lundi 25 mai 2009

La Commission Apparu va rendre son rapport sur la réforme du lycée.

Cher lecteur, j'ai reçu par un canal syndical cette dépêche, dont j'ignore totalement la provenance, puisqu'il n'y a pas de sources citées. Cependant, c'est intéressant, car cela montre à quel point le processus de réforme de l'Éducation Nationale est désordonné. On a ainsi :
Je ne sais pas qui va être le futur ministre de l'éducation, mais une chose est sûre : il aura de la lecture.

Je vous soumets ce texte. Il y aurait beaucoup de choses à redire, en particulier sur les modalités de passage du bac, mais comme il ne s'agit encore que de bruits de chiottes, attendons avant de faire des billets...


CONFIDENTIEL. Réforme du lycée : le rapport Apparu propose une refonte complète de la scolarité
Une réforme du lycée, ambitieuse, rapide et à moyens constants : c'est l'objectif que se fixe la mission d'information sur le lycée de l'Assemblée nationale, selon les propositions de son rapporteur, le député Benoist Apparu (UMP, Marne). Son rapport, un document de plus de 200 pages dont l'AEF a eu copie, devrait être rendu public le 27 mai 2009. La mission d'information a été constituée fin janvier par la commission des Affaires culturelles, familiales et sociales de l'Assemblée nationale. Benoist Apparu en est le rapporteur. La mission est présidée par Yves Durand, député PS du Nord. Selon les informations recueillies par l'AEF, les parlementaires socialistes de la mission, qui n'ont pas validé les propositions du rapporteur, pourraient présenter des « contre-propositions ».
Selon le rapporteur, la réforme doit débuter « dès la rentrée 2010 » pour une mise en oeuvre étalée sur « deux, trois, voire quatre ans ». Parmi ses principales préconisations : réduire le nombre d'épreuves au baccalauréat, diminuer le redoublement en seconde via des « sas de réorientation », ou encore instaurer un quota de 50 % de bacheliers technologiques à l'entrée en IUT.
En préambule, le rapporteur avance trois constats : le niveau d'enseignement du lycée « ne connaît pas de difficultés majeures ». « Les vrais sujets de débat, en matière d'Éducation nationale, concernant plutôt les maillons supposés faibles de notre système éducatif, à savoir l'école primaire et le collège, (…) c'est au collège que se situe la source des dysfonctionnements du lycée. » Par ailleurs, le lycée général et technologique ne peut plus se contenter d'être sa propre finalité, estiment les parlementaires. « Il doit préparer une partie importante de ses élèves à poursuivre des études dans l'enseignement supérieur, pour y obtenir un diplôme. » Enfin, « il faut écarter toute réforme qui, après le collège unique, créerait le lycée unique. Or c'est ce qui résulterait de tout projet qui 'globaliserait' le lycée général, en réduisant la place de la voie technologique ».

IDÉE FORTE

Les propositions du rapporteur s'articulent autour d'une idée forte : la redéfinition complète de la scolarité en deux grands blocs : les années de scolarité du socle commun, du primaire jusqu'en troisième, et le cycle de l'entrée dans l'enseignement supérieur, dès la première. Entre ces deux blocs, la seconde s'impose comme une classe « clé », un sas de détermination. Dans ce schéma, le cycle terminal du lycée - soit les années de première et de terminale - constitue le premier palier du niveau L (licence) : « Le cycle terminal du lycée […] et les trois années de la licence (le niveau L selon la terminologie européenne) ou les deux années de formation dispensée dans les IUT et les STS, doivent être conçus comme un nouveau cycle. » Dans l'esprit de la mission, il ne s'agit pas de fusionner le lycée et les premières années de l'enseignement supérieur. Le rapporteur souligne la nécessité de conserver « des philosophies éducatives et des statuts d'enseignants qui obéissent à des logiques profondément différentes ».

TROIS TYPES D'ENSEIGNEMENTS. Trois types d'enseignements seraient proposés au lycée : des enseignements de culture générale, des enseignements « qui conduisent les élèves à choisir, progressivement une spécialisation », et des enseignements d'accompagnement ou méthodologiques en effectif réduit. Cette répartition des cours reprend une des principales mesures de la réforme proposée par Jean-Paul de Gaudemar, abandonnée en décembre 2008.

SECONDE INDÉTERMINÉE. La seconde dans ce schéma serait indéterminée, et semestrialisée. 70 % de leur temps, les élèves suivraient des enseignements du tronc commun (français, mathématiques, histoire géographie, deux langues vivantes, sciences expérimentales, et sport). 20 % du temps serait consacré à des modules d'exploration ou d'approfondissement. Les élèves choisiraient quatre modules de découverte, dont deux obligatoires, correspondant à des enseignements non suivis au collège (sciences économiques et sociales et sciences technologiques). Enfin 10 % de leur temps, les élèves pourraient suivre des enseignements de méthodologie, de préparation à l'enseignement supérieur, une aide individualisée, des activités pluridisciplinaires, une aide à l'orientation, ou encore des travaux de recherche encadrés. « Inscrit dans la grille horaire de chaque lycée, ce temps serait sanctuarisé et ne pourrait ainsi être sacrifié aux demandes de l'académie ou du ministère qui voudrait utiliser ces heures à d'autres fins ».

SEMESTRIALISATION. La mission défend le principe de la semestrialisation, une des principales mesures du précédent projet de réforme. La semestrisalisation est « indispensable pour garantir, à tout élève, le droit au changement et à la découverte ». Elle tend également à renforcer l'égalité des chances entre les élèves, dans la mesure où elle permet de mettre en place, à la fin du premier semestre, le dispositif de soutien dont pourra bénéficier un élève en difficulté au cours du second semestre. Selon Jean-Paul de Gaudemar, cité par le rapporteur, la semestrialisation « peut aider à renverser les rapports pédagogiques au lycée, pour assurer une meilleure prise en charge des élèves. Aujourd'hui, le rapport pédagogique dominant est celui du « face-à-face » entre un enseignant et la classe. Avec le séquençage permis par la semestrialisation, l'équipe pédagogique pourrait s'interroger sur les difficultés d'un élève et réfléchir, collectivement, aux remèdes à mettre en oeuvre pour l'aider ».

SPÉCIALISATION TARDIVE MAIS POUSSÉE. Dans le cycle terminal, le tronc commun serait réduit à quelques matières : histoire-géographie, langues vivantes (une et deux) et éducation physique et sportive, le français étant étudié en première et la philosophie en terminale. Les enseignements d'accompagnement sont également maintenus, à hauteur de 10 % du temps. « La terminale serait l'année de la spécialisation poussée », explique le rapporteur. « L'élève choisirait, au sein de la famille technologique ou générale, une spécialité ou série représentant 50 % du temps scolaire (lettres ; sciences ; économie pour la voie générale ; sciences et technologies industrielles ; sciences de la santé et du social ; sciences et technologies du laboratoire ; sciences et technologies de la gestion pour la voie technologique) ».

Ce parcours préparerait l'élève à la première année de la licence dans les quatre secteurs de l'université : droit économie et gestion ; lettres et sciences humaines et sociales ; sciences et technologies et disciplines de santé, ou des filières de formation professionnalisante courtes (STS et IUT).

Cette structure a deux avantages : lutter contre la prédominance de la série S : « Avec la spécialisation poussée qui serait exigée en terminale, la série S ne sera plus la plus généraliste et élitiste du lycée, mais deviendrait une filière de formation authentiquement scientifique ». Par ailleurs, cette organisation a l'avantage de conserver, au sein d'une voie technologique préservée, ses différentes spécialités : STG, STI, ST2S et STL.

PÉDAGOGIE DU CÔTE À CÔTE. La mission propose de développer une « pédagogie du côte à côte », selon l'expression de Philippe Meirieu, par opposition à celle du « face à face ». Plus attentive aux besoins des élèves, la pédagogie du « côte à côte » est indispensable pour conforter l'autonomie de l'élève, estime la mission. « Conçue comme la 'capacité à travailler', et surtout à bien travailler, l'autonomie ne peut être développée que par la possibilité donnée à chaque lycéen de travailler en petits groupes, sur des logiques de projet. »

DIMINUTION DES HORAIRES DISCIPLINAIRES. Pour répondre à « l'équation impossible » de la réforme du lycée (maintenir les grands champs disciplinaires, organiser des enseignements de découverte et de spécialisation, tout en réduisant l'horaire hebdomadaire des élèves), la mission propose de réduire la place des enseignements disciplinaires, tempérée par l'allongement de l'année scolaire. « Obtenue par une réduction des vacances d'été, par exemple de l'ordre de deux semaines, la réorganisation de l'année scolaire apporterait ainsi non seulement des garanties horaires aux enseignements disciplinaires, mais permettrait aussi de répondre à un souhait régulièrement exprimé par les élèves », à savoir « travailler moins longtemps en semaine, tout en bénéficiant d'un enseignement plus qualitatif », ce qui implique de réduire les vacances scolaires.

La réduction des horaires disciplinaires serait également facilitée par la refonte des programmes, qui seront allégés et clarifiés.

REDÉFINITION DU MÉTIER ENSEIGNANT. La mission propose de redéfinir le service des enseignants « tant en termes de méthodes que de contenu », pour « permettre de mieux intégrer l'aide aux élèves et le travail en petits groupes ». Le cadre hebdomadaire serait maintenu mais comprendrait, pour les certifiés du moins : quinze heures d'enseignement par semaine ; trois heures d'activités pédagogiques : aide aux devoirs, aide à l'orientation, travaux pluridisciplinaires, travail de recherche et de documentation, etc. Quant aux professeurs agrégés, leurs missions devraient être redéfinies en liaison avec leur activité dans l'enseignement supérieur)

BAC ALLÉGÉ. Outre l'épreuve anticipée de français, maintenue à la fin de la première, le baccalauréat comporterait quatre épreuves écrites : l'histoire-géographie, la philosophie et deux épreuves sur des enseignements de spécialisation. La mission propose une autre épreuve plus novatrice, avec un fort coefficient. Pour l'élève, elle consisterait à réaliser, puis à présenter devant un jury un dossier faisant état de ses expériences pratiques, et des réflexions que celles-ci ont alimentées, menées dans le cadre des trois heures consacrées à l'accompagnement. Tous les autres enseignements, comme les deux langues vivantes, les enseignements de la spécialisation non contrôlés lors des épreuves du baccalauréat, les « mineures » et le sport, feraient l'objet d'un contrôle continu,

REDOUBLEMENT LIMITÉ. Pour reconnaître le droit à l'erreur des lycéens, la mission propose la création de « sas de réorientation » et de remise à niveau, animé par des enseignants volontaires. À la fin de la seconde, les élèves dont le passage en première est litigieux pourraient obtenir leur passage à condition de suivre un stage d'un mois dans les matières dans lesquelles ils rencontrent des difficultés. Un conseil de classe à la fin du mois d'août validerait alors leur passage définitif. Ces stages seraient financés sur les économies réalisées grâce à la diminution des redoublements. Pour les élèves souhaitant changer de filière à mi-parcours de la première, ce sas durerait deux semaines et serait organisé pendant les vacances de février ; pour les élèves souhaitant changer de filière à la fin de l'année de première, ce sas durerait un mois et serait organisé pendant les vacances d'été.

35 HEURES « TTC ». Les horaires lycéens s'élèveraient à « 35 heures TTC », selon l'expression de Benoist Apparu : 30 heures en classe (27 heures + 3 heures de soutien et d'accompagnement), et 5 heures de travail personnel, au lycée, en présence des professeurs. Dans ce schéma, les horaires disciplinaires seraient réduits. Par ailleurs, la commission pourrait proposer d'introduire de la philosophie dès la première.

AUTONOMIE. Tout en défendant le principe de « liberté pédagogique » des enseignants, le rapporteur souhaite donner plus d'autonomie aux établissements. Ceux-ci utiliseraient ainsi comme bon leur semble les 3 heures d'accompagnement et de soutien. Les lycées qui le souhaitent pourront aussi expérimenter l'annualisation de la DHG, ainsi qu'une autonomie plus large, équivalente à 10 % de la dotation horaire globale. « Cette liberté ne sera possible que si le ministère de l'Éducation nationale ne publie pas de circulaires de cinquante pages sur l'emploi de ces trois heures. Il pourra tout au plus, à titre indicatif, proposer un menu des activités d'accompagnement pouvant être organisées par les établissements », précise le rapport. « Ces établissements auraient la liberté d'organiser leur emploi du temps, le ministère de l'Éducation nationale fixant un seuil minimal obligatoire pour toutes les disciplines et déléguant une enveloppe globalisée de moyens horaires. »

ÉVALUATION. En matière d'évaluation, le rapporteur reprend les recommandations de l'avis présenté par Frédéric Reiss sur le projet de loi de finances pour 2009 : les établissements devraient publier des indicateurs qualitatifs, c'est-à-dire « de progrès ou de valeur ajoutée, sur lesquels l'effort des établissements doit porter en priorité » ; une procédure « d'alerte publique » enclenchée quand un lycée n'obtient pas des résultats satisfaisants pendant plusieurs années de suite et conduire à une modification du contrat d'objectifs. Par ailleurs, en cas de résultats insatisfaisants, le dispositif d'évaluation devrait avoir des conséquences sur la gestion de la carrière du chef d'établissement, tant en ce qui concerne ses mutations que ses promotions.

Parallèlement, la stabilité des équipes pédagogiques dans les lycées serait encouragée, en particulier dans l'éducation prioritaire. Les parlementaires imaginent aussi un « dispositif permettant d'utiliser les crédits économisés par la baisse des redoublements en seconde pour les reverser, sous forme de primes, aux enseignants qui travaillent dans des établissements ayant obtenu ces résultats ».

REPENSER L'ORIENTATION. Le rapporteur propose de repenser l'orientation, notamment en confiant à terme les CIO aux régions, après une expérimentation dans deux ou trois régions. Les conseillers d'orientation pourraient également être affectés dans les établissements, et placés sous la responsabilité des proviseurs. Leur recrutement serait également élargi : « Le concours externe doit s'ouvrir à tous les titulaires de licence de l'enseignement supérieur, tandis que le concours interne doit être ouvert, sans condition de diplôme, aux agents des trois fonctions publiques. » La licence de psychologie ne constituerait plus un préalable à leur recrutement, et leur formation serait renforcée pour une meilleure connaissance des métiers. La mission propose également que chaque établissement élabore un cahier des charges de l'orientation et que les enseignants reçoivent une formation adaptée.

Enfin, il conviendrait de dégager dans les grilles horaires des établissements « une plage dédiée à l'orientation », pendant laquelle « des entreprises, des représentants des chambres consulaires et des fédérations professionnelles, des 'anciens' du lycée, devenus salariés, ainsi que des parents, pourraient parler métiers ».

AMÉLIORER L'ORIENTATION ACTIVE. Pour améliorer la procédure d'orientation active, dite « perfectible », le rapporteur propose de travailler à la lisibilité des informations sur les études supérieures, ainsi que sur l'intitulé des différents diplômes. Il prône une « totale transparence » sur trois aspects des formations : leurs prérequis, les conditions de réussite aux diplômes que ces cursus préparent et les perspectives d'insertion professionnelle des diplômés. La mission souhaite que les filières du supérieur publient des « indicateurs de devenir » de leurs étudiants. Ces indicateurs donneraient le taux de réussite, selon le baccalauréat d'origine en licence, DUT, BTS, ainsi que le taux de réussite en master et doctorat selon le diplôme d'origine, le devenir des diplômés à six mois, à un an, puis à trois ans, ainsi que le devenir des non-diplômés.

Le rapporteur propose également d'avancer la procédure d'orientation active au troisième trimestre de l'année de première ou, au début de l'année de terminale. « Ainsi, les élèves disposeraient de toute l'année de première pour s'informer, élaborer un projet d'études, et le confronter aux avis de leurs professeurs, des conseillers d'orientation-psychologues et, éventuellement, des établissements d'enseignement supérieur. »

INSTAURER DES QUOTAS EN IUT. Pour mettre fin au détournement des places en IUT, la mission préconise l'instauration d'un quota de 50 % de bacheliers technologiques en IUT, et la mise en place de sas méthodologiques en début de formation. « L'adoption de cette mesure devrait être accompagnée d'une réforme rapide de la filière 'sciences et technologies industrielles' ou STI, car, alors que ses bacheliers constituaient un vivier de recrutement traditionnel pour les IUT, leur formation semble de plus en plus inadaptée aux profils recherchés par ces instituts. »

ENCADRER LE RECRUTEMENT DES CLASSES PRÉPAS. Pour casser la prédominance de la filière S en classe préparatoire, le rapport préconise de « parvenir à terme à une situation où 20 % des bacheliers en sciences admis dans les classes préparatoires préparant leurs élèves aux formations scientifiques, 20 % des bacheliers en économie admis dans les classes préparatoires préparant aux écoles de commerce, 20 % des bacheliers en lettres seraient admis aux classes préparatoires préparant aux écoles normales supérieures et aux instituts d'études politiques ».

Pour être complet, « un pilotage par l'aval d'une réforme ambitieuse du lycée nécessiterait de « sortir » les classes préparatoires aux grandes écoles les plus prestigieuses, de Louis le Grand à Henri IV, des lycées pour les intégrer aux universités », ajoute le rapporteur.

DÉSPÉCIALISER LA PREMIÈRE ANNÉE DE LICENCE. Prolongement du lycée, la première année de licence serait généraliste, et proposerait des modules de méthodologie. « L'étudiant explorerait les savoirs de celui des quatre grands secteurs de formation dans lequel il souhaite se spécialiser, à savoir les disciplines juridiques, économiques et de gestion, les lettres et sciences humaines et sociales, les sciences et technologies ou les disciplines de la spécialisation, c'est-à-dire le choix de l'une des spécialités appartenant au champ disciplinaire exploré pendant la première année, n'interviendrait donc qu'en deuxième année de licence. »

ÉTENDRE LES CONVENTIONS ZEP. La mission propose également de généraliser aux grandes écoles des conventions de type Sciences Po avec les lycées de l'éducation prioritaire.

CRÉER UN GRAND SERVICE PUBLIC DE L'ORIENTATION. Outre l'orientation scolaire, la mission s'intéresse à l'insertion des jeunes sans qualifications. Le rapport recommande à ce titre la création d' « un grand service public de l'orientation, qui viendrait compléter l'action du service public de l'emploi ». « S'adressant à tous les publics de jeunes, ce service public unique d'orientation et d'insertion « chapeauterait » l'ensemble des structures concernées. Il reposerait sur deux piliers : un pilier national et un pilier régional, permettant ainsi de conjuguer les moyens de l'État dans ce domaine et de confier à la région le pilotage de l'action des réseaux spécialisés que sont les CIO, les missions locales, les centres d'information des chambres consulaires, etc. ».

Les moyens de l'État dévolus à l'information, à l'orientation et à l'insertion seraient regroupés via la création d'une agence. « Celle-ci aurait pour mission de développer l'information et le conseil en ligne, d'évaluer la politique d'orientation, d'analyser les itinéraires d'insertion pour aider à mieux gérer l'offre de formation et d'attribuer aux échelons déconcentrés les moyens financiers nécessaires à l'animation du réseau des centres d'accueil, d'information et d'insertion ».

10 commentaires:

  1. Je viens de signaler cet article sur la liste de diffusion des Clionautes.

    RépondreSupprimer
  2. Merci ! Et diffusez l'info, tout en soulignant bien le côté incertain de la source...

    RépondreSupprimer
  3. Ah justement, je ne savais pas qui était Richard Descoings ! Et oui, il y a beaucoup de choses à dire sur ce document "Confidentiel" . C'est bizarre comme je suis lasse (et comme je me méfie) des réformes de l'Education...

    RépondreSupprimer
  4. @ Hypos : il faut se méfier, mais aussi s'informer.

    RépondreSupprimer
  5. Euh, qui se souvient des préconisations du questionnaire Balladur?

    RépondreSupprimer
  6. @ Ferocias : euh, je me suis arrêté à la Commission Thélot, mais on peut remonter plus loin. Ah, les cahiers de doléances...

    RépondreSupprimer
  7. hmmm, et le sport dans tout ca :) ?

    RépondreSupprimer
  8. @ Bastien : bonne question. Les politiques en parlent très rarement...

    RépondreSupprimer
  9. Bon, si j'extrais la substantifique moelle de ce projet, c'est : on massacre les options. Ca coûte cher et ça sert à rien.

    Sinon, sur la pédagogie du côte à côte par rapport au face à face, c'est génial. Sauf qu'en face à face, il y a transmission de connaissances. En côte à côté, on sacrifie les savoirs au profit des "savoir-faire" voire des "savoir-être".
    Résultat, qui est pénalisé: ceux qui n'ont pas accès au savoir dans leur environnement familial.Et qui n'auront accès ni ni au savoir, au savoir faire, ni au savoir être...

    Il y a avait une chercheuse, dont le nom m'échappe, qui s'était amusée à chronométrer le temps effectivement consacré à la transmission du savoir dans la pratique des enseignants. Elle avait constaté qu'il diminuait de façon constante.

    RépondreSupprimer
  10. @ E. Rides : oui, tu as assez bien résumé la question. La question du rapport entre savoirs et compétences me semble en plus biaisé. Comment faire l'un sans l'autre ?

    RépondreSupprimer

Laissez-moi vos doléances, et je verrai.

La modération des commentaires est activée 14 jours après la publication du billet, pour éviter les SPAM de plus en plus fréquents sur Blogger.