En tant qu'enseignant, me voici un privilégié dans ce beau pays qu'est la France. J'ai toujours rêvé, du haut de ma colline, de m'adresser au bon peuple. Voilà qui est fait.
dimanche 26 septembre 2010
Chacun son tour ! Sabrons les syndicats.
samedi 25 septembre 2010
Les retraites, cela fait réfléchir, un peu...
jeudi 23 septembre 2010
Il y a quand même un moment où il faut s'engager, bordel !
mercredi 22 septembre 2010
La fin des recteurs professeurs d'université : c'est fait.
En clair, 20% des recteurs seront, dans un futur très proches, des administrateurs civils.
Cette évolution est passionnante à plus d'un titre. Elle marque d'abord la volonté du pouvoir de ramener l'Education dans une certaine normalité, alors que, depuis l'Empire, l'existence du recteur, nommé par le prince mais indépendant du reste de l'administration, marquait le côté extraordinaire du système éducatif.
Surtout, le gouvernement vient de couper, de fait, la tutelle que l'université et ses chercheurs pouvaient avoir sur le primaire et le secondaire. Or, le système français, en mettant traditionnellement en avant la maîtrise de leurs disciplines par les enseignants, impliquaient un lien très fort entre recherche et enseignement pour les enfants. Nous sommes, en théorie, chargés de vulgariser la connaissance scientifique, et pas seulement de dire à nos chères têtes blondes ce que le pouvoir souhaite.
Au-delà du symbole très fort représenté par cette décision, Sarkozy et Chatel marquent leur défiance à l'égard de l'université et de ses membres. C'est le cas de nombreux membres de nos élites qui sont passés par les grandes écoles (vive le système élitiste français !) et qui méprisent les universitaires.
C'est d'autant plus étonnant que les recteurs, malgré tout, sont bien souvent aux ordres du pouvoir, rien que pour espérer une promotion. Pas besoin d'une telle réforme pour s'assurer le contrôle de la hiérarchie de l'Education nationale...
mardi 21 septembre 2010
Le 23 septembre, on manifeste.
Bonne manif ! Si jamais, cher lecteur, tu es dans le cortège, envoie-moi un twitt et on ira boire un verre de punch à la cégète !
Dépt. | Initiative |
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ILE de FRANCE | Manifestation 13h Paris de Bastille vers Denfert Rochereau (2 parcours envisagés) . |
004 - ALPES de HAUTE PROVENCE | A l’appel de l’intersyndicale des Alpes de Haute Provence CGT, CFDT, FO, Solidaires, FSU du mardi 14 septembre 11h : Samedi 18 septembre : distribution du tract de l’intersyndicale pour préparer le 23 sur les marchés de Digne, Manosque, Sisteron, Château Arnoux. Jeudi 23 septembre : manifestations à Digne Place du marché et Manosque porte Saunerie Rendez vous 11h. à partir de 14h30 des assemblées générales et débats sur la suite mouvement sont organiseés à Digne (salle Abbé FERAUD) , Manosque et Château Arnoux. A partir du 23 Septembre l’intersyndicale appelle à la grève reconductible. |
005 - HAUTES ALPES | Rassemblement et manifestation 10h30 Rond Point du Cèdre GAP à l’appel de l’Intersyndicale interprofesionnelle CFDT, CFE CGC, CFTC, CGT, FO, FFSU, Solidaires. |
006 - ALPES MARITIMES | Manifestation à Nice, 10h00, Place masséna à l’appel de : CGT, CFDT, CFTC, CGC, FO, UNSA Solidaires, FED, UNEF, AUTONOME DES POMPIERS, FSU. |
007 - ARDECHE | Manifestation unitaire départementale Unanimité syndicale, Fo compris. Privas Préfecture 10h 30 AG unitaire intersyndicale Education Nat 9h Maison des syndicats à Privas pour décisions sur suites au mouvement et appel intersyndical pour AG sur lieux de travail Manifs locales à 14h à Aubenas et Annonay suivies d’AG Education Nat comme à Privas. |
008 - ARDENNES | Manifestation départementale à Charleville-Mézières 13h : rassemblement au Parc des Expositions 13h30 : Prises de parole 14h : manifestation Parc des Expositions-Préfecture par la voie rapide. Possiblité de restauration au Parc des Expositions à partir de 12h30. |
009 - ARIEGE | 10h : rassemblement à Foix (Haut Villote) puis manifestation (CGT, CFDT, CGC, FO, Solidaires, UNSA, FSU) , vers 12h : Maison des associations : repas en commun proposé par FSU ; 13h30 AG FSU ouverte à tous pour discuter des suites du mouvement... ). |
010 - AUBE | Rendez vous 13h 30 Place de l’hotel de ville de Troyes. |
011 - AUDE | Carcassonne : 9h30 au Square André Chénier, Narbonne : 10h Parvis du Théâtre (Pont de l’Avenir) . |
012 - AVEYRON | A l’appel de CGT-CFDT-FSU-Solidaires-UNSA-FO-CFTC-CGC, Rodez, 12h30 Bourran pique-nique festif, manifestation à partir de 14h à Bourran. |
013 - BOUCHES DU RHONE | Manifestation à Marseille à 10h30 au Vieux-Port manifestation à Arles. |
014 - CALVADOS | Manifestation unitaire interprofessionnelle des 8 organisations syndicales (même appel, même plateforme, même banderole) : 10h30 Place St Pierre à Caen 10h30 Place Miterrand à Lisieux 17h porte Horloge à Vire. |
019 - CORREZE | Comme pour le 7, 3 manifestations à l’appel de l’interpro 19 (FO non signataire mais appelle à manifester au fond... ) Brive : 10h Place Thiers Tulle : 15h La Gare Ussel : 15h Place de la République. |
024 - DORDOGNE | 3 manifestations, toutes à 17h. 30 Périgueux : Palais de Justice Bergerac : Palais de Justice Sarlat : Place de la grande Rigaudie. |
025 - DOUBS | Besançon : 14h Place de la Révolution Montbéliard : 14h Pied des gouttes (rond point du Mac Do) Pontarlier : 17h30 Place d’Arçon. |
026 - DROME | Manifestation départementale à Valence. Rassemblement à 14h30 au Champ de Mars. |
027 - EURE | Manifestation départementale à 14h Gare SNCF d’Evreux à l’appel de FSU, CGT, CFDT, FO, UNSA, CFTC, Solidaires. |
028 - EURE et LOIR | Manifestation départementale unitaire 10h Place des Epars à Chartres AG FSU 14h30 au local FSU 28 à Champhol manifestation Nogent le Rotrou 17h30 Place du 11 août. |
029 - FINISTERE | Quatre manifestations à 10h30 à : Brest, Quimper, Morlaix et Quimperlé. |
620 - CORSE DU SUD | Manifestations unitaires : Ajaccio, 10h carrefour Préfecture Place du Diamant, Porto-Vecchio, 10h30 Place de la Mairie. |
030 - GARD | Manifestation départementale unitaire, à l’appel de FSU, CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, UNSA, départ 15h devant la Préfecture de Nîmes. FO et Solidaires seront également dans la manif. manifestation unitaire à Alès, départ 10h, devant le lycée Jean-Baptiste Dumas manifestation unitaire à Bagnols, Cèze, départ 10h devant La Poste manifestation unitaire à Uzès, départ 10h à l’Esplanade. |
031 - HAUTE GARONNE | Manifestation unitaire interprofessionnelle à l’appel des UD CGT, FO, CFDT, CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires à 9h30 à Toulouse Allées Charles de Fitte (Rendez-vous FSU, rond-point Fer à Cheval) ; à Saint-Gaudens à 15h Place Jean Jaurès. AG Education, Enseignement supérieur, Recherche à 14h30 à Toulouse salle Barcelone. |
034 - HERAULT | Manifestation à Montpellier RDV 14h 30 sur les rives du Lez, départ 15h, fin du cortège esplanade du Corum. |
035 - ILLE et VILAINE | 4 manifestations : A Rennes 11h avenue Janvier. A St-Malo 11h Place de l’ancienne gare A Fougères 17h30 devant la Sous Préfecture A Redon 17h devant la Sous Préfecture. |
038 - ISERE | Manifestations géantes 10h : cours Jean Jaurès à Grenoble, parking Diederich à Bourgoin, gare Sncf à La Tour du Pin, Place de la République à Rousillon. 14h30 : champ de Mars à Vienne. |
040 - LANDES | Mercredi 22 septembre au soir : auberge espagnole pour nos retraites avec animation musicale Place Saint Roch à Mont de Marsan. Jeudi 23 septembre : grande manifestation avec un départ à 10h30 des arènes de Mont de Marsan avec concert et AG (unitaire si possible) . |
042 - LOIRE | Manifestations Saint-Étienne, départ de Châteaucreux à 10h15 Roanne départ de la Bourse du travail à 10h15. |
044 - LOIRE ATLANTIQUE | Manifestation, s à 14h30 à Nantes, St Nazaire, Châteaubriant, Ancenis avec un intersyndicale sans FO (les 7 autres et UNEF, UNL, et le SEN syndicat des étudiants nantais. |
045 - LOIRET | Manifestations unitaires dans le Loiret CGT CFDT FO CFTC UNSA FSU Solidaires Orléans Place du Martroi Montargis Place du Pâtis Gien place de la Victoire (champ de foire) à 10h30. |
046 - LOT | Cahors : manifestation à 14h30, départ Place F Mitterrand Figeac : manifestation à 14h30, départ devant le lycée Champollion. |
048 - LOZERE | 20/09 Distribution de tracts le lundi midi aux rond-points, 23/09 rassemblement à 10h et manifestation avec prises de paroles des différentes organisations syndicales, animations impulsées par la FSU... |
049 - MAINE et LOIRE | Angers : AG Education à 9h00 Bourse du travail Place Imbach. Manifestations unitaires : 10h30 Angers Place Leclerc, Cholet Place Travot, Saumur Place de la Mairie. 17h00 Segré Place du port. |
051 - MARNE | Reims Chalons Epernay Vitry manifestations à 10h. |
055 - MEUSE | Le 23 : manifestation à Verdun 10h parking du 8mai manifestation à Bar le Duc 14h30 Place de La Gare rassemblement à Commercy 10h Place du chateau. |
057 - MOSELLE | Manifestation unitaire départ 14h30 Place de La Gare Metz. |
058 - NIEVRE | Manifestations à 16h : au départ de la Bourse du travail de Nevers et de La Poste de Cosne sur Loire. |
059 - NORD | Manifestation régionale à Lille 14h30, Porte de Paris La FSU met en place des bus : voir site départemental. |
060 - OISE | Les organisations syndicales CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE, CGC, FSU et UNSA de l’Oise appellent les salariés actifs, du privé et du public, les retraités, les privés d’emploi à manifester massivement dans trois villes du département le 23 septembre : Compiègne 10h00 Cours Guynemer Creil 10h00 Place Carnot Beauvais 14h30 Jeu de Paume (manifestation départementale) LA FSU invite les personnels à venir débattre le 23 septembre : Assemblée générale, 17h30, Beauvais à l’Amphithéâtre de l’ Espace du Pré Martinet, rue du Pré Martinet. |
061 - ORNE | Manifestation départementale Alençon 11h Rond-point du lycée Alain et des organisations agricoles (Boulevard Mézeray) à l’appel de : CFDT, CFTG, CGT, FSU, FO, Solidaires, UNSA. Autres manifestations en fin d’après-midi : Flers, Argentan, L’Aigle. |
062 - PAS de Calais | Manifestations à : -Arras, 10h, Place de La Gare -Béthune, 9h30, Maison des associations, Route de Lille. -Boulogne, 9h30, quai Gambetta -Calais : 9h Hôtel de Ville. |
063 - PUY de DOME | FSU, CGT, CFDT, UNSA, CFTC, CFE-CGC et UNEF appellent à une journée de grèves et de manifestations massives le jeudi 23 septembre. Rassemblement à 10h Place du 1er mai (Tête du Cortège rue de Chanteranne, à hauteur de Polydôme) Parcours : R de Chanteranne, avenue Barbier d’Aubrée, Lavoisier, Berthelot, Blatin arrivée Place de Jaude. |
064 - PYRENEES ATLANTIQUES | Les organisations syndicales CFDT, CGT, CFTC, FO, FSU, Solidaires, UNSA appellent les salariés, les personnes privées d’emploi (chômeurs, fin de droits, précaires) , les étudiants, les retraités et tous ceux qui veulent garder des conditions décentes de départ à la retraite à se mobiliser, à faire grève et à manifester le : Jeudi 23 septembre 2010 à 10h 30 A Pau, Place de Verdun A Bayonne, Place Ste Ursule. |
065 - HAUTES PYRENEES | Manifestation à 10h à la Bourse du travail de Tarbes. |
066 - PYRENEES ORIENTALES | AG FSU 8h30 (lieu à déterminer e cours de négociation) 10h manifestation Place de Catalogne à Perpignan. |
067 - BAS RHIN | Manifestation départ : 14h30 Place de la Bourse à Strasbourg Rendez- vous aux syndicats FSU 67 14h00 Place de la Bourse Arrivée prévue Place de la République vers 16h30 FO se joindra à la manifestation en fin de cortège Mêmes organisations que pour le 7 septembre. |
069 - RHONE | A l’appel de FSU, CGT, CFDT, FO, Solidaires, UNSA, CFTC, CGC, manifestation à LYON jeudi 23 septembre. Départ à 10h30, rendez-vous Place Ambroise Courtois (M° Montplaisir Lumière) , pour aller vers Bellecour. Le RDV FSU est à l’angle de la rue Feuillat. |
071 - SAONE et LOIRE | Manifestations à 15h à Chalon-sur-Saône Maison des syndicats, Mâcon Place Genevès, Le Creusot à l’Alto, Montceau les Mines Place de la Mairie et Paray le Monial Place de la Mairie. |
073 - SAVOIE | Rassemblements et manifestations à 14h30 : à Chambéry, Place Caffe à Albertville, Place de la Sous-Préfecture à Saint-Jean de Maurienne, Place du Champs de foire. |
074 - HAUTE SAVOIE | Manifestation unitaire à 14h30 devant la Préfecture d’Annecy Ordre du défilé 1 FSU 2 UNSA 3 CFDT 4 CGT 5 CFTC 5 FO 6 Solidaires les lycéens et étudiants s’il y en a s’incorporeront entre la FSU et L’UNSA. |
076 - SEINE MARITIME | Distributions unitaires de tracts manifestations (CGT, FSU, CFTC, CFDT, CGC, FO, UNSA, UNEF, Solidaires Rouen 10h Cours Clémenceau Le Havre 10h Franklin Dieppe 10h Gare Eu 10h Place Guillaume le Conquérant Fécamp 14h30 Maison des syndicats Lillebonne 16h30 Théâtre Romain. |
079 - DEUX SEVRES | A Niort, 3 cortèges convergeront à partir de 11h au départ de : Maison des syndicats, rond point de l’hôpital, avenue de Paris puis départ à 11h30 de la Place de la Brèche, à Thouars, départ 11h Place Lavault, à Bressuire, départ 17h30 Place St Jacques. |
080 - SOMME | Abbeville : 15h, Hôtel de Ville Amiens : 14h30, Maison de la Culture Doullens : 17h30, Hôtel de Ville Friville-Escarbotin : 14 h30, Place Jean Jaurès HAM : 14h30, Place du Château. |
082 - TARN et GARONNE | Manifestation à Montauban à l’appel de CGT, CFDT, CFTC, CFE CGC, FO, FSU, UNSA et Solidaires rassemblement à 14h30 devant le parvis de La Gare SNCF. |
083 - VAR | 10h : rendez-vous Place de la Liberté à Toulon pour le départ de la manifestation 10h 30 : rendez-vous devant la Sous-Préfecture de Draguignan. |
084 - VAUCLUSE | Manifestation unitaire (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FO, FSU, Solidaires, UNSA) Avignon 10 h, Porte de l’Oulle, en direction de la Préfecture. |
085 - VENDEE | CFDT, CGT, Solidaires, UNSA, FSU, cttc, cgc manifestation départementale La Roche sur Yon Place napoléon jeudi 23 septembre 14h00 (pique-nique à partir de 12h00) . |
086 - Vienne | Manifestations unitaires Châtellerault : 10h Poitiers : 10h Stade Rébeilleau arrivée Préfecture Parcours : Pont neuf, Sous Blossac, Carnot, Victor Hugo. |
089 - YONNE | Manifestation à Sens à 10h, manifestation à Auxerre à 15h. |
dimanche 19 septembre 2010
Les bidonvilles sont de retour en Île-de-France.
Chaque jour, lorsque je me rends de mon domicile à mon lycée dit difficile, je passe devant plusieurs zones occupées par des populations que nos compatriotes doivent considérer comme étant Roms (sans vraiment savoir ce que l'on trouve réellement sur place). Savoir s'il s'agit de population rom ou d'autres groupes est compliquée, mais à l'évidence, il existe des lieux qui sont illégalement occupés par des populations très précaires. En Seine-Saint-Denis, ces bidonvilles se...
Ah oui, cher lecteur, je crois qu'il faut discuter un peu de terminologie. Depuis cet été, le gouvernement utilise le terme de "camp" pour désigner les zones où s'installent les Roms. Le mot laisse suggérer l'idée que ces zones ne sont pas permanentes, mais, quand on regarde bien, ce n'est pas vrai. Certes, il y a quelques terrains qui sont occupés par des caravanes, mais c'est loin d'être la majorité. Dans la plupart des cas, ce sont de véritables habitations précaires mais fixes qui se sont développées. Constituées de tôle et de palettes, voire de planches, ces "maisons" ne sont pas mobiles. Pour moi, il s'agit bien là d'une installation dans un système de bidonvilles d'une partie de la population francilienne. Alors que la Seine-Saint-Denis était réputée pour ses fameuses cités HLM, voici que renaissent les bidonvilles, dans des lieux parfois totalement improbables comme les bretelles d'autoroutes, des usines ou des infrastructures ferroviaires abandonnées, des terrains vagues ou de simples interstices entre deux propriétés.
Là où le gouvernement délire, c'est d'imaginer que ce sont des Roms qui sont forcément dans ces bidonvilles. On pourrait plutôt considérer que les populations les plus pauvres de la région répondent à leur façon à la crise du logement. Il s'avère que souvent, ces bidonvilles sont occupées par des populations étrangères mais européennes très récemment arrivées qui ne peuvent pas avoir accès au logement directement, vu que les Parisiens eux-mêmes ont du mal !
Au-delà de la polémique actuelle, on pourrait quand même s'alarmer que notre pays tolère la renaissance des bidonvilles pourtant éradiqués dans les années 1960 et 1970, alors que le PIB a augmenté de 50% depuis cette période. On le voit d'ailleurs depuis la route : ce sont des familles complètes avec femmes et enfants qui sont là. Pour le moment, nos autorités politiques se contentent d'osciller entre les propos xénophobes et les démantèlements de bidonvilles qui vont immédiatement se réinstaller ailleurs.
A gauche, que proposons-nous ? Il semble évident qu'une vraie politique du logement doit revenir à la une des programmes politiques des prochaines années. C'est d'autant plus urgent que les mairies de gauche se contentent pour le moment soit d'apporter un soutien sanitaire minimale à ces bidonvilles, soit de les faire démolir, exactement comme les mairies de droite.
Solutions à court terme mais qui ne règlent en rien la crise du logement que connaît notre région.
vendredi 17 septembre 2010
"Auto-moto : respect." Tiens, une blague...
Il s'affichait, sur les panneaux lumineux indiquant normalement les temps de parcours, la phrase suivante : "Auto-moto : respect."
Cette citation, pour un automobiliste qui fréquente la région parisienne, est profondément stupide.
Comme tu ne le sais peut-être pas, la France est un pays très peu concernée par les embouteillages, par rapport à d'autres pays européens. Le trafic est fluide, sauf sur quelques points très particuliers du territoire national. C'est le cas de la Région parisienne qui concentre la grande majorité des difficultés constatées en temps normal, en dehors des périodes de vacances scolaires. Et encore, mes petits camarades géographes considèrent que Paris est relativement épargnée par rapport à d'autres capitales européennes.
Dans ce cadre, la voiture, très pratique lorsque cela roule, peut devenir un poids lorsqu'arrive l'heure de pointe. Pour parer ce désagrément, de nombreux Parisiens se sont dotés d'un deux-roues, scooter ou moto, en fonction des permis possédés.
En province, on peut souvent constater que les motards sont de vrais passionnés qui font de la moto pour le plaisir. A Paris, l'objectif est bien de gagner du temps. Et là, tous les coups sont permis.
Lorsque l'on se retrouve dans un embouteillage parisien, les motards se constituent en file indienne et se faufilent entre les voitures, au mépris du code de la route (qui stipule qu'un deux-roues doit se comporter comme une voiture et tenir sa ligne), mais avec la coopération de la majorité des automobilistes qui acceptent cette situation. Or, ces comportements sont devenus tellement habituels que de nombreux motards estiment qu'ils sont devenus des droits. Il n'est pas rare de se faire klaxonner lorsqu'on ne se serre pas suffisamment sur la voie de gauche contre le parapet, alors qu'on est finalement dans son bon droit.
Surtout, ces pratiques sont dangereuses, car de nombreux conducteurs, dans les embouteillages, perdent leurs nerfs et ont une tendance à changer de file n'importe comment, oubliant les cortèges de motos qui déboulent parfois très vite.
Le véritable problème n'est finalement pas le respect mais une série de comportement de conduite visant à résoudre la question de l'engorgement du réseau routier local, tout en prenant des risques supplémentaires. Le code de la route n'est presque plus, dans cette affaire, la préoccupation de personne.
Y a-t-il une solution à ce problème ? Je n'en sais rien, car je ne suis nullement un spécialiste des flux routiers. Cependant, ces pratiques expliquent sans doute en grande partie le nombre important de motards qui deviennent handicapés chaque année voire perdent la vie.
mercredi 15 septembre 2010
Présentation d'un article par un journal neutre sans engagement politique particulier.
Samedi, alors que je rentrais chez moi et que je me trouvais dans mon RER, je me pique d'ouvrir l'application du Figaro. Certes, cela ne m'arrive pas souvent, mais j'avais épuisé celle du Monde et je cherchais à passer le temps.
Et là, je tombe sur ce titre : "Ecole : pas de lien entre effectifs et résultats."
Evidemment, toujours intéressé par les questions éducatives, je clique immédiatement sur ce titre très étonnant, me demandant quel inspecteur général de l'éducation avait encore dû répondre à une commande du politique pour dire que les moyens, à part satisfaire les syndicats, ne servaient pas à grand-chose. C'était d'autant plus bizarre que l'OCDE venait de publier des textes indiquant que les petits groupes avaient un réel effet sur les élèves les plus défavorisés et les plus en difficulté.
Or, après avoir ouvert l'article, on découvre le sous-titre suivant : "Selon une étude de l'OCDE, le travail en petits groupes ne bénéficie qu'aux élèves en difficulté."
Je découvrais là une façon totalement différente de voir la question du nombre d'élèves par classe. Lorsque nous, enseignants, traitons ce problème, nous évoquons souvent la difficulté que nous pouvons avoir à passer beaucoup de temps avec les élèves les plus perdus d'une classe lorsque celle-ci est grosse. Il est alors évident que le nombre d'élèves par classe, s'il n'influe pas vraiment sur les meilleurs, peut avoir un impact fort sur les plus faibles. Or, c'est exactement ce que dit l'OCDE dans les résultats de ses évaluations PISA.
Le Figaro, pour tourner le problème, affirme que ces petits groupes ne sont efficaces que pour les élèves faibles, ce qui laisse à penser qu'ils ne servent à rien pour les autres. Ainsi, on suggère l'idée de se demander si l'investissement en vaut la peine. L'article en lui-même fait finalement une présentation assez correcte des résultats des rapports de l'OCDE, mais c'est dans le titre que tout est dit : voilà un beau soutien à la politique gouvernementale de suppression du nombre d'enseignants (en période de croissance démographique, il ne faut pas l'oublier...).
Justement, un système éducatif vraiment performant ne devrait-il pas être capable de sauver tout le monde, même les gamins les plus paumés ? Dans ce cas précis, l'investissement pourrait vraiment en valoir la chandelle.
En réalité, le problème de la taille des classes ne peut s'envisager que sur des grands nombres. Tous les enseignants vous raconteront des histoires de classes à 35 pénibles et d'autres très agréables, de classes à 20 larguées et d'autres très fortes. Tout dépend des gamins que l'on met dans chaque classe. Personnellement, je me souviens avoir souffert à une première à 24 alors qu'au même moment, ma terminale à 35 était très gérable. Cependant, ai-je vraiment pu suivre ces 35 élèves convenablement ? Bonne question, à laquelle seuls les gamins pourraient eux-mêmes répondre.
Ce qui est sûr, par contre, c'est qu'une classe à 35 prend bien plus de temps à gérer et fatigue bien plus, en moyenne. Cependant, ça, c'est du confort d'enseignant, et ce n'est pas vraiment dans la mode du moment d'aborder ce genre de questions.
lundi 13 septembre 2010
Nouveaux programmes du lycée : aménagement durable à tous les étages.
Certains ont salué le retour du christianisme au coeur du programme de seconde, par son biais médiéval. Cette idée est bizarre. En effet, dans l'ancienne version, nous avions à traiter de la naissance du christianisme et des causes et conséquences de sa diffusion dans l'Empire romain. Cela nous permettait d'aborder les fondements de la foi chrétienne et familiarisait les gamins à l'originalité de cette religion. Enfin, ce chapitre permettait de comprendre comment on avait basculé, dans l'antiquité, d'un pouvoir politique dirigé par un dieu (l'empereur romain) à une théocratie dirigeant au nom de Dieu. Maintenant, nous passons de la Rome du deuxième siècle ap. J.-C. à l'Europe chrétienne du Moyen-Âge, sans réellement installer les bases de la foi chrétienne. Le chapitre étudie en fait les expressions de ce christianisme (églises, oeuvres d'art, rôle de l'Eglise sur la société...). Il est toujours aussi étonnant, dans un pays marqué à ce point par une religion comme le nôtre, qu'on ne prenne pas la peine d'en inculquer au moins les bases historiques aux enfants, rien que pour comprendre un minimum ce qu'est la culture de notre pays aujourd'hui. Au moins, continue-t-on à en parler...
Mais le plus bizarre et le plus gênant n'est pas là. On trouve les aspects pénibles dans le programme de géographie, toujours moins ausculté par les journalistes et les politiques que le programme d'histoire. A première vue, les thèmes n'ont presque pas changé, à part un ou deux ajouts. En regardant bien, cependant, on constate que la problématique de l'ensemble a été totalement modifié.
Dans la version précédente, le but de notre programme était, pour résumer grossièrement, de montrer que le traitement de certains grands problèmes géographiques était influencé par les inégalités de tout type qui divisent l'espace mondial. Aujourd'hui, l'IG d'histoire-géographie a problématisé tous les thèmes sous l'angle du développement durable.
- Il existe certaines grandes questions qui parcourent toute la planète et qui vont se poser avec encore plus d'acuité dans une trentaine suite à la croissance de la population et au désir de l'ensemble du groupe de vivre convenablement,
- mais les inégalités sont partout et posent de réelles difficultés car elles empêchent un traitement unique des questions posées par notre environnement, d'autant plus que les solutions aux problèmes ont tendance à coûter un peu d'argent,
- mais cette évolution peut être freiné si l'on s'y met, la géographie montrant qu'il n'existe finalement rien d'irrémédiable aux évolutions inquiétantes de notre planète.
Il y avait longtemps, finalement, que le programme n'avait pas pris une teinte pareille.
Intéressant retour du politique dans les enseignements de la géographie.
vendredi 10 septembre 2010
Suites des actions contre les retraites : un grand flou qui mène à l'échec.
Je plains d'avance les syndicalistes qui vont devoir défendre ce truc-là devant les salariés.
En effet, le communiqué était tellement vide qu'on pouvait se demander à quoi ces deux journées pouvaient bien servir. On a l'impression qu'on avance à l'aveuglette, sans que les dirigeants des grandes centrales puissent vraiment nous dire où ils vont. Une nouvelle illustration des effets désastreux des divisions syndicales.
Encore, nous salariés du public, prenons moins de risques que les autres puisque notre employeur ne peut pas vraiment nous pourrir la vie si nous faisons grève. Nous perdons une journée de salaire, nous subissons les quolibets habituels de la droite, mais après, nous retournons bosser. Au lycée, tant que cela ne dure pas plus d'une journée, les élèves ont plutôt tendance à nous pousser dehors...
Dans le privé, où faire grève oblige à prendre bien plus de risques (et ils étaient nombreux mardi dans le cortège), il faut que la journée de grève ait un véritable impact et serve à quelque chose. Sinon, les salariés se disent que le jeu n'en vaut pas la chandelle et ils préfèrent attendre que les salariés du public se cassent la gueule en espérant que cela marche quand même. Pour mettre le privé en mouvement, il faut un plan, et on peine à le trouver.
Mettons-nous cinq minutes à la place de M. Thibault et imaginons comment il faudrait faire.
D'abord, il faudrait une plateforme qui dise clairement ce que l'on veut. Est-ce qu'on demande simplement des aménagements ? Est-ce qu'il y a des points de la réforme qu'on accepte ? D'autres qu'on refuse absolument ? Qu'est-ce qu'on veut au juste ? C'est tout de même la moindre des choses. La plupart des grévistes de mardi n'était pas sûr que les syndicats demandaient le retrait du projet ou voulaient simplement des aménagements.
Ensuite, on définit un plan d'action avec des étapes claires pour que le gouvernement puisse se positionner. On annonce une date de mobilisation pour montrer qu'on est fort, puis on fixe une date de grève générale avec reconduction éventuelle. Si le gouvernement et les employeurs refusent de se mettre à la table des négociations, on se lance.
Enfin, il faut aussi que nos leaders syndicaux soient capables de sentir le vent. Si nos concitoyens ne suivent pas les appels, on laisse tomber. Si la grève reconductible ne prend pas, on laisse tomber, ce qui n'empêchera de continuer à diffuser l'information et à démontrer que l'allongement de la durée du travail va à l'encontre de l'évolution du pays.
Malheureusement, rien de tout cela. On avance dans la brume.
Nos camarades de droite peuvent se réjouir : la mollesse des leaders syndicaux est en train de condamner ce mouvement et de faire passer cette réforme inefficace et inique.
mercredi 8 septembre 2010
La grève, un droit décidément comme les autres.
- les entreprises fournissent aussi des services indispensables et quand ces services disparaissent pour une période, cela ennuie aussi les clients, voire plus de monde dans certains cas (souvenez-vous des grèves des routiers...),
- les salariés du privé ne font quasiment plus grève du fait de la pression des employeurs dans de nombreux secteurs et du délitement des syndicats, incapables d'améliorer les conditions de vie et de travail de nos concitoyens.
Excuses du privilégié : le bug des commentaires était un bug du taulier.
Excuses du privilégié : le bug des commentaires était un bug du taulier.
lundi 6 septembre 2010
Travailler plus ou moins longtemps : de la parlote, cher lecteur, de la parlote...
dimanche 5 septembre 2010
Liste des manifestations du 7 septembre 2010.
01 – Ain Bourg en Bresse -> 14h30, départ Champ de foire Belley -> 17h30, devant la mairie
02 – Aisne Château-Thierry -> 17h30, Place Paul Doumer Soissons -> 15h, Place de la République Laon -> 15h, place Lafayette Chauny -> 15h, maison des syndicats St Quentin -> 17h, place de la République
03 – Allier Moulins -> 15h, lycée Banville Montluçon -> 15h, Place Jean Dormoy (St Paul) Vichy -> 15h, Place de la Poste
04 – Alpes-de-Haute-Provence Digne -> 11h, Place de Gaulle Manosque -> 11h, Porte Saunerie
05 – Hautes-Alpes Gap -> 10h30, Esplanade de l’Hôpital Briançon -> 11h, Place de l’Europe
06 – Alpes-Maritimes Nice -> 10h, Place Masséna Grasse -> 17h30, place Cresp Toulon -> 10h, place de la Liberté Draguignan -> 10h, sous-préfecture
07 – Ardèche Privas -> 10h30, devant la préfecture
08 – Ardennes Charleville Mézières -> 10h, Place Ducale
09 – Ariège Pamiers -> 10h, place Millane
10 – Aube Troyes -> 13h30, place Jean Jaurès Romilly -> 16h30, sur le parking de la bibliothèque Mitterrand
11 – Aude Carcassonne -> 9h30, square André-Chénier Narbonne -> 10h, devant le Théâtre
12 – Aveyron Rodez -> 14h, devant le Medef
13 – Bouches-du-Rhône Marseille -> 10h30, Vieux Port Arles -> 10h30, Place de la République
14 – Calvados Caen -> 10h, place Saint Pierre Lisieux -> 10h, place François Mitterrand Vire -> 17h, porte de l’horloge
15 – Cantal Aurillac -> 10h30, place des Carmes Saint-Flour -> 17h, allées Pompidou
16 – Charente Angoulême -> 10h, Gare
17 – Charente-Maritime La Rochelle -> 10h30, Gare SNCF Saintes -> 10h30, devant le palais de Justice Rochefort -> 10h30, place Colbert Jonzac -> 17h30, rendez-vous au jardin public
18 – Cher Bourges -> 10h30, Place Séraucourt Vierzon -> 10h30, Forum République Saint-Amand -> 10h30, Place Carrée Saint-Florent-sur-Cher -> 10h30, Place de la République La Guerche-sur-l’Aubois -> 11h, Place du Général de Gaulle
19 – Corrèze Brive -> 10h, place Thiers Tulle -> 15h, place de la Gare Ussel -> 15h, place de la République
2A – Corse-du-Sud Ajaccio -> 10h, carrefour de la préfecture
2B – Haute-Corse ???
21 – Côte-d’Or Dijon -> 14h30, Place de la Libération Montbard -> 17h, place Gambetta Beaune -> 10h, porte Saint Nicolas
22 – Côtes-d’Armor Saint Brieuc -> 10h30, Place de la liberté Dinan -> 11h, esplanade de la Résistance Lannion -> 11h, parking de La Poste Guingamp -> 10h30, l’Echiquier (place du Champ-au-Roy)
23 – Creuse Guéret -> 10h, préfecture
24 – Dordogne Périgueux -> 10h30, Palais de Justice Sarlat -> 17h, Place Grande Rigaudie Bergerac -> 16h30, devant le Palais de Justice
25 – Doubs Besançon -> 14h, Place de la Révolution Montbéliard -> 14h, Champ de Foire Pontarlier -> 17h30, Place d’Arçon
26 – Drôme Valence -> 14h30, Champ-de-Mars Montélimar -> 14h30, devant le Théâtre
27 – Eure Evreux -> 10h, départ du Pré du Bel Ebat
28 – Eure-et-Loir Chartres -> 10h, place de Epars
29 – Finistère Brest -> 10h30, place de la Liberté Quimper -> 10h30, place de la Résistance Morlaix -> 10h30, devant l’hôtel de ville Quimperlé -> 10h30, place de Coat Kaer
30 – Gard Nîmes -> 15h, devant la préfecture (avenue Feuchères) Alès -> 10h, devant le lycée Jean-Baptiste Dumas Bagnols-sur-Cèze -> 10h30, devant La Poste (Boulevard Gambetta) Uzès -> 10h, Esplanade
31 – Haute-Garonne Toulouse -> 14h30, Place Arnaud Bernard Saint-Gaudens -> 15h, Place Jean-Jaurès
32 – Gers Auch -> 10h, devant le Medef (face au Moulinas)
33 – Gironde Bordeaux -> 11h, allées Tourny
34 – Hérault Montpellier -> 15h, Place du Nombre d’Or Béziers -> 10h, Bourse du travail (Boulevard F. Mistral) Sète -> 10h, devant la mairie
35 – Ille-et-Vilaine Rennes -> 11h, Avenue Janvier Redon -> 11h, devant la Sous Préfecture Saint Malo -> 11h, Place de l’ancienne gare Fougères -> 17h15, devant la Sous Préfecture Vitré -> 17h30, Place de la Gare
36 – Indre Châteauroux -> 11h, Place de la République Issoudin -> 15h, place du Sacré Cœur
37 – Indre-et-Loire Tours -> 10h, Place de la Liberté
38 – Isère Bourgoin-Jallieu -> 10h, parking Diederich Grenoble -> 10h, place de la Gare SNCF Roussillon -> 10h30, Place de la République Vienne -> 14h30, Champ de Mars La Tour du Pin -> 10h, Z.I. des Vallons de la Tour
39 – Jura Lons le Saunier -> 14h30, place de la Liberté Dôle -> 10h, Avenue de Lahr St Claude -> 10h, sous-préfecture
40 – Landes Mont-de-Marsan -> 10h30, avenue Foch
41 – Loir-et-Cher Vendôme -> 10h30, Place de la Liberté Blois -> 14h30, Parc des Expositions Romorantin -> 10h30, Sous préfecture
42 – Loire Roanne -> 10h15, devant la Sécurité sociale Saint-Etienne -> 10h15, devant la gare de Châteaucreux
43 – Haute-Loire Puy-en-Velay -> 10h30, place Cadelade
44 – Loire-Atlantique Nantes -> 14h30, Place du Commerce Saint-Nazaire -> 14h30, au Ruban Bleu Châteaubriand -> 14h30, place de la mairie Ancenis -> 14h30, carrefour de la station Esso (RN 23)
45 – Loiret Gien -> 10h30, Place Jean Jaurès Montargis -> 10h30, Place du Pâtis Orléans -> 10h30, Place du Martroi
46 – Lot Cahors -> 14h30, place Mitterrand Figeac -> rendez-vous devant le lycée Champollion
47 – Lot-et-Garonne Agen -> 10h, Place de la Préfecture Marmande -> 14h30, Esplanade du Maré
48 – Lozère Mende -> 17h, Place de la Chicanette
49 – Maine-et-Loire Angers -> 10h30, place Leclerc Cholet -> 10h30, place Travot Saumur -> 10h30, place de la Mairie Sègre -> 17h, place du port
50 – Manche Cherbourg -> 10h30, Place Napoléon Saint-Lô -> 10h30, Place de la Mairie Coutances -> 10h30, Hôtel de Ville Granville -> 18h, Agora Avranches -> 14h30, devant la mairie
51 – Marne Châlons-en-Champagne -> 10h, maison des syndicats (place de Verdun) Reims -> 10h, maison des syndicats Epernay -> 10h, Place Carnot Vitry-le-François -> 10h, Espace Lucien Herr Sainte Menehould -> 10h, parking super U
52 – Haute-Marne Chaumont -> 17h, place de l’Hôtel de ville Saint-Dizier -> 17h30, place de la mairie
53 – Mayenne Laval -> 10h, devant la préfecture
54 – Meurthe-et-Moselle Nancy -> 14h, place Stanislas Longwy ->, 14h30, Place Darche
55 – Meuse Verdun -> 10h, Place du 8 Mai 1945 Barc le Duc -> 14h30, Gare SNCF
56 – Morbihan Lorient -> 10h, Maison des Syndicats (place Cosmao Dumanoir) Vannes -> 10h, La Rabine Pontivy -> 10h, La Plaine Belle-Ile-en-Mer -> 10h, Le Port Ploërmel -> 10h, Maison des syndicats
57 – Moselle Metz -> 14h30, place de la Gare
58 – Nièvre Cosne-sur-Loire -> 16h, devant La Poste Nevers -> 16h, devant la Bourse du travail
59 – Nord Armentières -> 9 h 15 Place Jules Guesde Cambrai -> 10 h 00 face à l’Hôtel de Ville Douai -> 10 h 00 Place d’Armes Dunkerque -> 15 h 00 Place Jean Bart Maubeuge -> 10 h 00 Espace Rive Gauche Valenciennes -> 10h30, place d’Armes
60 – Oise Beauvais -> 14h30, place du jeu de Paume Compiègne -> 10h, cours Guynemer Creil -> 10h, place Carnot
61 – Orne Alençon -> 10h30, Pyramide Flers -> 10h, Place du Marché Argentan -> 10h, place du général Leclerc
62 – Pas-de-Calais Lille -> 14h30, Porte de Paris
63 – Puy-de-Dôme Clermont-Ferrand -> 10h, place du 1er Mai
64 – Pyrénées-Atlantiques Pau -> 10h30, place de Verdun Bayonne -> 10h30, place St Ursule
65 – Hautes-Pyrénées Tarbes -> 10h, Bourse du Travail
66 – Pyrénées-Orientales Perpignan -> 10h, Place Catalogne
67 – Bas-Rhin Strasbourg -> 14h30, place de la Bourse
68 – Haut-Rhin Colmar -> 11h, devant la préfecture Mulhouse -> 16h30, place de la Bourse
69 – Rhône Lyon -> 10h30, Manufacture des Tabacs
70 – Haute-Saône Vesoul -> 9h, devant la mairie
71 – Saône-et-Loire Mâcon -> 15h, place Genevès Châlon sur Saone -> 15h, maison des syndicats Le Creusot -> 15h, devant l’Alto Montceau les Mines -> 17h, place de la Mairie Digoin -> 15h, Place de la grève
72 – Sarthe Le Mans -> 9h30, devant le Palais des Congrès
73 – Savoie Chambéry -> 14h30, Place Caffe Albertville -> 14h30, Place de la Sous-Préfecture Saint-Jean-de-Maurienne -> 14h30, Place du Champs de Foire
74 – Haute-Savoie Annecy -> 10h, devant la préfecture
75 – Paris Paris -> 14h, Place de la République
76 – Seine-Maritime Dieppe -> 10h30, gare SNCF Eu -> 10h, place Guillaume le Conquérant Fecamp -> 14h30, Maison des Syndicats Le Havre -> 10h, Franklin Rouen -> 10h, Cours Clemenceau Lillebonne -> 14h, devant le Théâtre Gallo-romain
77 – Seine-et-Marne Rendez-vous à Paris (14h, Place de la République)
78 – Yvelines Rendez-vous à Paris (14h, Place de la République)
79 – Deux-Sèvres Thouars -> 11h, place Flandre Dunkerque Bressuire -> 17h30, place Saint Jacques Niort -> 11h30, place de la Brèche
80 – Somme Doullens -> 10h30, hôtel de ville Amiens -> 14h30, devant la maison de culture Abbeville -> 15h, hôtel de ville Friville Escarbotin -> 14h30, parking Intermarché
81 – Tarn Albi -> 14h30, place du Vigan
82 – Tarn-et-Garonne Montauban -> 15h, Esplanade des Fontaines
83 – Var Draguignan -> 10h, devant la sous-préfecture Toulon -> 10h, place de la liberté
84 – Vaucluse Avignon -> 10h, devant la Préfecture Chabran
85 – Vendée La-Roche-sur-Yon -> 14h, place Napoléon
86 – Vienne Poitiers -> 10h, Place de Provence
87 – Haute-Vienne Limoges -> 10h, Place de la République
88 – Vosges Epinal -> 14h30, devant la préfecture
89 – Yonne Auxerre -> 15h, Maison des Syndicats Saint-Florentin -> 10h, port du canal Sens -> 10h, marché couvert Châtelleraut -> 10h, esplanade François Mitterrand
90 – Territoire de Belfort Belfort -> 10h, Maison du Peuple
91, 92, 93, 94, 95 Rendez-vous à Paris (14h, Place de la République)
971 – Guadeloupe Pointe-A-Pitre -> 8h30, devant la mairie
972 – Martinique Fort-de-France -> 8h30, maison des syndicats (Jardin Desclieux)
974 – Réunion Saint-Pierre -> 9h, devant la Mairie Saint-Denis -> 9h, devant le Petit Marché