Ce qu’il y a d’amusant, cher lecteur, à la République des blogs, c’est que, globalement, on ne parle pas vraiment politique. Cela peut surprendre, pour un lecteur qui peut s’imaginer que la blogosphère politique est forcément composée de passionnés, ce qui est le cas par ailleurs. Finalement, on reste tous assez distant et on se contente de parler blogage. Cela évite les éventuels conflits et permet de maintenir une bonne ambiance, parfois fortement arrosée…
Évidemment, l’événement du jour était constitué par la présence de Nicolas, l’incontesté numéro 1 du classement Wikio. J’avais certes participé à l’intense lobbying visant à le décider à quitter son fief pour passer le périphérique. Nous bûmes "un" verre, et parlâmes un peu, le leader ayant rapidement été capté par toute une flopée de blogueurs divers et variés, avides de mettre un visage sur des écrits toujours aussi réjouissants.
Ma seconde rencontre de la soirée fut celle de Didier Goux. Certes, je n’ai pas un attrait particulier pour les réactionnaires (même si Manuel est souvent qualifié de « vieux réac » par Fabrice et moi-même). L’homme est impressionnant : mesurant près de 1,95m, large d’épaule, riche d’une grande culture, Didier est aussi incisif verbalement que dans ses écrits. Sans doute la rencontre la plus fascinante de la soirée. A la fin de notre conversation, je m’engage, auprès de Nicolas, à venir au prochain Kremlin des blogs.
La soirée fut remplie d’autres rencontres plus fugaces. J’ai pu discuter avec Sauce du difficile lien entre vie professionnelle et blogage (avant de l’abandonner aux mains d’un libéral très offensif dont j’ai oublié malheureusement le nom), ai été provoqué en duel par Authueil qui m’a titillé sur la grève du 29, ai tenté de comprendre comment Juan faisait pour faire 5 billets par jour et n’ai pas eu de réponse satisfaisante, ai découvert que M. Pingouin avait été élève dans le lycée dit difficile où j’enseigne (comme quoi, le pôle Nord n’est pas si loin de nous), ai à peine salué Eric et Denys (dont j'ai découvert le blog d’ailleurs).
Une tablée de blogueuses se trouvaient dans un coin. J’ai pu être présentée à Hypos et ai aperçu Quitterie, mais je n’ai pas eu l’occasion de leur poser la question de l’organisation de leur nouvelle page COZOP de blogs féminins : pourquoi Marc Vasseur, Nicolas et Juan y sont-ils en une ???
Enfin, comme je suis un blogueur ouvert, j’ai passé un moment avec quelques LHC, que je n’ai pas tous identifié, mais était là Rubin, Aurélien et LOmiG. La conversation a longtemps été consacrée à l’hebdomadaire Vendredi (Jacques Rosselin se trouvait au Pachyderme) et sur l’intérêt, pour les blogueurs, d’accepter d’y être publiés. Cette discussion m’a fait réfléchir, même si j’admets ne pas en avoir encore tiré de conclusion réelle, autant au plan des idées que sur mon plan personnel.
Bon, ce fut une bonne soirée, mais finalement assez calme pour une veille d’une grève d’une telle ampleur. Sans doute respections-nous une sorte de cessez-le-feu, entre gens distingués et de bonne composition.
Peut-être, le mois prochain, parviendrai-je enfin à convaincre Fabrice de se déplacer…
Évidemment, l’événement du jour était constitué par la présence de Nicolas, l’incontesté numéro 1 du classement Wikio. J’avais certes participé à l’intense lobbying visant à le décider à quitter son fief pour passer le périphérique. Nous bûmes "un" verre, et parlâmes un peu, le leader ayant rapidement été capté par toute une flopée de blogueurs divers et variés, avides de mettre un visage sur des écrits toujours aussi réjouissants.
Ma seconde rencontre de la soirée fut celle de Didier Goux. Certes, je n’ai pas un attrait particulier pour les réactionnaires (même si Manuel est souvent qualifié de « vieux réac » par Fabrice et moi-même). L’homme est impressionnant : mesurant près de 1,95m, large d’épaule, riche d’une grande culture, Didier est aussi incisif verbalement que dans ses écrits. Sans doute la rencontre la plus fascinante de la soirée. A la fin de notre conversation, je m’engage, auprès de Nicolas, à venir au prochain Kremlin des blogs.
La soirée fut remplie d’autres rencontres plus fugaces. J’ai pu discuter avec Sauce du difficile lien entre vie professionnelle et blogage (avant de l’abandonner aux mains d’un libéral très offensif dont j’ai oublié malheureusement le nom), ai été provoqué en duel par Authueil qui m’a titillé sur la grève du 29, ai tenté de comprendre comment Juan faisait pour faire 5 billets par jour et n’ai pas eu de réponse satisfaisante, ai découvert que M. Pingouin avait été élève dans le lycée dit difficile où j’enseigne (comme quoi, le pôle Nord n’est pas si loin de nous), ai à peine salué Eric et Denys (dont j'ai découvert le blog d’ailleurs).
Une tablée de blogueuses se trouvaient dans un coin. J’ai pu être présentée à Hypos et ai aperçu Quitterie, mais je n’ai pas eu l’occasion de leur poser la question de l’organisation de leur nouvelle page COZOP de blogs féminins : pourquoi Marc Vasseur, Nicolas et Juan y sont-ils en une ???
Enfin, comme je suis un blogueur ouvert, j’ai passé un moment avec quelques LHC, que je n’ai pas tous identifié, mais était là Rubin, Aurélien et LOmiG. La conversation a longtemps été consacrée à l’hebdomadaire Vendredi (Jacques Rosselin se trouvait au Pachyderme) et sur l’intérêt, pour les blogueurs, d’accepter d’y être publiés. Cette discussion m’a fait réfléchir, même si j’admets ne pas en avoir encore tiré de conclusion réelle, autant au plan des idées que sur mon plan personnel.
Bon, ce fut une bonne soirée, mais finalement assez calme pour une veille d’une grève d’une telle ampleur. Sans doute respections-nous une sorte de cessez-le-feu, entre gens distingués et de bonne composition.
Peut-être, le mois prochain, parviendrai-je enfin à convaincre Fabrice de se déplacer…