En lisant le Monde d'aujourd'hui, je suis tombé sur ce communiqué de presse d'ONUSIDA. Kesako ? Il s'agit de l'agence de l'ONU chargée de surveiller et de coordonner la lutte contre l'épidémie.
Ce texte nous révèle des perspectives intéressantes, en particulier l'idée de combiner les trithérapies dans un seul cachet à prise unique et quotidienne, qui rendrait le traitement beaucoup plus facile à prendre. D'autre part, l'institution demande le développement massif de génériques pour réduire le coût de la prescription.
Il nous annonce aussi que la prise des traitements réduit massivement la contagion, en faisant diminuer le nombre de virus dans le sang. De fait, si on traitait tous les malades pouvant répondre positivement au traitement, on pourrait amener une diminution importante des contagions (10 millions de décès en moins d'ici à 2025) et rendre la vie bien plus facile aux malades.
Cependant, et la question arrive bien vite à l'esprit, pour arriver à un tel résultat, il faudrait développer une détection systématique de la maladie. A ce jour, aucun pays ne s'est engagé dans cette voie. Le SIDA reste, malgré notre soi-disant modernité, une maladie honteuse. Il est clair que la population, surtout dans les pays pauvres mais aussi en France, supporterait très mal une détection systématique.
Et pourtant, ne devrions-nous pas y venir, tant que nous ne possédons pas de vaccin approprié ? On pourrait oublier l'idée si nos concitoyens avaient le réflexe de se faire détecter eux-mêmes, mais à l'évidence, les pratiques ne sont pas encore suffisamment ancrées. D'autre part, l'obligation aurait sans doute l'avantage de dédramatiser un peu le sujet.
Je n'ai pas vraiment d'idée arrêtée sur le sujet, et il est clair que je ne vivrais pas bien que l'on m'impose un test, alors que j'estime ne pas avoir eu de comportement à risque. Cependant, la question mérite d'être posée, car il s'agit d'un problème de santé publique et d'une maladie toujours mortelle et contagieuse.
Ce texte nous révèle des perspectives intéressantes, en particulier l'idée de combiner les trithérapies dans un seul cachet à prise unique et quotidienne, qui rendrait le traitement beaucoup plus facile à prendre. D'autre part, l'institution demande le développement massif de génériques pour réduire le coût de la prescription.
Il nous annonce aussi que la prise des traitements réduit massivement la contagion, en faisant diminuer le nombre de virus dans le sang. De fait, si on traitait tous les malades pouvant répondre positivement au traitement, on pourrait amener une diminution importante des contagions (10 millions de décès en moins d'ici à 2025) et rendre la vie bien plus facile aux malades.
Cependant, et la question arrive bien vite à l'esprit, pour arriver à un tel résultat, il faudrait développer une détection systématique de la maladie. A ce jour, aucun pays ne s'est engagé dans cette voie. Le SIDA reste, malgré notre soi-disant modernité, une maladie honteuse. Il est clair que la population, surtout dans les pays pauvres mais aussi en France, supporterait très mal une détection systématique.
Et pourtant, ne devrions-nous pas y venir, tant que nous ne possédons pas de vaccin approprié ? On pourrait oublier l'idée si nos concitoyens avaient le réflexe de se faire détecter eux-mêmes, mais à l'évidence, les pratiques ne sont pas encore suffisamment ancrées. D'autre part, l'obligation aurait sans doute l'avantage de dédramatiser un peu le sujet.
Je n'ai pas vraiment d'idée arrêtée sur le sujet, et il est clair que je ne vivrais pas bien que l'on m'impose un test, alors que j'estime ne pas avoir eu de comportement à risque. Cependant, la question mérite d'être posée, car il s'agit d'un problème de santé publique et d'une maladie toujours mortelle et contagieuse.
Les libéraux vont dire c'est une atteinte à leur liberté, mais je ne sais pas trop quoi penser. Risque-t-on de dériver vers le syndrome étoile jaune? Dans l'absolu, ce serait mieux, mais on ouvrirait la porte au fichage.
RépondreSupprimer@ Manuel : oui, mais les libéraux aiment bien la sécurité aussi, hein ?
RépondreSupprimerJe n'ai pas de position arrêtée non plus. Je pose juste la question.