dimanche 28 mars 2010

Echec du No Sarkozy Day : ce n'est pas grave.

Il paraît que le No Sarkozy Day a été un flop. C'est dommage, car, même si j'avais finalement appelé à y participer, je ne me suis même pas rendu à la manifestation parisienne. J'étais coincé dans une autre activité, et j'avais déjà manifesté cette semaine.

Est-ce un drame ? Je peux entièrement comprendre que les organisateurs se désolent de cet échec, mais j'aurai tendance à essayer de les rassurer. Il faut d'abord relativiser par rapport à la situation italienne. Certes, Sarkozy est un président pénible voire exaspérant, mais il reste une personnalité largement en-dessous de celle de Silvio Berlusconi, qui, lui, pose des questions bien plus graves à la démocratie. Il est certain que si nous avions un leader de ce niveau, nous nous serions nettement plus agités.

Ensuite, il semble tout de même que le véritable No Sarkozy Day se soit déroulé le dimanche précédent. Certes, le gouvernement a choisi la méthode Coué pour surmonter cette baffe, mais n'empêche que la réalité est bien là.

Enfin, certains se questionnent sur l'impact des blogs sur la sphère politique. A cette question, la réponse est simple : les blogs, en France, n'ont qu'un impact extrêmement limité. D'autre part, Facebook ne semble pas plus efficace. C'est plutôt bon à savoir pour la suite.

Donc, chers camarades, malgré cet échec, restons positifs. Il nous reste deux ans avant la présidentielle, de multiples réformes à déconstruire et à combattre mais aussi des projets à construire, à présenter, à argumenter et à soutenir.

Au boulot !!!

3 commentaires:

  1. Tu as raison, l’enseignement que l’on peut tirer de cette journée, même si pour ma part j’en ai été extrêmement satisfait, c’est qu’internet n’a pas autant d’effet mobilisateur qu’on pourrait le souhaiter. Cela démontre bien que le développement du numérique a pris du retard dans notre pays par rapport à d’autres.

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  2. @ Gwendal : internet est un vecteur parmi d'autres, que nous devons aussi apprendre à manier.

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  3. mouais... pas convaincu par les perspectives de changement qui viendraient des urnes. 58 % d'abstention dans ma région, ça calme. Et puis les changements institutionnels, hein... ;)

    Il nous faut inventer un autre monde... mais certainement pas avec les partis existants...

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Laissez-moi vos doléances, et je verrai.

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