ces comportements sont devenus tellement habituels que de nombreux motards estiment qu'ils sont devenus des droits. Il n'est pas rare de se faire klaxonner lorsqu'on ne se serre pas suffisamment sur la voie de gauche contre le parapet, alors qu'on est finalement dans son bon droit.
Surtout, ces pratiques sont dangereuses, car de nombreux conducteurs, dans les embouteillages, perdent leurs nerfs et ont une tendance à changer de file n'importe comment, oubliant les cortèges de motos qui déboulent parfois très vite.
Le véritable problème n'est finalement pas le respect mais une série de comportement de conduite visant à résoudre la question de l'engorgement du réseau routier local, tout en prenant des risques supplémentaires. Le code de la route n'est presque plus, dans cette affaire, la préoccupation de personne.
Y a-t-il une solution à ce problème ? Je n'en sais rien, car je ne suis nullement un spécialiste des flux routiers. Cependant, ces pratiques expliquent sans doute en grande partie le nombre important de motards qui deviennent handicapés chaque année voire perdent la vie.
Moi qui croyait que les embouteillages étaient une invention française !
RépondreSupprimerLa solution est très simple, mais demande la collaboration des constructeurs: des carrosseries en pentes douces afin que motards,scooteristes, et même cycliste musclés, évoluent sur des routes vallonnées sans voir une seule auto.
En tant que motocycliste depuis maintenant un bonne dizaine d'année je me permet de déposer ici un témoignage des conditions de conduite pour un deux roues sur Paris.
RépondreSupprimerJe pratiquais régulièrement la conduite à moto dans et autour de Paris jusqu'à il y a environ deux à trois ans.
J'ai pu constater à cette époque un changement d'attitude des automobilistes (surtout) mais aussi des autres deux roues (tous types confondus, il n'y a pas que les scooters).
Les usagers de la route sont devenus plus agressifs, moins regardants sur la sécurité au volant. Je ne sais pas à quoi cela tient, ni même si ce changement est vraiment objectif (peut-être ai-je simplement perdu en réflexes??).
Toujours est-il que j'ai trouvé ce changement assez significatif pour vendre ma moyenne cylindrée compacte pour acheter un paquebot avec lequel je ne m'aventure plus qu'en province pour le plaisir.
P.S. je vous entend tous déjà rire, c'est pas mon véhicule sur la photo de l'avatar.
@ LCC : sans vouloir te vexer, je n'ai rien compris.
RépondreSupprimer@ Seco : je ne suis pas si sûr que les choses aient changé autant, d'autant plus que les vitesses ont tout de même vraiment diminué sur les routes françaises. Le problème entre motos et voitures sur Paris est ancien et a toujours existé depuis que je conduis, en tout cas.
Le principe essentiel a observer quand on roule en deux roues entre les voitures: adapter sa vitesse a la vitesse des files, legerement au-dessus mais pas trop...
RépondreSupprimerBon, alors je garde mon invention pour le concours Lépine. C'était simple pourtant: des carrosseries permettant aux deux roues de passer dessus dans les bouchons, sans gêner personne.
RépondreSupprimer@ Anonyme : intéressant.
RépondreSupprimer@ LCC : ok, je vois mieux. Merci de la précision.