En fait, lorsqu'on lit la circulaire, signée par l'ancien recteur de Créteil, M. Blanquer, nouveau chef de la DEGESCO, c'est son incroyable flou.
Comme je vous l'avais annoncé, cher lecteur, les enseignants-stagiaires se retrouveront bien à plein temps, avec une décharge d'un tiers de l'année pour effectuer sa formation à l'université. Le texte précise que des enseignants-titulaires pourront remplacer les absents, mais comme il n'y en a plus, il est sûr que des vacataires non-formés, et même des étudiants en master II, feront le boulot.
Ce texte met aussi une charge supplémentaire sur le dos des chefs d'établissement, qui vont devoir trouver un moyen de donner un minimum de niveaux différents (deux dans le secondaire) sur un service complet. On y découvre aussi que l'enseignant-compagnon, qui suivra le stagiaire, sera lui-même déchargé de cours pendant les six premières semaines de l'année, ce qui signifie encore des remplacements effectués par des personnels non-formés.
Enfin, la perle de la circulaire vient de la territorialisation de la formation. Pour former des fonctionnaires d'État, l'État ne donne plus de consigne ni de programme. Ce sont les recteurs (pour le secondaire) et les inspecteurs d'académie (pour le primaire) qui vont organiser la formation. Est-ce une route tracée vers la régionalisation de l'Éducation ? Officiellement, non, mais il est tout de même étonnant que, dans un pays qui est censé construire une économie de la connaissance (objectif de la conférence de Lisbonne), on ne donne même plus de consignes sur la formation des profs.
Encore sept ans avec ces gens au pouvoir...
Comme je vous l'avais annoncé, cher lecteur, les enseignants-stagiaires se retrouveront bien à plein temps, avec une décharge d'un tiers de l'année pour effectuer sa formation à l'université. Le texte précise que des enseignants-titulaires pourront remplacer les absents, mais comme il n'y en a plus, il est sûr que des vacataires non-formés, et même des étudiants en master II, feront le boulot.
Ce texte met aussi une charge supplémentaire sur le dos des chefs d'établissement, qui vont devoir trouver un moyen de donner un minimum de niveaux différents (deux dans le secondaire) sur un service complet. On y découvre aussi que l'enseignant-compagnon, qui suivra le stagiaire, sera lui-même déchargé de cours pendant les six premières semaines de l'année, ce qui signifie encore des remplacements effectués par des personnels non-formés.
Enfin, la perle de la circulaire vient de la territorialisation de la formation. Pour former des fonctionnaires d'État, l'État ne donne plus de consigne ni de programme. Ce sont les recteurs (pour le secondaire) et les inspecteurs d'académie (pour le primaire) qui vont organiser la formation. Est-ce une route tracée vers la régionalisation de l'Éducation ? Officiellement, non, mais il est tout de même étonnant que, dans un pays qui est censé construire une économie de la connaissance (objectif de la conférence de Lisbonne), on ne donne même plus de consignes sur la formation des profs.
Encore sept ans avec ces gens au pouvoir...
Sept c'est du fatlisme ça Monsieur le Privilegié
RépondreSupprimerTu oublies une chose : la réforme des lycées va permettre de "libérer" un certain nombre de profs. Je vais donner un exemple que je connais bien : une matière comme l'initiation aux sciences de l'ingénieur ( ISI ) est actuellement donnée, à certains élèves de seconde par des profs de STI, 3 heures par semaine en demi-groupe . Elle va devenir un "enseignement de découverte" soit 2 heures classe entière.
RépondreSupprimerÉconomie : 4 heures d'un prof de STI par seconde. Pour mon lycée 4 secondes concernés : 16H00 soit quasiment un temps complet de certifié.
Et pour le ministère un prof de sti peut très bien faire office de prof de techno en collège. Ou encore de physique, de maths....
Et ce type de calcul n'est pas reservé qu'au prof de STI.
7 ans?? Mais non il est optimiste le privilégié! Je viens de faire une découverte dans la Constitution: il y est écrit noir sur blanc que le Président "ne peut pas se représenter plus de deux mandats... CONSECUTIFS". Elle est belle la litote!
RépondreSupprimerVous vous rendez compte?? Cela signifie que nous sommes désormais comme en Russie!!! Un président pourra faire un petit tour au Conseil Constitutionnel aprés 10 ans au pouvoir ou m^me se faire nommer premier ministre, et hop! Il revient mettre ça! L'HORREUR!!!
Il ne faut JAMAIS "réformer" (euphémisme ici) la Constitution sans passer par le referendum!!!
Qui a dit que les Français n'étaient pas réformables??? Ils le sont tellement qu'on peut les faire cocus quand on veut avec le mot réforme!
G!
@ Julien L. : fataliste, peut-être pas, mais il ne faut pas non plus trop rêver.
RépondreSupprimer@ Finss : oui, ton calcul est juste, sauf qu'il est encore pire. Il me semble que les enseignements d'exploration sont à 1h30.
@ G! : bof, qu'il fasse quinze ans ou dix ans puis cinq ans de Premier ministre puis encore cinq ans, c'est la même m...
de toute façon l'éduc est une institution arriérée, aux méthodes archi-dépassée, un encadrement vomitif, où règne une dé-responsabilisation généralisée des élèves et de leurs parents, une monde opaque et inique (ta mère) qui ne correspond plus au monde moderne, à la perception des enfants et aux moyens technologiques disponibles. On peut donc la sabrer de bas en haut, elle ne pourra jamais être plus rétrograde qu'elle ne l'est déjà.
RépondreSupprimerOtto Diddakth
Ah c'est bon d'être enfin célèbre.
RépondreSupprimerMerci l'Educ de m'avoir donné cette opportunité.
Otto Diddakth
PS j'ai oublié le s à dépassée. Je sollicite l'indulgence de mes maîtres aujourd'hui tous retraités, fous ou morts. Amen
@ Otto Diddakth : apparemment, vous êtes bien passé par l'EN...
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