lundi 15 septembre 2008

La polémique "pape à Paris" : réglons nos comptes avec l'Eglise.

Cher lecteur, je ne m'étais pas encore exprimé sur la visite du pape en France. J'attendais simplement que la tournée papale soit achevée, histoire de me faire une opinion exacte sur les conditions de sa réalisation. Maintenant que le pape est retourné à Rome, il me semble intéressant de revenir sur tout cela.

Comme à chaque fois, la polémique a été forte à cause des agissements de Nicolas Sarkozy. Celui-ci a décidé de recevoir le pape, entraînant les réactions des défenseurs de la laïcité sur ce comportement du chef d'un État laïque, se compromettant avec un chef religieux.

Quand on réfléchit un peu à notre histoire, ce conflit traditionnel entre la République et l'Église est assez logique. A chaque fois, ce sont les années 1790 qui ressurgissent. Souviens-toi de tes cours d'histoire, cher lecteur cultivé. Avant la révolution, l'Église était le soutien inconditionnel de la monarchie absolue. Lorsque les événements de 1789 ont eu lieu, les prêtres élus aux États Généraux ont hésité, certains ralliant les députés de la constituante sans état d'âme. Cependant, l'Église de France a finalement combattu la révolution pour deux raisons : la constitution civile du clergé et la condamnation par le Vatican de la déclaration des droits de l'homme.

Le ralliement de l'Église à la République a été long, et la crise de 1905 a à nouveau creusé le fossé, car elle a coupé ce lien entre le religieux et le politique qui caractérisait la France depuis 313. Depuis, l'Église a rallié la démocratie, mais, dans les fantasmes de tous les Républicains, elle reste une menace potentielle car son comportement n'a pas été clair dans le passé. Ainsi, voir le président de la République rencontrer le pape fait toujours craindre le retour potentiel de la tyrannie.

Et pourtant, qu'est-ce que le pape aujourd'hui ? Il est le chef d'une institution religieuse qui peut encore avoir une certaine influence en France. Il défend certaines positions conservatrices qui peuvent poser problème. Il reste le leader spirituel de la plus grande communauté religieuse de la planète. Et il n'est rien d'autre que cela. Après tout, même s'il a de l'influence sur Sarkozy, qu'en a-t-on à faire ? On savait tous que Sarkozy était un conservateur. Ces deux-là sont de la même catégorie, du même groupe politique, et le fait que le pape fasse de la visite ici ne change rien du tout. Lorsqu'on a élu Sarko, on a élu un conservateur qui pouvait faire des courbettes devant le pape, comme Chirac le faisait avant lui. Croyez-vous pourtant que l'Église pourrait vraiment menacer notre République ? Non, vraiment, je sais que nos amis FAF en rêveraient, mais ce n'est pas le cas.

Finalement, le seul problème réel est que le pape est un soi-disant chef d'État, et qu'il peut utiliser ce statut pour se faire recevoir comme un chef d'État au frais de la République. Et là, tous les fantasmes ressortent. La seule solution serait que notre République ne reconnaisse plus le Vatican comme un État et gère les relations avec l'Église comme avec toutes les autres institutions religieuses.

Au final, il serait bon que l'Église renonce définitivement à la politique, et que les Républicains laissent tomber leurs fantasmes. Sinon, on continuera à s'intéresser à des questions qui occultent les vrais problèmes...

19 commentaires:

  1. Menacer notre République ? c'est possible. Oh, pas pour mettre en place une nouvelle tyrannie. De manière insidieuse et grâce au soutien de gens comme Sarko qui n'hésite pas à lancer des piques contre la laïcité (ses déclarations sur la chrétienté l'an dernier, sa remise en cause de la loi de 1905, sa réception du pape) et rêve de pouvoir ponctuer ses discours de "So help me god" qui renforcerait sa monarchie.
    Le plus ironique est qu'il est probablement le moins à même de comprendre les valeurs chrétiennes quand on écoute les récents discours de BXVI : les divorces, la valeur argent, les inégalités. Ce qui le rend d'autant plus dangereux : il utilise au maximum la religion comme instrument de pouvoir.

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  2. Le risque, c'est à mon avis une dérive à la Bush. On pourrait voir notre petit utiliser une rhétorique religieuse dans ses prises de parole.
    Maintenant si ça peut plaire à une certaine partie de notre population, ça déplaira à la majorité.
    On est pas aux U.S, on est en France.

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  3. Les éclats rageurs, côté blogs, ou agacés parfois, côté médias, dépassaient la relative innocuité de la visite papale, d'autant qu'ils étaient vains, car à peu près inaudibles du plus grand nombre. Innocuité relative tout de même, puisque Nicolas Sarkozy a pu, comme de coutume, en tirer le profit maximum. Dans cette période où sa cote tend à remonter, cela se révélera certainement payant pour lui. Par ailleurs, je doute pour ma part de l'amoindrissement du rôle de l'église chez nous. Son influence demeure importante, même si ses objurgations touchant notre mode de vie, nos moeurs, n'ont guère d'effet sur la société. Cela peut changer. Sur le plan politique, l'Église de France est un énorme bateau parti de très loin, la Révolution a freiné sa marche, mais il bouge encore sur son erre : la mentalité conservatrice y domine largement et se perpétue, la majorité du clergé et des propagandistes du catholicisme se comportent toujours en agents électoraux, quoique plus discrètement. C'est du reste leur droit, mais le maintient d'une laïcité intransigeante de la république s'impose. D'autant que la question religieuse en général, loin de s'assoupir, se fait de plus en plus envahissante.

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  4. Je suis surpris que tu prenne aussi peu au sérieux les tentatives des différentes églises (ou sectes) de convaincre le bon peuple que la seule bonne morale est celle inculquée par les porteurs de soutane...surtout pour un prof dont c'est aussi un peu le rôle que d'éduquer la jeunesse.

    La "laïcité positive" n'est pas un fantasme républicain, c'est un projet de la droite catho pour permettre aux église de reprendre leur rôles de directeurs de consciences, hors tu sais bien qu'au delà des paroles les églises ont toujours soutenu les puissants. Traiter le sujet par dessus la jambe en se disant "ben la France c'est pas les USA" c'est oublier que la seule différence entre eux et nous c'est que nous avons réussi (grâce à la loi de 1905) à esquiver les élucubrations extatiques des soutanes dans notre éducation, permettre que nos enfants apprennent "le fait religieux" (allez, 10 francs à celui qui m'explique ce qu'est un "fait" dans une religion) c'est accepter qu'ils rentrent un jour en te disant "tu pense ce que tu veux papa, mais le curé il a dit que xxxxxx et c'est lui qui a raison puisque c'est à enseigné l'école"...

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  5. Moi, je parlerai de laïcité positive quand on parlera de religion positive. Na !

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  6. Rhaaaa lalala...l'éternel problème qu'ont bien des gens de gauche non pas avec la religion comme ils aiment à le faire croire, mais plutôt avec l'Eglise Catholique !

    Sérieusement ? Le "retour potentiel de la tyrannie" ?
    Je trouve cette vision un peu déplacée; parler de tyrannie me semble franchement fort, la France n'ayant jamais vécue sous un régime de type théocratique. la religion dans notre pays a toujours été inféodée au pouvoir politique, même si il est vrai qu'elle a eu de l'influence.

    Je ne vois vraiment pas quel problème la venue du pape peut poser, on est quand même dans un pays libre où chacun a le droit d'avoir ses croyances...Je comprends qu'à la limite on surveille d'un oeil circonspect N. Sarkozy afin de s'assurer qu'en dehors de ses épanchements publics cela ne dérape pas vers une remise en cause de la laïcité. Mais le pape, lui, n'a aucun pouvoir en France, autre que le spirituel qu'il n'exerce que sur ceux qui le veulent bien...

    Que l'Eglise ait des choses à dire sur notre société, pourquoi pas? Je suis plutôt un libéral pour les moeurs, donc je ne suis pas forcément d'accord avec ses positions, mais néanmoins elle a le mérite d'obliger à se poser un certain nombre de questions intéressantes. Elle apporte une approche éthique et philosophique, propre à chaque religion, que je trouve plutôt utile. Libre ensuite à chacun de partager les mêmes conclusions ou non, mais la défense de la laïcité ne doit pas devenir un prétexte pour l'anticléricalisme forcené !

    @CC
    "Religion positive" pourquoi pas ? En l'occurrence le pape a utilisé le principe inverse, en dénonçant la "religion négative", celle de l'intégrisme et du fanatisme.

    Je crois que finalement ce qui me gène le plus, c'est cette sensation que la laïcité est utilisé comme un déguisement pour faire preuve d'intolérance et de "catho bashing". Je suis athée, profondément laïc, mais j'essaie aussi d'être tolérant et de reconnaitre le rôle positif que peuvent jouer les religions (même si ce n'est personnellement pas ma tasse de thé), ni plus ni moins.

    Et puis j'ai l'impression d'avoir entendu la polémique dans l'autre sens quand le dalaï lama, chef politique et religieux, est passé en France. Beaucoup se plaignaient pour le coup que N. Sarkozy n'accorde pas assez d'importance à celui-ci! Deux poids deux mesures ?

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  7. @fabrice.
    je définirais pour ma part le fait religieux comme l'existence de croyances, d'influences, de mentalités, de comportements, dus à la religion, à tous les niveaux de la société. Pour la plupart d'entre nous (mais ça change), c'est le christianisme qui nous imprègne, que cela nous plaise ou pas, athées ou non. La morale laïque est née de la morale chrétienne, elle s'en est nourrie. Pendant des siècles, tout en servant les intérêts de la royauté confondus avec les siens, l'église chez nous a été le seul facteur de progrès culturel, de pacification de la société. Je suis moi aussi parfaitement athée, quoique sorti du moule traditionnel, et j'ai violemment rejeté cette éducation dans ma jeunesse. Depuis, j'ai appris à tempérer (bien peu, il est vrai) ce rejet, parce qu'il y a des sujets sur lesquels on se retrouve, sans toujours en avoir conscience, avec les cathos —par exemple nous en côtoyons beaucoup lorsque nous signons certaines pétitions, comme Edvige, ou le respect des droits de l'homme. Enfin, il y a un truc qui me chagrine, c'est que "le fait religieux" est omniprésent dans notre culture, notre littérature, et je suis navré quand je vois des mômes passer à côté de pans entiers de celle-ci par ignorance. Ignorance non pas de la foi catholique, je m'en fiche, mais de son histoire, de ses mythes, de ses penseurs, ou tout simplement de son vocabulaire. Je serais plutôt partisan que l'on trouve un moyen d'apprendre l'histoire religieuse aux enfants, d'une manière totalement neutre s'entend, mais il y a déjà tant de trucs qu'il faut enseigner !
    J'ai compris qu'il y avait un problème le jour où un enfant qui m'est cher, répondant à une question, l'œil vague, hésitant, m'a dit : Jésus Christ, ben…, il est né en Sibérie.

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  8. Bonsoir à tous et merci pour ces commentaires riches.

    @ CC : D'accord avec toi sur le premier commentaire. La religion positive, par contre, mais cékoidon ?

    @ Manuel : tout à fait d'accord aussi sur la différence US-France.

    @ LCC : en fait, je ne dis pas qu'il faut remettre en cause la laïcité. Je dis juste que la présence du pape en France une fois de temps en temps n'y change rien. C'est le comportement des politiques autour qui pose problème. Quand à l'histoire des religions, on en fait, et même un peu trop je trouve...

    @ Fabrice : je pense qu'aujourd'hui, l'Eglise ne peut être qu'instrumentalisée par le pouvoir, car elle n'est plus un pouvoir en soi. La menace, c'est Sarkozy qui utilise les prêtres, pas les prêtres qui manipulent Sarkozy. Le premier est bien plus malin que les seconds.

    @ Elyas : historiquement, la France a bien été une théocratie, celle-ci étant un régime politique où le pouvoir se justifie par l'existence d'un lien avec le divin, ce qui n'implique pas qu'il soit subordonné aux prêtres. De plus, pour moi, l'Eglise n'a rien à dire dans le champs médiatique sur les moeurs, en tout cas pas plus que n'importe quel autre acteur, et son opinion ne m'intéresse pas vraiment. Mais je peux comprendre que d'autres s'y intéressent. J'aimerai pourtant que les médias français ne m'imposent pas le pape lorsqu'il vient ici. Cette présence vient sans doute plus de Sarkozy et du pouvoir que de la volonté papale lui-même...

    Quant au dalaï-lama, il est surtout le leader de la résistance tibétaine à la Chine. La religion, ici, n'est pas le sujet abordé.

    A bientôt,

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  9. Une religion positive = ?

    Bin, je m'interroge là-dessus justement. Toute religion possède en elle un intégrisme sous-jacent, qu'il soit prégnant, comme c'est le cas pour l'islam en ce moment, come ça a été le cas pour le christianisme à une époque, ou pas. Si on considère les religions d'un point de vue extérieur, elles constituent : 1) des ferments de communautarisme, donc de violence (même quand elles professent l'inverse), 2) des outils de dictature quand elles sont étatisées (le droit est toujours du côté des "purs"), 3) des soutiens à la faiblesse humaine et la peur de la mort.
    Une religion peut être positive si elle est par nature ouverte. Il ne faut pas oublier que les religions monothéistes (christianisme et islam) se sont imposé par la force face aux religions polythéistes existantes car celle-ci ne généralisait pas le prosélytisme du fait même de leur vision polythéiste admettant à peu près tous les dieux dans le même panthéon.

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  10. @ CC : je trouve que tu ne réponds pas vraiment à la question.

    Une religion ouverte ? Je ne vois pas, car la religion est forcément absolue. D'ailleurs, ton exemple est bancal. Si le christianisme a fini par s'imposer, les polythéistes romains ont quand même passé deux siècles à essayer de l'écraser. Dans ce cas précis, il s'agit plutôt d'un succès idéologique en fait, plus que d'une victoire par la force.

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  11. Oui, enfin, à la base, le christianisme s'est d'abord imposé comme outil politique pour Constantin alors qu'il n'était loin d'être imposant. A partir de cet ancrage officiel, il a pu développer un prosélytisme fort.

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  12. @ CC : Ouais, enfin, les historiens de la période disent quand même que la majorité des citoyens de l'Empire, et particulièrement les habitants de Rome, étaient chrétiens. Cela aide quand même un peu pour imposer une nouvelle religion.

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  13. J'ai mal formulé mon regret sur la question de l'apprentissage: je ne pensais pas "apprentissage", mais découverte. Et ceci, non pas de l'histoire des religions, mais des histoires de religion, ce qui est à la fois plus simple et plus compliqué. Une addition aux cours de Français, plutôt qu'à ceux d'Histoire.

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  14. @ CC :


    Historiquement, la seule chose dont on soit à peu près sûr c'est qu'il y a eu un prophète (parmi d'autres) qui s'est appelé Jésus, et qu'il a eu du succès. Le reste, n'ayant pour l'instant jamais été prouvé, n'est que fadaises, que ce soit son lieu de naissance, les roi mages, l'ange Gabby ou la résurrection. Le fait religieux, si on doit parler de fait, commence donc par les premiers conclaves ecclésiastiques visant à imposer un dogme plus qu'un autre dans la religion chrétienne, ce sera la même chose pour toutes les religions donc le gamin dont tu parle continuera à penser que JC est né en Sibérie, ou alors on leur vend des croyances comme un fait, et là on est plus dans l'éducation mais dans le lavage de cerveaux.


    @ Elyas

    Pas besoin d'être de gauche pour refuser la dictature morale des religieux. Tu te dis libéral et pourtant tu considère comme normal que l'Eglise puisse exprimer son avis sur tes choix, curieuse idée de la liberté qui permet à un pouvoir de critiquer ce que tu en fait...

    @ Mathieu

    Ne sous-estime pas les églises et ne surestime pas Sarko, il n'est pas à l'abris d'être manipulé et elles n'ont jamais eu d'autre ambition que celle de gouverner les consciences de tous.

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  15. @ LCC : Ok pour les précisions, mais je ne suis toujours pas convaincu. Que l'école transmette la culture fondamentale qui permet aux élèves de saisir l'influence judéo-chrétienne sur la culture française, soit, mais de là à enseigner les petites histoires de la Bible... Après tout, les gamins intéressés peuvent aller au catéchisme si cela les amuse.

    @ Fabrice : tu as raison, mais je crois vraiment, vu les discours du pape, que c'est Sarko qui manipule. Mais peut-être avons nous tous les deux raisons et que les deux se manipulent mutuellement...

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  16. @fabrice : euh...je ne vois pas le rapport avec ce que j'ai dit...

    @Mathieu : ok, mais n'oublie pas que Rome ne fut que le centre de l'expansion qui a touché les autres pays européens ensuite.

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  17. fabrice, il ne s'agit pas de savoir si les aventures de Jésus sont plus ou moins véridiques que celles de Gargantua ou Gulliver. Les fadaises dont tu parles, rois mages, anges, etc., ont nourri des œuvres littéraires qui n'étaient pas pour autant des variations sur le catéchisme. Le gamin dont je parlais est devenu un adulte, athée paisible, mais il a développé entre temps assez de curiosité et de connaissance sur les religions pour goûter le "Cantique des cantiques", superbe chant d'amour, ou "le Maître et Marguerite" roman profane avec le diable comme personnage central, ou encore les voyages du père Huc en Chine et au Tibet, ou ceux d'Ibn Jubair, côté musulman… Dans toutes les civilisations les religions ont joué un rôle culturel qu'on ne peut négliger sans appauvrissement. On doit pouvoir renvoyer l'église à sa place et à son rôle sans se priver des apports de l'imaginaire religieux.

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  18. @Fabrice
    Pour qu'il y ait dictature morale, encore faut-il qu'il y ait moyen coercitif, pour imposer ses vues... Je ne pense pas que ce soit le cas.

    Et je ne comprends ce qu'il y aurait de paradoxal à accepter que l'Eglise exprime son point de vue. C'est le principe même du libéralisme, non? Liberté de pensée et d'expression ? Ce qui serait génant, c'est que seule l'Eglise puisse s'exprimer, mais c'est loin d'être le cas.
    Et puis je ne vois pas trop en quoi l'Eglise aurait moins (ou plus) le droit que d'autres d'exprimer ses valeurs; en quoi ses valeurs morales seraient-elles nécessairement pires que celles des communistes, des musulmans, des athées, etc...? Je veux dire que c'est quand même aussi une question de point de vue ! Après il ne faut bien sûr pas tomber dans le relativisme à outrance, mais il faut aussi faire preuve d'ouverture.

    Sinon, je rejoins ce que Le Coucou dit. Et il n'est nul besoin d'asséner l'enseignement ds religions comme des faits ou des vérités.
    Que je sache, la mythologie grecque et romaine est enseignée assez en détail, sans que quiconque prétende enseigner la vérité ! Et c'est un enseignement extrêmement utile pour comprendre les civilisations qui nous ont fortement influencées, et continuent de le faire.

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