vendredi 20 juin 2008

La question des enfants de l'immigration par la chanson, ou comment ne pas résoudre le problème... Kery James, banlieusard.

Aujourd'hui, je ne suis pas de surveillance de bac. Voilà donc un jour de repos inopiné, que je me suis immédiatement employé à occuper: je me suis levé tard (environ 9h00), j'ai lu la presse en ligne, consulté quelques blogs, fait un peu de ménage et de rangement dans mon domicile. Ma conjointe travaillant, j'ai fini par m'étaler devant la télévision, ce que je fais très rarement en journée, et j'ai zappé nonchalamment sur les chaînes de la TNT. Je suis ainsi tombé sur un clip, sur la chaîne Virgin 17, qui m'a remué. Il s'agit d'une espèce de fusion entre le hip-hop et le rap. Le chanteur s'appelle Kery James, et le titre est Banlieusard. Je te conseille fortement de le regarder, même s'il dure plus de 8 min...

Voici donc un clip qui parle des difficultés des membres de la communauté immigrée dans notre beau pays. Travaillant moi-même dans ces quartiers, je suis sorti de ma somnolence pour écouter attentivement les paroles et observer la mise en scène. Globalement, le mot "souffrance" revient un nombre de fois incalculable dans le clip, mettant en avant les problèmes que rencontrent les immigrés et leurs descendants dans notre société. Plusieurs causes sont évoquées, autant la colonisation que l'assistanat, en passant par le racisme. Face à ces problèmes, le chanteur conclut de manière simple: toutes ces causes ne sont pas un poids en elles-mêmes, et si toi, jeune de banlieue, tu tombes là-dedans, c'est de ta propre responsabilité.

Cependant, le rappeur est bien conscient des difficultés que rencontrent en France les jeunes issus de l'immigration, en particulier ceux qui ont la peau foncée, puisqu'il énonce lui-même sa fierté de sa couleur de peau. Il reconnaît donc les problèmes, et met en avant une seule solution pour sortir de là: le travail ! Eh oui, c'est bel et bien le travail qui est la solution pour sortir la jeunesse immigrée de son trou. Dans quel but ? Là encore, la simplicité de la réponse me traverse: "faire de l'oseille". Voilà comment Kery James espère résoudre les problèmes de la société française et des immigrés. Le message est simple: enrichissez-vous, et vous démontrerez à tous ces racistes que nous valons quelque chose, puisque nous aurons accumulé l'oseille, symbole de notre réussite. Pendant que Kery James chante, de nombreuses personnes défilent, symbole de la réussite possible d'un homme ou d'une femme de ce milieu. Parmi elles, on peut voir passer quelques personnalités publiques comme Lilian Thuram, Omar Sy, Thomas Ngijol et plusieurs rappeurs et acteurs connus (dont Diam's et un des deux NTM), qui adhèrent donc à ce message.

Il y a dans tout cela des choses justes. Par exemple, je sais, et je le vois tous les jours chez mes élèves, que réussir ses études puis sa carrière professionnelle est plus dur en France quand on est immigré. Je sais aussi que les membres de ces communautés qui se plantent, tous pris individuellement, ont sans doute une part de responsabilité dans leur échec. Et pourtant, cher lecteur, et pourtant, ce message est inacceptable pour moi sur plusieurs aspects, et je vais tenter de te les définir.

Tout d'abord, le rappeur noie les causes profondes du problème dans la responsabilité de chacun des jeunes. Certes, dit-il, il y a du racisme, mais globalement, tu t'en fous ; vis ta vie, et réussis ! Mais, en tenant ce raisonnement-là, le chanteur efface d'un trait de plume toute possibilité d'organisation collective de lutte pour sortir l'ensemble des immigrés de la situation inégalitaire où il se trouve en France. Les individus sont-ils responsables du plus haut taux d'échec au bac ? Sont-ils responsables du refus plus importants des prêts bancaires ou des ventes et locations immobilières ? Sont-ils responsables du taux de chômage bien plus fort de leurs populations (presque 25% contre 10% en moyenne) ? Kery James répond à ce que pouvait dire Zebda (Je crois que ça va pas être possible) par le raisonnement suivant : "travaille et débrouille-toi. Tu vas souffrir beaucoup plus que les autres, et tu vas gagner."

Il y a donc là une acceptation de la situation générale de la société française: ce pays est raciste, et il le restera. Malgré leurs qualités équivalentes à celles des autres, les descendants d'immigrés devront accepter cette situation et souffrir, mais travailler quand même. Bravo le progrès global, car je suis persuadé que le fait de voir jouer Lilian Thuram, d'entendre Omar Sy ou Thomas Ngijol nous faire rire ou Kery James chanter ne changera rien à la perception générale: les descendants des indigènes resteront des indigènes, et les descendants de colons des colons.

Mais ce n'est pas grave, car Kery James promet aux jeunes une chose simple: "l'oseille" qu'on va "prendre" aux Gaulois par nos succès. Je veux bien reconnaître que l'argent peut avoir un côté réparateur de certaines souffrances, mais franchement, cher lecteur, est-ce que tu crois que la position du Français moyen va changer même si certains immigrés deviennent riches, ce qui est de toute façon déjà le cas ? On dira ce qu'on dit depuis 20 ans : "Regardez, c'est formidable, ce Noir qui fait du théâtre, cela prouve bien que c'est possible !!", comme si quelqu'un pouvait douter qu'un Noir ne puisse pas faire de théâtre ou être chef d'entreprise. Et, pour un qui réussit et fait de l'oseille, les autres restent au même endroit.

A une époque, le milieu médiatique a eu, particulièrement dans le rap, un côté contestataire. Aujourd'hui, Kery James, soutenu par de nombreuses personnalités, dit aux jeunes : sois soumis, travaille, enrichis-toi, et ça ira mieux. Personnellement, j'ai une autre vision de la société française, et je trouve déprimant que nos rappeurs contestataires aient renoncé à faire bouger les choses et aient accepté la situation telle qu'elle est. C'est déprimant, cher lecteur, très déprimant...

Je ne dis pourtant pas que les jeunes de l'immigration ne doivent pas travailler. Le problème est qu'ils ne devraient pas avoir à le faire deux fois plus que les autres !!! C'est inacceptable, et nous ne devons jamais avoir à abandonner ce combat-là. En tant qu'enseignant, je ne peux pas m'y résoudre, et je ne m'y résoudrai pas !

18 commentaires:

  1. ça fait bien longtemps que le rap n'est plus porteur d'un message et qu'il a rejoint le mainstream musical , pour un groupe comme NTM qui demande "mais qu'est ce qu'on attend pour foutre le feu", combien de Booba qui sont au Dirty South et au Gangsta Rap ce que Julien Doré est à la chanson à texte... (un erzatz pour ceux qui n'auraient pas su lire entre les lignes)

    Le rap "bling bling" c'est la voie artistique la plus simple, au lieu de réfléchir aux causes et conséquences des malaises sociaux on assène la monopensée médiatique : fais du fric et écrase ton voisin.

    Je ne vais même pas m'étendre sur Kery James, juste citer les paroles du morceau de Coolio dont il fait une bien piètre copie :

    too much television watchin' got me chasin' dreams

    I'm an educated fool with money on my mind
    got my 10 in my hand and a gleam in my eye
    I'm a loced-out gangsta, set-trippin banger
    and my homies is down so don't arouse my anger, fool

    death ain't nothing but a heartbeat away,
    I'm living life, do or die, what can I say?
    I'm twenty-three now, but will I live to see twenty-fo'?
    the way things are going I don't know

    T'aurais pas un collègue prof d'anglais pour expliquer à KJ qu'il incarne exactement la tragédie du mec dont parle Coolio dans sa chanson ?

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  2. allez, on se fait la chanson en entier....

    As I walk through the valley of the shadow of death
    I take a look at my life and realize there's nothing left
    'cause I've been blastin' and laughing so long, that
    even my mama thinks that my mind is gone

    but I ain't never crossed a man that didn't deserve it
    he be treated like a punk you know that's unheard of
    you better watch how you're talking, and where you're walking or you and your
    homies might be lined in chalk

    I really hate to trip but i gotta loc
    As they croak I see myself in the pistol smoke, fool
    I'm the kinda G that little homies wanna be like
    on my knees in the night, saying prayers in the streetlight

    They've been spending most their lives, living in the gangsta's paradise
    They've been spending most their lives, living in the gangsta's paradise
    We keep spending most our lives, living in the gangsta's paradise
    We keep spending most our lives, living in the gangsta's paradise

    They got the situation, they got me facin'
    I can't live a normal life, I was raised by the street
    so I gotta be down with the hood team
    too much television watchin' got me chasin' dreams

    I'm an educated fool with money on my mind
    got my 10 in my hand and a gleam in my eye
    I'm a loced-out gangsta, set-trippin banger
    and my homies is down so don't arouse my anger, fool

    death ain't nothing but a heartbeat away,
    I'm living life, do or die, what can I say?
    I'm twenty-three now, but will I live to see twenty-fo'?
    the way things are going I don't know

    Tell me why are we, so blind to see
    That the ones we hurt, are you and me

    They've been spending most their lives, living in the gangsta's paradise
    They've been spending most their lives, living in the gangsta's paradise
    We keep spending most our lives, living in the gangsta's paradise
    We keep spending most our lives, living in the gangsta's paradise

    Power and the money, money and the power
    minute after minute, hour after hour
    everybody's running, but half of them ain't looking
    what's going on in the kitchen, but I don't know what's cookin'
    they say I gotta learn, but nobody's here to teach me
    if they can't understand it, how can they reach me
    I guess they can't, I guess they won't
    I guess they front, that's why I know my life is out of luck, fool

    They've been spending most their lives, living in the gangsta's paradise
    They've been spending most their lives, living in the gangsta's paradise
    We keep spending most our lives, living in the gangsta's paradise
    We keep spending most our lives, living in the gangsta's paradise

    Tell me why are we, so blind to see
    That the one's we hurt, are you and me
    Tell me why are we, so blind to see
    That the one's we hurt, are you and me

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  3. C'est dingue, je n'avais pas reconnu la chanson de référence. Merci Fab pour ces précisions.

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  4. Entre "sois soumis, bosse et tu t'en sortiras", et plains toi, pleure et transforme tout ça en haine contre le "système", y'a peut être un juste milieu.
    La société française laisse tomber notre jeunesse issue de
    l'immigration , dans les banlieues. Ces jeunes ont-ils abandonné?
    Est ce qu'ils vont si mal?
    Le racisme professionnel existe, mais je n'ai jamais pu l'observer lors des différentes embauches auxquelles j'ai pu participer (tourisme, restauration).
    Il faut changer quelque chose dans notre société, même beaucoup de choses, mais il faudrait qu'ils se prennent un peu par la main, et qu'il voient le bon côté des choses, on vit dans un pays riche, et ils vivent pas trop mal, je pense.
    Se trouver des excuses à la non-réussite c'est trop facile, leur dire que c'est de leur faute c'est trop facile aussi, pas facile donc...
    Pour ce qui est du rap, Fabrice a très bien expliqué les choses, je dirais juste ça:
    bitches (salopes) et fric.
    voilà le nouveau rap des années 2000.

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  5. plains toi, pleure et transforme tout ça en haine contre le "système".

    Ce n'est absolument pas ce que j'ai affirmé. Je dis bien que les gamins ont une part de responsabilité dans la situation. Je trouve juste que la responsabilité est partagée. Je pense cependant qu'il est anormal que ces gamins-là aient à démontrer plus que les autres de leur qualité.

    Quand à la discrimination à l'embauche, tu n'as peut-être pas suffisamment une tête de métèque, de juif errant, de pâtre grec, pour qu'on te reconnaise comme un jeune issu de l'immigration, et potentiellement problématique...

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  6. Je n'ai pas dit que tu avais affirmé ça, je dis que c'est l'ambiance actuelle chez la jeunesse dont on parle.
    Pour ce qui est de la discrimination à l'embauche, je ne parlais pas de moi, mais des embauches auxquelles j'ai pu participer en tant que décideurs ou conseilleur, et je disais que je n'avais jamais observé de discrimination à l'embauche dans ces cas là.

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  7. Ah, ok. Merci pour la précision.

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  8. Vous êtes à vomir... ou à pleurer : ça dépend de l'humeur du lecteur, en fait.

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  9. Autant en pleurer, c'est quand même moins désagréable...

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  10. Didier,

    Côté trollage, vous faiblissez.

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  11. Personnellement, une jeune comme moi ne lit pas tout à fait la même chose que vous. Il lit plutôt que les jeunes des moyens ont les moyens pour lutter contre le racisme. Il est souvent difficile de voir plus loin que le bout de son nez quand ont est issu des banlieues. les personnalités du clip ne sert qu'a cel, voit plus loin que son nez, voir loin. On n'a pas à s'amputer de nos richesses et nos capacités pour se sentir au même niveau qu'un autre. C'est un moyens de nous secouer: apprendre, comprendre c'est quand même le premier pas vers la conscience et faire bouger la France. C'est pas ce que nous souhaiter apprendre à vos élèves?

    Après, non nous ne sommes pas condamné à vivre et être soumis au racisme mais n'est-ce pas en caractérisant et mettant en évidence cette population qu'on la stigmatise et enracine encore le racisme.

    c'est une question que je me pose jusqu'à quel point parler des problèmes des banlieues sert réellement au banlieues. Actuellement, les 4000 c'est la violence, le quartier ou les immeubles sont si grand qu'on étouffe alors que cela regorge d'activité peut-être même plus qu'ailleurs..

    Il y a une autre chanson que j'affectionne particulièrement un peu dans la même mouvance mais en version slam: CA peut chemar de Grand Corps Malade. J'aime beaucoup sa manière de décrire la situation des banlieues, comme Ab del Malik, le slam est à l'heure actuel ce qu'était le Rap comme contestation mais peut-être un peu plus "démocratique".J'entend oublier le discourt NTM "bruler les voiture" c'est déjà fait d'ailleurs et ça nous mène pas à grand chose? non, ici la contestation ce fait plus poétique de manière à toucher toute la population (une bonne manière de mettre les collégien et lycéen à la poésie)et cependant ils mettent en évidence les actes racistes et autres du quotidiens.
    Amicalement professeur!

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  12. @ Stessie : soit, mais comment analysez-vous la partie "oseille" de la chanson ?

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  13. Je suis un peu du même côté de Stessie, vu d'un œil de banlieusarde la chanson revêt un autre aspect. Pour les gamins de banlieue le plus important c'est l'argent et comme ils ne peuvent généralement pas l'atteindre légalement c'est la drogue qui permet cela. Le mot "oseille" devrait plutôt être pris comme une invitation à notre égard, le système "occidental" est très largement basé sur l'argent ce qu'il veut nous dire c'est de faire ce que tous les "blancs" font. Personnellement, j'ai écouté tout l'album de Kery James et le message est plutôt enthousiaste, la chanson l'Impasse où il tient un dialogue avec un "jeune de banlieue désirant se faire des tunes" est assez représentatif de la cité, et le message est assez positif parce qu'il met en avant le rôle important de l'école dans le but de réussir sa vie. Peut-être est-il maladroit dans son message, ou peut-il a t-il délibérément choisi de mettre en avant cet "oseille" pourtant dans les banlieues ce que l'on comprend c'est ça ...
    En ce qui concerne le fait qu'un enfant d'immigré ne devrait pas donner deux fois plus de travail pour réussir je ne suis pas du tout d'accord ! Les transitions entre les générations sont difficiles et on est encore dans une période où pour qu'un enfant d'immigré puisse réussir il lui fait deux fois plus de travail, c'est très injuste et ce ne devrait pas être le cas mais pourtant c'est encore la manière dont le monde tourne ! Et je pense, malgré tout, que cette transition est nécessaire c'est en ayant la force de bosser deux fois plus aujourd'hui que tous les enfants d'immmigrés pourront peut-être demain permettre à leurs enfants de n'avoir qu'à taffer comme n'importe quels autres citoyens de ce pays.

    Alors, oui, le système est injuste. Pourtant, son message ne devrait pas être pris de cette manière Kery James est loin de faire parti de cette génération Bling-Bling contrairement à Booba ou d'autres ...

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  14. @ Anonyme : je ne pense pas que tout le monde fasse de l'argent le centre de sa vie. Le fait que les jeunes de cités le fassent (pas tous cependant) vient sûrement du fait qu'ils sont issus de milieux pauvres.

    En désaccord total sur la seconde partie ! Le monde est injuste, c'est vrai, on peut s'y résigner. Vous l'acceptez, je m'y refuse.

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  15. Si on lit la suite des paroles de kerry James:

    "il est temps que la 2ème France s'éveille
    J'ai envie d'être plus direct, il est temps qu'on fasse de l'oseille (argent)
    C'que la France ne nous donne pas on va lui prendre
    J'veux pas brûler des voitures, mais en construire, puis en vendre
    Si on est livré à nous même, le combat faut qu'on le livre nous même
    Il ne suffit pas de chanter, « regarde comme il nous malmène »

    Il s'agit donc pas seulement de faire de l'argent mais bien de gagner sa vie de manière honorable. On dirait qu'il s'adresse aux jeunes pour qui l'argent facile de la drogue et autre est attrayant. Il y a donc derrière une question de valeur, de moralité et de comment mener sa vie.

    J'avoue quand lisant vos commentaires je prend conscience de la difficulté que nous avons à atteindre le niveau de la "première France". c'est choquant, je me choque moi-même mais j'ai intégré en quelque sorte cet état de fait. Du coup,je prend ma couleur et ma ville comme une diversité et il est vrai que je sens pas le boulot supplémentaire, s'il y en a.
    En même temps, quand je suis arrivé à la Courneuve, l'ambiance est a certain moment très étouffante de pessimisme et surtout de "sans avenir". ça je m'y refuse pour moi et pour les autres.

    L'une des solutions me parait voir ailleurs, même aller à Paris ou voir du théâtre est déjà une ouverture et une façon de rompre le cercle vicieux... Pour en revenir à Kerry James, c'est ce qu'il encourage. A mon avis, il dit a peu prés la même chose que vous. travailler oui mais honorablement, de façon constructive et au même chance que les autres

    Amicalement professeur!

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  16. @ Stessie : merci de me définir oseille, des fois que je ne sois pas au courant... ;)

    Je ne suis pas en désaccord avec votre commentaire. Cependant, cela ne réglera en rien le racisme. Les États-Unis nous montrent chaque jour que le fait qu'un noir soit riche ne change pas sa situation. Quoique dernièrement, il y a du changement.

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  17. Les joies du copier/coller...^^!

    A mais je ne parlait pas de richesse. Je parlait de la valeur que représentait l'argent et comment l'acquérir. Il parle pas de richesse mais du fait que malgré les difficultés il est nécessaire que gagner de l'argent soit fait honorablement même si c'est pas beaucoup.

    Nous sommes bien d'accord que l'argent ne résout pas le racisme. le moteur de la réussite de la lute contre le racisme doit donc être les valeurs

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  18. @ Stessie : il parle de "faire de l'oseille". Cela signifie : "gagner beaucoup d'argent".

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Laissez-moi vos doléances, et je verrai.

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