Pour débuter cette semaine de mobilisation, voici ci-dessous le texte de l'appel à l'action que j'ai trouvé sur le site de la CGT.
Comme souvent dans ces appels vastes, ils sont mous et ne demandent même pas de choses si précises que cela. Par exemple, pourquoi ne pas indiquer un pourcentage d'augmentation du salaire plutôt que de rester vague ? Enfin, il va bien falloir s'en saisir et en faire quelque chose. Pour le SNES, qui est membre de la FSU, on exploite cette grève pour structurer une lutte contre les décrets de masterisation et la réforme des lycées, et d'autres débats introduits par notre majorité. SUD-Education semble dans la même stratégie.
Voici le texte :
Comme souvent dans ces appels vastes, ils sont mous et ne demandent même pas de choses si précises que cela. Par exemple, pourquoi ne pas indiquer un pourcentage d'augmentation du salaire plutôt que de rester vague ? Enfin, il va bien falloir s'en saisir et en faire quelque chose. Pour le SNES, qui est membre de la FSU, on exploite cette grève pour structurer une lutte contre les décrets de masterisation et la réforme des lycées, et d'autres débats introduits par notre majorité. SUD-Education semble dans la même stratégie.
Voici le texte :
"Dans la Fonction publique, les organisations CGT (Union générale des fédérations de fonctionnaires, Fédération de l’ensignements de la recherche et de la culture, Fédération nationale des travailleurs de l’état pour les fonctionnaires, Services publics, Equipement, Finances), FSU et Solidaires appellent les agents à une journée de grève le 21 janvier, jour de l’examen par le Sénat du projet de réforme territoriale.
Les syndicats veulent également s’opposer à la loi dite de mobilité et des parcours professionnels, votée fin juillet 2009 et qui remet en cause, de fait, la garantie de l’emploi pour l’ensemble des fonctionnaires.
Les trois fédérations de la fonction publique CGT, FSU et Sud exigent ainsi dans leur préavis :
- le retrait des projets actuels de réforme territoriale et de suppression de la taxe professionnelle ;
- le maintien et le renforcement des garanties statutaires pour assurer aux citoyens un service public égalitaire, ce qui passe notamment par l’abrogation de la loi dite de mobilité ;
- un vaste débat citoyen, avec les personnels et les usagers, sur l’organisation des missions publiques en préalable à toute réforme ;
- une refonte de la fiscalité locale permettant le financement pérenne des missions et de l’emploi, et la résorption des inégalités de ressources entre collectivités ;
- le rattrapage des pertes de salaire et l’augmentation significative de la valeur du point d’indice ;
- une loi de titularisation pour les près de 30% d’agents non titulaires de la Fonction publique territoriale."
J'en serai. Merci pour le lien...
RépondreSupprimerComme toi, je suppose, ces réformes m'inquiète.
Le peu de réactivité de la presse à ce sujet me désole...
Je pense que je vais continuer de faire des articles sur le sujet, en espérant être un peu reprise...Par exemple sur Marianne2...
:)
@ CC : ce n'est pas vraiment nouveau, ce soutien des médias et de l'ensemble de la classe politique aux réformes engagées dans l'éducation depuis 2002.
RépondreSupprimerIl faut faire des articles. A force, quelqu'un finira par voir passer l'info.
Courage !
Vous avez dit réformes ? Mais qui dit réformes sans en afficher les buts pouruivis parle dans le vide. C'est donc assez sidéral de voir comment les moutons sautent la barrière de la sinistralité intellectuelle. Nous assistons depuis que le nouveau locataire de l'Elysée est aux manettes à une vaste entreprise de brouillage de toutes les cartes. Comme cela, planqué derrière le vrai faux vocabulaire de réformes, les apparatchicks du pouvoir peuvent se glorifier d'avoir mis la gauche (enfin plus que la gauche)dans le noir : plus personne n'y comprend quelque chose. Ah si quelques uns qui dénoncent que cela coutera in fine beaucoup plus cher à celles et ceux qui ont l'honneur de payer des impôts en France.
RépondreSupprimerEnfin, quand même, si on engage une réforme c'est vraissemblablement pour que cela aille mieux ? Non ?
S'agissant de l'Education...;au secours on s'est manifestement trompé de manettes !!!!!!
Tiens ce texte CGT ne reprend pas tout à fait les termes du communiqué commun ...
RépondreSupprimerqui était plus axé sur l'ensemble de la Fonction Publique et concernait donc plus de monde :
http://www.fsu.fr/spip.php?article1995
Je trouve ça très important de parler de l'Etat de la FP en pleine RGPP.
Sur un texte comme celui là, peu de probabilités pour que la mobilisation soit massive dans les services d'Etat (en tout cas chez nous, où nous sommes hyper occupés à lutter contre le démantèlement de nos services).
Mais pourquoi ne jamais faire vos grèves un lundi ou un mardi, soit les jours où je reste tranquillement chez moi ? C'est exaspérant, à la fin !
RépondreSupprimerTiens, à propos, j'aimerais bien avoir votre avis éclairé à propos de ce billet...
RépondreSupprimer"Au sujet de ce billet" m'aurait évité une grotesque répétition...
RépondreSupprimer@ AMYGDALE60 : on est au courant. De plus, je pense que pour beaucoup de gens à droite, casser l'école publique est une bonne chose.
RépondreSupprimer@ Audine : c'est vrai, il y a des différences. Normal entre syndicats...
Nom de dieu, arrêtez d'être corpo et mettez-vous en grève.
@ Didier : vous abusez, la dernière était un mardi.
Concernant l'article de Causeur, il est intéressant. Il y a des choses justes et d'autres totalement idiotes. Je vais en faire un billet, tiens, un de ces quatre... Merci pour le lien.
Ecoles primaires en Seine Saint Denis : des instituteurs remplaçants recrutés pour un CDD de 108 heures.
RépondreSupprimerLisez cet article :
http://cgteduc93.free.fr/?Oui-au-remplacement-des-maitres