Cher lecteur, je vais faire maintenant un billet qui ne vise pas à diffuser mes idées et mes valeurs sur toute la toile, mais simplement à exprimer des choses simples.
Cette année scolaire a été particulière à tout point de vue. J'ai vécu diverses évolutions personnelles et professionnelles importantes, traversé quelques épreuves aussi que certains d'entre vous ont perçu dans quelques billets.
Mais surtout, j'ai vécu au lycée une année particulièrement forte et intense.
Dans un lycée dit difficile comme le mien, les profs se renouvellent très vite. Chaque année, environ 25% des personnels effectuent une mutation. Si on y ajoute un départ en retraite par-ci par-là en plus, on arrive presqu'au tiers du personnel. Certaines années, on a de bonnes pioches, et d'autres années d'un peu moins intéressantes. En moyenne, un enseignant reste entre deux et trois ans dans le lycée puis rentre dans sa province natale pour y couler des jours je l'espère heureux.
J'ai ainsi vu défiler, depuis quelques années, une kyrielle d'enseignants totalement différents : des bons et des mauvais, des investis et des désinvestis, des profs de gauche et des profs de droite, des profs grévistes et des profs anti-grève, des agrégés et des certifiés (avec beaucoup de non-titulaires en plus)...
Cette année, nous avons eu un cru particulièrement intéressant, avec beaucoup de jeunes profs très motivés, très investis, très passionnés. Ils ont redynamisé le lycée, se sont donnés, ont monté des projets ambitieux, se sont lancés dans les luttes. Maintenant, plusieurs d'entre eux partent vers de nouveaux horizons.
Je voulais profiter de cette tribune (car quelques-uns lisent ce blog) pour les en remercier et pour leur dire qu'ils m'ont apporté beaucoup, y compris sur ce blog car je me suis souvent inspiré d'eux pour des billets.
Bonne route à tous, et gardez la même énergie pour ce métier. Même si cela est dur, même si les conditions se dégradent, il faut continuer à se battre pour ce service public et pour nos élèves.
Bon, je retourne maintenant à mes préoccupations politiques habituelles.
Cette année scolaire a été particulière à tout point de vue. J'ai vécu diverses évolutions personnelles et professionnelles importantes, traversé quelques épreuves aussi que certains d'entre vous ont perçu dans quelques billets.
Mais surtout, j'ai vécu au lycée une année particulièrement forte et intense.
Dans un lycée dit difficile comme le mien, les profs se renouvellent très vite. Chaque année, environ 25% des personnels effectuent une mutation. Si on y ajoute un départ en retraite par-ci par-là en plus, on arrive presqu'au tiers du personnel. Certaines années, on a de bonnes pioches, et d'autres années d'un peu moins intéressantes. En moyenne, un enseignant reste entre deux et trois ans dans le lycée puis rentre dans sa province natale pour y couler des jours je l'espère heureux.
J'ai ainsi vu défiler, depuis quelques années, une kyrielle d'enseignants totalement différents : des bons et des mauvais, des investis et des désinvestis, des profs de gauche et des profs de droite, des profs grévistes et des profs anti-grève, des agrégés et des certifiés (avec beaucoup de non-titulaires en plus)...
Cette année, nous avons eu un cru particulièrement intéressant, avec beaucoup de jeunes profs très motivés, très investis, très passionnés. Ils ont redynamisé le lycée, se sont donnés, ont monté des projets ambitieux, se sont lancés dans les luttes. Maintenant, plusieurs d'entre eux partent vers de nouveaux horizons.
Je voulais profiter de cette tribune (car quelques-uns lisent ce blog) pour les en remercier et pour leur dire qu'ils m'ont apporté beaucoup, y compris sur ce blog car je me suis souvent inspiré d'eux pour des billets.
Bonne route à tous, et gardez la même énergie pour ce métier. Même si cela est dur, même si les conditions se dégradent, il faut continuer à se battre pour ce service public et pour nos élèves.
Bon, je retourne maintenant à mes préoccupations politiques habituelles.
Je vais m'inscrire aux commentaires. On sait jamais si Didier Goux passe et voit un blog où dit que les profs de banlieue sont motivés...
RépondreSupprimerEt jeunes en plus!
RépondreSupprimerUne décision ou un verdict peuvent être motivés : un être humain en aucun cas.
RépondreSupprimer(Puisqu'on attendait mon commentaire...)
@ Nicolas : il est venu.
RépondreSupprimer@ Manuel : ben oui, à 33 ans, je commence à ne plus être si jeune que cela.
@ Didier : merci pour la remarque. C'est corrigé.
Ca existe des profs de droite?
RépondreSupprimerLène : oui, ça existe. Ce sont ceux qui essaient de retarder le naufrage que les professeurs (et non "profs" : Prof est le nom d'un nain ridicule. Remarquez...) de gauche appellent de leurs vœux.
RépondreSupprimer@ Lène : oui, cela existe. Je dirais, à vue de nez, qu'ils représentent environ 40% du corps, un peu plus chez les agrégés que chez les certifiés.
RépondreSupprimer@ Didier : en ce moment, les profs de droite soutiennent plutôt les réformes pédagogiques idiotes de nos dirigeants. Le suivisme sévit aussi chez vous.
40% de profs de droite, ça me paraît beaucoup, non? En même temps, difficile de connaître les opinions politiques de ceux qui n'abordent pas le sujet en salle des profs. Ne pas faire grève, ne pas contester, ne sont pas des preuves de soutien au gouvernement en place. Il y a tous les fatalistes, les fatigués, les désabusés, les déçus. Les suiveurs.
RépondreSupprimer@ Ink : cela me semble assez cohérent. Maintenant, il y a aussi des profs de droite qui se battent pour améliorer l'école. Ils ont même un syndicat...
RépondreSupprimerUne petite vérification que j'ai faite, au passage : l'adjectif motivé peut être employé dans un sens psychologique, il est donc applicable à une personne. Larousse, Robert et Tilf me le confirment tous les trois. Mathieu L., vous vous êtes montré trop docile sur cette question devant le commentaire de Didier Goux...
RépondreSupprimer@ LGDC : Didier écrit bien, et je n'ai pas trouvé sa remarque incohérente. Il ne s'agit pas de docilité, mais simplement de décision réfléchie.
RépondreSupprimerDidier Goux écrit bien, là n'est pas la question ; il s'agissait de dire que vous avez changé un peu vite un mot qui s'avérait correctement employé au départ. Le Trésor de la Langue Française est souvent plus permissif que nos pratiques personnelles.
RépondreSupprimerAprès, vous pouvez toujours changer ce que bon vous semble, faire 1 ta 2 fôte 6 ça vou chante, pourquoi pas, vous êtes chez vous.
Bonne journée, sous le soleil.
@ LGDC : oui, je suis d'accord, même si j'estime quand même qu'un blog doit être au moins correctement écrit. Étant sujet aux fautes d'orthographe, j'apprécie qu'on me corrige si besoin.
RépondreSupprimer