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vendredi 8 mars 2013

Les 11 questions du vendredi.

Malgré le fait que je ne blogue presque plus, voilà que je suis visé par une chaîne ! Bordel !

Bon, il faut répondre à onze questions. Allons-y :

1/ Alors, en weekend ? Oui, demain, mais en même temps, je suis en vacances, alors...
2 / Chien ou chat ? Plutôt chat. Les chiens, ça bave partout. Je me demande ce qu'ils donnent dans les lasagnes.
3/ Appréciez-vous cette presse spécialiste du foot ? Je n'y connais rien en foot, mais j'ai déjà eu So Foot entre les mains, et j'ai trouvé ce magasine plutôt bien fichu.
4/ Les verts, dont la seule préoccupation visible est de déranger le conseil constitutionnel pour demander à instaurer une parité homme – femme à la présidence des groupes parlementaires, sont-ils grotesques ou vont-ils sauver la patrie des droits de l’homme ? Les Verts sont surtout occupés à préserver leurs mandats électoraux...
5/ La dernière fois où vous avez mangé des lasagnes ? C'était le 29 novembre dernier (je sais, c'est précis) et c'était fait avec de la viande du boucher. Miam !!!
6/ Que penser des élections en Italie ? Que l'austérité suscite un sacré bordel...
7/ A-t-on le droit d’être réticent sur l’adoption d’enfants par des couples de même sexe sans être traité d’homophobe, et d’être opposé au droit de vote des étrangers sans être traité de raciste ? Je suis contre le droit de vote des étrangers mais pour l'adoption d'enfants par les couples homo. Après, tout dépend de la manière d'argumenter ses idées.
8/ Si on traitait une dame de « mi femme, mi cochonne », les féministes nous recommanderaient elles au Nouvel Obs pour faire sa une ? Vous pouvez répéter la question ?
9/ Bon, c’est qui Laurent Obertonne au final ? Je ne connais pas, mais vu le bouquin, cela ne va pas être ma tasse de thé.
10/ Quand est ce que Montebourg va quitter le gouvernement ? Pas avant les prochaines législatives.
11/ Ca vous branche, une escalope avec une belle salade ? De veau, pas de dinde SVP.
Ah, ça faisait longtemps que je n'avais pas répondu à une chaîne. Ouf...

samedi 22 septembre 2012

Le 30 septembre, on manifeste contre le TSCG, mais sans grand espoir...

La très grande majorité des Français semble se désintéresser totalement des votes que les députés et les sénateurs émettront dans quelques jours sur les différents traités européens négociés par Nicolas Sarkozy avec ses homologues européens. Pourtant, le débat sur le TCE avait passionné les foules en 2005. La raison en est simple : il n'y aura pas de référendum. La France signant chaque année des dizaines de traités, il est finalement assez naturel que nos concitoyens s'en fichent totalement.

Les conséquences seront pourtant fondamentales. Ces traités organisent une austérité perpétuelle et condamnent de fait toute politique autre que libérale. Il est toujours surprenant de voir à quel point les politiques de notre époque s'échinent à border les capacités d'action du peuple souverain...

Bon, pour commencer à débattre, il faut avant tout lire le texte, et cela tombe bien, parce que contrairement au TCE, le texte, quoiqu'aride, est court. Tu peux le trouver ici.

Y a-t-il là-dedans des points positifs ? Le seul que j'ai pu trouver est l'apparition de la notion de "déficit structurel" que les économistes keynésiens réclament depuis de nombreuses années pour améliorer le pacte de stabilité et de croissance. Cependant, ce terme n'est pas défini et, lorsque l'on sait ce que pensent les libéraux des dépenses structurels, il est à craindre que cette petite victoire soit vite vidée de son contenu. Pour moi, par exemple, les dépenses d'éducation correspondent à de l'investissement (puisque l'on produit du capital humain qui font augmenter le PIB et notre qualité de vie...) mais je suis bien certain que beaucoup y voient du structurel qui devrait vite fait aller au secteur privé.

Pour le reste, à part de la limitation de notre souveraineté nationale, je ne vois rien de positif. Comment accepter que le budget de la nation soit visé par des institutions non-élues ?

Après, reste que les moyens de s'y opposer sont faibles. Hollande n'a même pas évoqué cette question le 9 septembre à la télévision, tout en annonçant toutes les conséquences de cette signature. Il avait promis une renégociation qui n'a pas eu lieu. Pour le reste, il s'est assis sur ses promesses. Je n'en attendais de toute façon pas moins du PS qui continue sans relâche à soutenir sa ligne social-libérale.

Peut-on espérer faire craquer le gouvernement ? Il y a un vrai débat mais j'admets que je suis très sceptique, et ce pour plusieurs raisons :
  • En 2005, les Français ont voté "non" et un nouveau traité reprenant les grands principes l'a rapidement remplacé, sans que les médias et les politiques s'en offusquent.
  • Plusieurs députés PS et EE-LV voteront contre, mais avec les votes de la droite, le texte passera sans problème.
  • Malgré toute l'affection que je porte à Mélenchon, la manifestation du 30 septembre, à moins qu'elle soit énorme, n'aura aucun impact. D'ailleurs, les dirigeants du FdG n'y croient pas ; ils espèrent juste marquer des points pour plus tard...
 Dans le futur, on pourrait parfaitement espérer qu'un gouvernement français déterminé, à la tête de la deuxième puissance économique du continent et de la bientôt première puissance démographique, puisse envoyer paître la Commission Européenne et mener la politique qu'il souhaite. Par contre, je plains d'avance les petits pays...

Cet état d'esprit défaitiste, je dois bien l'admettre, ne m'empêchera pas d'aller manifester dimanche prochain, tout en oubliant pas que la vraie bataille a été perdue auparavant, lors des élections en particulier. Au moins cette manifestation nous permettra-t-elle de nous retrouver et d'entretenir notre moral...


lundi 28 février 2011

Quel objectif principal pour le système éducatif ? Préparons 2012.

Tiens, j'ai envie de lancer une chaîne.

A l'approche de l'élection présidentielle, mais aussi des cantonales (les départements construisent les collèges), l'avenir du système éducatif français est posé. Depuis 2002, la dépense d'éducation n'a cessé de diminuer dans notre pays et les résultats seraient en chute. En même temps, de nombreux discours ont été tenus par les politiques, souvent très contradictoires par ailleurs. Des missions multiples ont été attribuées à l'éducation sans qu'une ligne directrice claire émerge de ce magma.

D'autres acteurs s'expriment régulièrement sur le sujet, comme les syndicats de profs, les associations de parents, les organisations disciplinaires... Beaucoup d'avis autorisés qui ont le défaut de parler comme des initiés à des initiés. On peut se demander ce qu'en pense le citoyen moyen, qui ne sait rien de l'organisation administrative de l'Education nationale et de ses pendants privés, mais qui participe à ce système par ses contributions et par ses interventions à divers niveaux du système.

Bien évidemment, il m'est impossible d'interroger toute la population française, mais je peux au moins m'adresser à mes camarades de la blogosphère.

Certes, le blogueur politique est loin d'être un citoyen lambda, mais il a au moins le mérite de se demander de quoi la campagne présidentielle à venir va être faite.

Alors, je vous pose la question, chers camarades : quel doit être l'objectif principal du système éducatif français ?

Je passe la chaîne à :

Et puis, si tu es intéressé par la question, cher lecteur, n'hésite pas à la saisir.

Au travail !

samedi 13 novembre 2010

Aimons les libéraux, mais pas trop quand même.

Dans un billet récent, Cycee me demande ce que je pense du libéralisme et des libéraux. Ce terme est déjà très vaste, parce que, de plus en plus, nos amis libéraux ressemblent à de véritables trotskystes, allant de groupuscules en groupuscules, se déchirant sur des questions très particulières alors qu'ils feraient mieux de se demander comment faire pour sortir de leur splendide isolement.

Si tu es un habitué de ce blog, tu sais pourtant que je suis parmi ceux qui considèrent que les blogueurs libéraux sont des personnes de droite avec qui on peut discuter. Tu vas me dire, cher lecteur, que les libéraux ne sont pas tous de droite. C'est vrai, mais ceux qui trustent les hauts de la blogosphère le sont. Leur volonté de toujours dire que la gauche et la droite n'existent pas ne fait que confirmer cette lourde hypothèse. De toute façon, nos petits camarades libéraux ont bien plus soutenu Sarkozy que les autres candidats en 2007.

Pourtant, malgré cela, je me sens bien plus à mon aise avec un libéral, même libertarien, qu'avec un réactionnaire. Seuls les gaullistes peuvent être plus supportables, mais ils sont tellement peu nombreux qu'on se demande si on pourrait réunir une équipe de football de gaullistes.

Quelques petites choses me gênent quand même chez les libéraux français qui s'expriment sur la toile. Ils montrent une réelle porosité avec les thèses de l'extrême-droite et s’abîment souvent dans des sites internet réellement problématiques. Tant que les libéraux auront cette tendance, comment pourront-ils être crédibles dans leur recherche de la liberté ? Finalement, on a surtout l'impression que tout se résume, pour beaucoup d'entre eux, à savoir comment faire pour ne plus payer d'impôts, et le reste passe vite à la trappe.

Une autre question est pendante à leur sujet. Les libéraux semblent être aujourd'hui les derniers vrais idéologues, incapables d'une quelconque remise en question. Finalement, ils radotent dans leurs billets des phrases prédigérées qu'ils peuvent réutiliser dans chaque papier. Quelques exemples pour la route : "trop d'impôt tue l'impôt" ; "l'Etat est toujours moins efficace que le marché" ; "la concurrence, c'est génial" ; "le fonctionnaire est un fainéant" ; "en France, tout est de la faute des syndicats". Si tu vas tenter de discuter, tu te fais traiter de collectiviste et tout s'arrête là. C'est dommage, car cela démontre avant tout un appauvrissement de la réflexion politique. On dirait presque des campagnes de publicité...

Bon, maintenant, cher lecteur, je te conseille d'aller sur le classement politique du Wikio pour te faire ta propre idée.

Allez, je transmets la chaîne à Manuel, CSP, Homer, Gauche de Combat (pour l'obliger à faire des liens de complaisance, parce que c'est la journée de la gentillesse, hein ?) et Stef. Au boulot !

jeudi 4 novembre 2010

Le pire et le meilleur du gouvernement.

Inquiet de mon rythme de publication, le Faucon m'a demandé, à partir de ce blog, de citer le meilleur et le pire ministre du gouvernement actuel.

Pour moi, les deux questions sont difficiles. Trouver quelqu'un de bien dans cette triste équipe est un exercice délicat. Choisir le pire du pire l'est encore plus. Tiens, d'ailleurs, je voulais décerner la palme à Frédéric Lefebvre, avant de me rappeler qu'il n'est pas ministre. Pourtant, avec la pertinence de ses interventions, il ne déparerait pas le groupe.

Pour le pire, j'hésite entre Eric Besson et Brice Hortefeux. D'un côté, on trouve la figure du traître qui ne peut pas quitter ce gouvernement (sinon, sa carrière est fichue) et qui est obligé de faire tout et n'importe quoi. De l'autre, on trouve le meilleur élève du président, avec tout ce que cela implique... On aurait aussi pu citer Kouchner, l'homme des fausses démissions et des actions nulles (par l'impact, j'entends). Bon, pour faire un choix, je crois quand même que Besson tient la palme... Ah, mais non, j'oubliais Eric Woerth, dont on se demande, avec la batterie de casseroles qu'il traîne, ce qu'il peut bien faire encore là. Allez, le pire, ce sera lui.

Du côté des meilleurs, le premier nom qui m'est venu est celui de Bruno Le Maire, apparemment assez apprécié chez les agriculteurs, ce qui est un bon signe, et qui semble avoir compris qu'il fallait faire de la politique avec sobriété et pas de la communication avec grandiloquence. Je ne peux pas en dire autant de mon ministre. On pourrait aussi citer François Fillon, qui est parvenu à maintenir une haute popularité en ne faisant que peu de choses, à part tenter d'éteindre les incendies allumés par son cher président de la République.

Décidément, une chaîne bien peu réjouissante.

Allez, pour ne pas être le seul à m'enferrer là-dedans, je passe le relais au Mulhousien, au Bruxellois, au Tourangeau, au Varois et enfin, au mystérieux habitant de quelque part...

lundi 2 août 2010

La nationalité française, tu l'aimes ou tu la quittes.

Depuis le début de cette polémique sur le retour de la double-peine, et au-delà de la question de la constitutionnalité, il y a un problème de cohérence intellectuelle dans tout cela.

Personnellement, cher lecteur, je suis né français par ma mère, qui elle-même est française par ses deux parents. Si je me décidais à attaquer un représentant des forces de l'ordre, si l'on suit le discours du président, ma nationalité ne serait pas menacée.

Par contre, mon père, arrivé en France assez tardivement pour vivre avec ma mère, a acquis la nationalité par naturalisation. S'il attaquait un policier, il pourrait voir sa nationalité remise en cause.

Quelle est la différence entre nous deux ? Moi, par l'entier hasard de la naissance, je suis français. Je n'ai absolument aucun mérite, à part celui d'être le fils de ma mère. Cependant, j'aurais davantage de droits que mon père, pourtant français lui aussi, mais qui a fait la démarche de demander cette nationalité, parce que, au-delà de ma mère, il a aimé et aime la France.

Il n'y a aucune raison à cela, rigoureusement aucune. Si je canardais un policier, ce geste aurait exactement la même valeur que si mon père le faisait. Ce geste serait très grave, tout simplement, et il devrait être sanctionné, sévèrement.

Je ne me suis jamais demandé si je méritais ma nationalité. Je pourrais évidemment me justifier et m'expliquer ici, mais pourquoi ? Je n'ai aucune raison de le faire, parce qu'il s'agit d'un statut. Je pourrais être une ordure ou un citoyen-modèle, je l'aurais toujours, cette fichue nationalité.

Alors, tiens, j'ai envie de lancer une chaîne, ce soir, pour voir ce que mes camarades blogueurs pensent du sujet.

Je voudrais te demander, camarade : mérites-tu ta nationalité française ?

Pour être exhaustif, je vais tenter de viser l'ensemble du spectre politique, et je transmets le bâton à Juan, Nicolas, Eric, Rubin, Le Faucon (s'il a le moral), Manuel, GdeC, CC et LOmiG.

Je sais que c'est le mois d'août, mais allez, au boulot !

mardi 27 juillet 2010

Que ferais-je si je n'avais plus de blog ?

Voilà la lancinante question posée par le Faucon hier matin et à laquelle je vais devoir répondre.

De fait, la question est incongrue. En effet, je ne pourrais pas ne plus avoir de blog. On peut supposer que cet endroit ne disparaîtrait pas si je cessais de l'alimenter. C'est d'ailleurs une vraie question : que deviendront, dans le futur, tous ces textes jetés nonchalamment sur internet ? Sont-ils éternels ? Seront-ils un jour écrasés dans la masse des données disponibles sur nos réseaux ? Poursuivront-ils une carrière, ressurgissant parfois dans le Google du futur ? Seront-ils tout simplement supprimés par nos fournisseurs d'accès une fois une certaine période d'inactivité écoulée ?

La question porte donc sur le fait de savoir ce que je ferais si je cessais d'alimenter mes blogs. Lourde question, car, si j'ai eu récemment des périodes de relâche, je n'ai pas encore réellement envisagé de cesser le blogage.

Cependant, ma vie est bien remplie. Je suppose que ce vide se remplirait très rapidement. Je ne sais ce que je ferais, mais je ferais sans doute quelque chose. L'inactivité n'a malheureusement jamais été vraiment mon fort...

On pourrait cependant se demander s'il est rassurant de passer autant de temps devant son ordinateur plutôt que de faire autre chose. Lourde question, celle-là aussi, que je poserai un jour dans une chaîne, tiens.

En attendant, je refile celle-là à Cycee, Donjipez, Rébus, Nefisa et Nicolas.

vendredi 28 mai 2010

La chaîne des animaux.

Ayant été très pris dernièrement et ayant préféré me consacrer à des sujets assez sérieux, j'ai plusieurs chaînes de retard. Je n'ai même pas encore achevé le rapport de la Cour des Comptes sur l'éducation, qu'il va falloir que termine.

En attendant, voici donc une petite chaîne envoyée par Gaël, à laquelle je vais répondre cette fois-ci. Elle concerne les moeurs animalières des blogueurs.

Avez-vous des chiens ou chats ? Si oui combien et éventuellement quelle est leur race ?

Non, certainement pas. J'ai eu quelques animaux domestiques étant gamin, mais je n'ai jamais vraiment aimé ça. Chaque espèce demande des soins particuliers sans que je puisse y voir un réel intérêt. Certes, un chien vous marque de l'affection lorsque vous rentrez du boulot, un chat vient miauler quand il a faim, mais après...

Un seul avantage pour moi : un animal domestique apprend à un enfant à être responsable, mais cela veut dire pour l'adulte de suivre ce qui se passe, pour éviter à la pauvre bête de souffrir considérablement.

Malheureusement, la Privilégiée veut absolument un chat, et vu que, lors de notre futur déménagement, nous allons gagner de la surface, je crains de ne pouvoir réellement y échapper.

Bon, je passe le relais à Manu, Polluxe, Mtislav, Ink et Pat.

samedi 22 mai 2010

La chaîne des habitudes du blogueur.

Cela fait longtemps que je ne m'étais pas fait taguer. Voici donc une chaîne, qui traîne depuis longtemps sur le net, et qui m'est adressé par Homer. Elle concerne la manière de travailler du blogueur.

Voici mes réponses :

Question 1 : Qu’est-ce qui vous inspire : des lectures, des situations de la vie quotidienne ?

Les deux, mon général ! Étant un lecteur régulier de journaux, j'y trouve une source réelle d'inspiration. Je m'appuie aussi sur des histoires de ma vie quotidienne, les billets des autres ou sur les radios et les télévisions. Pour les billets "Éducation", les publications syndicales et les sites spécialisés complètent admirablement ce panel.

Question 2 : Qu’est-ce qui déclenche l’acte ?

L'envie... Elle vient de plusieurs manières, soit par agacement, soit par envie de faire partager quelque chose de joyeux. Je m'impose de moins en moins souvent un quota d'articles, ce qui était le cas dans mes premiers temps.

Question 3 : A quels moments de la journée le faites-vous ? De quels endroits ?

Les jours où je ne suis pas au lycée, c'est quand je pense avoir un sujet potable et que j'ai un peu de temps. Les jours où je suis au lycée, c'est le matin ou le soir, car j'évite vraiment de bloguer du boulot, les ordinateurs présents sur place étant visibles par tous.

Question 4 : Comment et où vous installez-vous ? Quel est votre environnement ?

Dans la plupart des cas, je suis simplement à mon bureau, chez moi. J'ai aussi la chance d'avoir un petit portable qui me permet d'aller bloguer ailleurs, souvent à la terrasse de cafés parisiens ou provinciaux. Les bistros restent de véritables mines pour trouver des thèmes de billets.

Question 5 : Quels outils utilisez-vous pour écrire (un traitement de textes ou directement dans votre éditeur de billets ?)

Cela a varié. Au départ, j'écrivais directement sous Blogger. Il y a un an, je me suis mis à utiliser Word et/ou Open Office, mais ces deux derniers mois, je suis revenu à l'écriture directe sur le blog.

Question 6 : Faites-vous beaucoup de recherches ? Rédigez-vous beaucoup de brouillons ou d’articles que vous ne publierez pas ?

Je ne commence un article que quand je suis sûr d'aller au bout. Les recherches éventuelles sont donc faites avant. Je réalise toujours un brouillon et je le laisse reposer, sauf sur un billet léger comme celui-ci. De plus, la Privilégiée a souvent la gentillesse de m'écouter déblatérer sur mes billets et de me donner de judicieux conseils.

Question 7 : Écrivez-vous en prenant votre temps ou avec une certaine frénésie ?

Cela dépend vraiment des billets, des thèmes, de mon état physique et mental... Il n'y a aucune règle sur ce point.

Allez, je tague Rubin, June Prune, Donjipez, Jacques, Dagrouik et Luciamel pour poursuivre le travail, s'ils le veulent bien.

lundi 12 avril 2010

La chaîne des bondieuseries.

Pour me punir d'un article commis hier, le Faucon m'a envoyé une chaîne terriblement pénible pour un laïc agnostique comme moi. Alors, on va la prendre sur le ton de l'humour et essayer de la résoudre le mieux possible.

Il s'agit de répondre à quelques questions simples.

1. Voteriez vous pour Dieu s'il se présentait à la présidentielle ?

Dieu a déjà dirigé et on peut voir le résultat. Ce qui est sûr, c'est que son bilan est négatif globalement, et qu'il est hors de question qu'il revienne aux affaires. Je préfère encore que Jospin fasse son come-back !

2. Jésus se présente à votre porte, il est a. Avec des chaussures de ville b. une paire de All Stars c. Pieds Nus d. Autre, Précisez.

J'espère que Jésus ne se présentera pas à ma porte, car je lui dirai ma façon de penser, nom de Dieu !

3. Comment éviter que l'église catholique ne se radicalise devant tant d'attaques ?

L'Église en a vu d'autres. Après les conciles de Nicée et de Chalcédoine, le concile de Trente, les révolutions du XVIIIe siècle et du XIXe siècle et la chute du nombre de croyants dans les pays développés, elle a déjà eu de quoi s'en faire. La seule chose qu'on pourrait lui demander, c'est de ne pas entraver l'action de la justice quand un prêtre est impliqué dans une affaire, quelle qu'elle soit. Pour le reste...

4. Si Lucifer était une personne, à qui ressemblerait-il ?

Par définition, Lucifer change d'image quand il le souhaite. On peut toujours se rassurer en se disant que le diable n'existe que par la volonté de Dieu. C'est donc aussi le cas des affaires touchant l'Église...

Bon, allez, passons notre bâton de pèlerin à Manuel, à Rubin qui, dans ses nouvelles fonctions, trouvera sûrement drôle de parler de l'Église, à Corto74 et à DPP. Et que Dieu vous garde !

samedi 20 mars 2010

La chaîne à remonter le temps.

Cher lecteur, je suis invité par l'aimable Homer à répondre à une chaîne. Encore une, vas-tu m'asséner agacé par tes lectures récentes ici. Oui, mais lorsqu'un éminent blogueur du Nord me demande de répondre à une chaîne du leader de la réaction numérique, comment ne pas y répondre ? Il est d'ailleurs à noter que Manuel, devenu de plus en plus fan du dit-Goux, n'a pas encore rempli son devoir.

Que faire d'une machine à remonter le temps ? D'ores et déjà, il faut imaginer que si une machine peut le remonter, elle doit bien pouvoir le descendre, et cette descente-là, je ne la ferai pas. Pourquoi ? Parce que mon premier réflexe serait de tenter de pirater l'état civil pour connaître la date de ma propre mort. Etrange désir, non ? N'empêche que, voulant profiter de la vie et ne souhaitant pas connaître le moment de la triste échéance, je ne souhaiterais pour rien au monde en savoir plus, sauf à faire un saut suffisamment lointain pour que rien de ma vie ne subsiste dans la mémoire des contemporains.

Et dans l'autre sens ? Damned... Comme tu le sais, lecteur habitué de ces pages, j'ai eu la joie, dans ma vie estudiantine, de me passionner pour l'histoire. Aller dans le passé, pour moi, ne serait pas en utiliser une machine express à un seul arrêt, mais plutôt un omnibus s'arrêtant tous les ans pour voir un peu ce qui pouvait bien s'y passer. Cet omnibus, en plus, ne pourrait simplement suivre une ligne droite temporelle ; il devrait voyager dans l'espace et m'emmener au Japon, en Chine, en Afrique, dans les empires sud-américains... Je crains que mon propre corps ne tienne pas suffisamment pour me permettre de voir tous ceux, toutes celles et tous les lieux que je souhaiterais...

Imaginons que Didier soit plus restrictif et ne nous propose qu'un seul arrêt. Dans ce cas, je crois que je me rendrais en Nouvelle-France, dans les années 1730, une des rares périodes de paix de l'époque. Ayant travaillé longuement sur cette zone durant mes recherches, je voudrais simplement voir le petit bourg de Montréal, ses clochers, ses palissades, son marché indien, cette étonnante société métissée mais coloniale qui se dérobe aux yeux des historiens. Et peut-être, en remontant un peu dans le temps (je sors déjà des règles), croiser Samuel de Champlain sur les bords du Saint-Laurent.

Bon, puisqu'il faut transmettre le bâton, taguons Aymeric Pontier, Poison-social, CSP (qui sera sans doute heureux de traiter une chaîne de Didier), Rébus et Lnk.

PS : comme j'ai été un peu absent de la blogosphère ces derniers jours, j'en profite pour souhaiter à Didier un joyeux anniversaire, avec un jour de retard, ne pouvant remonter le temps pour le faire au bon moment.

mardi 16 mars 2010

samedi 13 mars 2010

Mon avis sur le microcrédit : tag difficile.

Il y a quelques jours, le flamboyant Mtislav me demandait mon opinion concernant la microfinance, et donc le microcrédit. Il s'appuyait sur le site Veecus, qui propose à des personnes disposant de réserves financières de prêter à des entrepreneurs du Sud n'ayant besoin que de très faibles capitaux.

Le microcrédit s'appuie sur les travaux de Mohammad Yunus, qui a théorisé et mis en application ce principe à travers sa propre entreprise, la Grameen Bank.

Il est difficile pour quelqu'un comme moi, qui n'ait qu'une formation d'histoire économique, et pas d'économie, de me lancer sur ces sujets. J'ai toujours ressenti une certaine gêne en écoutant ou en lisant Yunus, parce qu'il considère que le microcrédit permettrait de suppléer des États trop oppressants dans le monde économique. Si l'on suit le raisonnement, on se rend compte que Yunus imagine qu'en faisant des pauvres des entrepreneurs, qui valorisent un investissement, on pourrait se débarrasser des systèmes de redistribution.

Et tout cela, bien sûr, se ferait au bénéfice des personnes ayant des fonds, soit en priorité les habitants des pays riches, et en priorité les habitants les plus aisés des pays riches eux-mêmes. Car, même si Veecus ne demande apparemment pas d'intérêt aux emprunteurs, il est bien évident qu'on pourrait parfaitement demander des taux d'intérêt assez élevés, d'autant plus que le capital prêté est faible. Par exemple, comment rémunérer la banque si on fait un taux d'intérêt de 3% en prêtant 20 € ?

Maintenant, je considère que le crédit est indispensable à l'économie. Tant qu'il vise à lancer une activité ou à acquérir un bien important et qu'il ne vise pas à assurer un fonctionnement, que ce soit pour un État, pour une entreprise ou pour un ménage, tout va bien. C'est lorsqu'il permet à de nombreux acteurs de la société de fonctionner qu'il devient très dangereux...

Attendons donc de voir si cela a des effets positifs. Il faut se laisser le temps de l'évaluation.

mercredi 10 mars 2010

La chaîne du "qu'est-ce que tu fais donc pour ta soirée électorale dimanche soir, dis donc ?"

Christophe me demande ce que je vais faire de ma soirée de dimanche. Pourquoi dimanche particulièrement, cher lecteur ? Si ce Christophe veut ton emploi du temps, il n'a qu'à t'envoyer un mail. Certes, mais dimanche, c'est spécial : c'est soirée électorale !

Ah, j'adore les soirées électorales. Généralement, je participe au dépouillement. Ce cérémonial électoral me semble fondamental, et j'espère ne jamais avoir à supporter un bureau de vote équipé de machines à voter. L'ambiance est toujours très particulière. Il y a tous les militants des partis qui vous encerclent et qui vérifient, avec une grande attention, que vous n'êtes pas en train de bourrer les urnes. Si les trois autres personnes avec qui vous êtes à table sont sympathiques, on passe un bon moment. Ensuite, on se rend au bureau central pour entendre les résultats de toute la commune, tout en interrogeant ses voisins sur les résultats nationaux. Avec les téléphones internet, maintenant, on peut tout faire et tout suivre en même temps.

Si l'on ne me demande pas de dépouiller (mais le président de mon bureau me connaît, cela risque de ne pas rater), je reste généralement devant mon écran de télévision à écouter les hommes politiques dire n'importe quoi. Ce qui m'intéresse le plus est l'évolution des résultats. Je cherche d'abord à avoir les résultats des villes ou des endroits que j'aime particulièrement en France. Pour le reste, je m'intéresse à des endroits symboliques, et dimanche, l'Île-de-France aura toute mon attention.

Je me coucherai sans doute au moment où les télévisions rendront l'antenne, même si je dois me lever tôt le lendemain...

Bon, comme il faut poursuivre la chaîne, je vais taguer Homer, Jacques, Le Pingouin, Careagit et Némo. Que ferez-vous de votre dimanche soir ?

vendredi 26 février 2010

Damned, mon gosse vote à droite !

Seb, que je détrousse habilement pour vivre comme un privilégié, me demande ce que je ferais si mon gosse ne votait pas comme moi.

Cette chaîne est intéressante. J'avais lancé l'été dernier une chaîne sur la capacité de chacun à supporter un conjoint d'opinion différente. Dans ce cas, on a l'avantage de pouvoir choisir avec qui on construit sa famille et avec qui on choisit de faire des enfants. Par contre, les enfants, on les a et on ne peut les changer. Il faut donc supporter leurs choix.

Finalement, ce qui comptera pour moi, le jour où je serai face à mon enfant, sera de transmettre, non pas forcément un ancrage politique prononcé mais une série de valeurs que j'estime importante : le respect des droits de l'homme, le respect des opinions différentes de la sienne, l'envie de s'intéresser à la chose publique, pas seulement comme le font les grands médias mais avec un véritable esprit pointilleux et critique, l'envie de participer au débat démocratique en argumentant sa pensée, le sens de la responsabilité, de l'engagement et du poids des paroles.

Après, s'il est de droite, qu'importe ! Ce qui compte, ce sont les valeurs.

Par contre, je pense que j'aurai nettement plus de mal si mon enfant s'oriente vers des valeurs différentes, devient intolérant, rejette la démocratie, choisit des idéologies totalitaires, se vautre dans la xénophobie ou le racisme. Dans ce cas, le combat idéologique sera prégnant, et rien ne m'obligera à supporter ses discours à table tous les dimanches midis.

Bon, il faut maintenant transmettre la chaîne. Juan a déjà tagué beaucoup de monde. Je propose donc au Faucon, à Yann Savidan, à Jacques, au Crapaud de la mare du Sud et à Suzanne. Je tague aussi Fabrice et Manuel qui arrêteront peut-être de parler des gamins des autres pour parler des leurs.

mercredi 10 février 2010

La chaîne des régionales de 2010.

Il m'arrive une aventure bien étonnante. Il y a quelques jours, j'ai lancé une chaîne pour connaître les positions des blogueurs politiques sur les futures élections régionales. Et voilà que, deux billets plus loin, la chaîne me retombe dessus, avec un lien vers ce blog. Comme quoi, malgré tous les liens que je fais, il ne semble pas clair à plusieurs lecteurs que je participe à deux blogs : Avec nos gueules..., avec Manuel et Fabrice, et ce blog où j'ai le plaisir d'être seul.

Cependant, considérant que le principe est intéressant, je vais donc me soumettre à ma propre chaîne. Voici donc mes réponses aux trois questions posées :

Voterez-vous lors des élections régionales ? Merci de justifier votre réponse.

A cette question, la réponse est oui, totalement. J'ai atteint ma majorité en 1995 et je n'ai jamais loupé un seul scrutin. Les présidents de bureau de vote le savent bien : je me retrouve souvent au dépouillement, et j'ai même réussi à convertir la Privilégiée à cette pratique que j'affectionne particulièrement. C'est tout un cérémonial démocratique, et je préfère largement sentir l'ambiance d'un bureau de vote que regarder les hommes politiques dire n'importe quoi dans les débats post-20 heures.

Si oui, savez-vous déjà pour qui vous voteriez au premier tour ? Pourquoi ?

J'admets que je ne suis pas encore décidé, et je vais encore changer d'avis douze fois. Pour le moment, je m'oriente vers le Front de Gauche, trouvant intéressant que ce parti soit le seul à gauche à s'intéresser à l'éducation. Cependant, rien n'est décidé.

Avez-vous une idée de vote pour le second tour ?

Je voterai pour la liste qui sera face à celle de l'UMP. Mon objectif est clair : faire battre le parti au pouvoir partout où c'est possible.

Comme de juste, je transfère la chaîne à Dr No, Gaël, Marie-Georges Profonde, Nicolas et Hervé Torchet. Au boulot, camarades !

jeudi 21 janvier 2010

Que proposeriez-vous si la démocratie directe existait en France ?

Voici donc la seconde chaîne du jour, postée par LOmiG aujourd'hui, qui s'est adressé à Nicolas, mais aussi à plusieurs blogueurs libéraux et de droite.

La question consiste à citer une question que nous souhaiterions poser aux électeurs français si la démocratie existait vraiment dans ce pays.

Soit ! Ne voulant pourtant pas ressusciter la guerre scolaire, je poserai la question suivante :

"Acceptez-vous que l'État et les collectivités territoriales cessent de subventionner les écoles privées et se consacrent uniquement au service public d'éducation ?"

Bien évidemment, il ne s'agit pas pour moi d'interdire la création d'écoles privées, mais de permettre à l'État de s'occuper de sa réelle mission (fournir un service public) avec utilisation de l'impôt pour cela, et de signifier aux familles souhaitant aller dans le privé qu'elles devront l'assumer de leur poche tout en continuant à payer le service public d'éducation.

Ah, je sais qu'avec ça, je vais me faire des amis.

En attendant, je transmets la chaîne à Manuel, Fabrice, Eric, Peuples, ÇaRéagit et Reversus.

PS : à noter cette intéressante réponse du Coucou.

Une chaîne sur ce que doit être le prof.

Aujourd'hui, je voulais faire un billet sur la grève du jour et un autre sur le démarrage calamiteux de la discussion sur les retraites. Las... D'abord par le sentiment d'échec qui ressort de cette journée, ensuite par la fatigue d'une journée de réunions diverses et de manifestation.

Aussi, comme j'ai deux chaînes de retard, je vais en profiter pour me soumettre, à nouveau, au jeu.

Cette première chaîne a été lancée par June Prune concernant les profs, à travers quelques questions auxquelles je vais tenter de répondre :

A. Un "bon prof" en 5 mots

A cette première question, je vais reprendre un extrait d'un commentaire que j'avais laissé chez l'Hérétique suite à un de ses billets sur le frère Cohn-Bendit. Un bon prof est équitable, respectueux avec un sens de la justice, bienveillant, tout cela appliqué avec de la fermeté, de la patience et de la pédagogie.

B. Ce que les profs devraient apprendre

Tout ! Je ne suis pas de ces personnes qui croient que certaines compétences sont innées. Un prof doit évidemment acquérir son savoir disciplinaire, et le maintenir en état, mais aussi développer des compétences pédagogiques tout au long de sa carrière. Pour cela, il est nécessaire de construire (puisqu'il faudra la reconstruire, du fait de la suppression des IUFM) une véritable formation professionnelle.

C. Pour faire un prof... ce qui s'apprend, ce qui ne s'apprend pas

Cette question se répète un peu par rapport à la question précédente. Après, reste la personnalité de chacun et la façon dont il va adapter son enseignement.

D. Taggez 3 personnes

Eh bien, je vais tagger trois personnes qui se consacrent peu aux questions éducatives d'habitude : cela les changera et les obligera à réfléchir à leur passé d'élèves. Allons-y pour Olympe, Nemo et Disparitus.

vendredi 4 décembre 2009

La chaîne du redoublement : résultats.

Cher lecteur, aujourd'hui, j'ai une journée très longue, et je n'aurai pas le temps de faire un de mes habituels longs billets.

Malgré tout, voici un peu de lecture. Suite au lancement de la réforme des lycées, j'avais lancé une chaîne sur la question fatidique du redoublement. Onze blogueurs se sont investis dans des billets sur la question.

Tu pourras découvrir leurs opinions ici :

 La chaîne du redoublement. 

Si jamais j'ai loupé ton billet sur le sujet, cher camarade blogueur, n'hésite pas à me le faire savoir. Je te rajouterai dans la perle.

Bientôt, mes analyses et réactions à toutes ces contributions.

mercredi 2 décembre 2009

La chaîne de la phrase synthétique.

Tiens, alors que le nouveau système du Wikio devrait nous amener à ne plus faire de chaîne, voila que LOmiG me linke dans une chaîne visant à me faire m'exprimer, en une phrase, sur quelques concepts-phares des débats politiques libéraux actuels. Comme je trouve l'idée intéressante pour mes lecteurs, je me lance donc. Il ne s'agit pas, bien sûr, de donner les définitions académiques de ces termes, mais de donner des visions totalement subjectives et parfois provocatrices.

Sur les lois : la loi est à respecter si elle est d'essence démocratique, c'est-à-dire adoptée par des représentants démocratiquement élus ou par référendum, mais en tant que citoyen, nous nous devons de la critiquer et de réfléchir sur elle en permanence.

Sur les médias : vecteur indispensable de la démocratie, mais très souvent tenus par des coteries qui en font bon usage, pour leurs propres intérêts…

Sur la religion : système de pensée issu du passé, visant à expliquer le monde mais de manière absolue, et qui, dans une saine démocratie, ne devrait pas avoir d'influence sur le débat public et devrait rester cantonné à la sphère privée.

Sur la démocratie : système politique qui permet d'éviter la violence entre les différents groupes composant la société, et qui reste performant tant que tous les citoyens estiment avoir une influence sur l'évolution des politiques mises en œuvre par le gouvernement. La démocratie n'est pas liée à un système économique ni à une organisation de la société particulière.

Sur la violence : n'est pas acceptable dans une démocratie sauf en cas de légitime défense, y compris pour les forces de police et les forces armées.

Sur l'islam : voir le point sur la religion.

Sur l'Etat : cette institution est un moyen d'organiser notre communauté de vie, qui obéit à ceux qui le dirigent. Il est donc neutre (ni mauvais ni bon par nature) et illustre la pensée de ceux qui sont à son sommet.

Sur tout autre sujet (un seul) que vous estimez digne d'être traité (en une phrase)

Sur le libéralisme : système de pensée visant à se méfier systématiquement de l'Etat, sauf quand il intervient pour défendre les intérêts des libéraux eux-mêmes.

Bon, je fais passer le bébé à Corto74, Manuel et Fabrice, Mtislav, Gaël, Dorham et Reversus. Au travail !

PS : au passage, cher lecteur, je te signale cet excellent billet de Julien sur la situation suisse, avec ses minarets. Si tu veux faire la chaîne, camarade, n'hésite pas.