Lorsque j'étais gamin, cher lecteur, la cérémonie du Nouvel An me posait de vraies questions existentielles. Dans ma famille, nous faisions à l'époque un grand repas le 1er janvier, à midi, chez mes grands-parents maternels. J'en ai des souvenirs touchants : je me souviens que, lorsque nous arrivions, mon grand-père était toujours en train de regarder le concert de l'orchestre philharmonique de Vienne, qui jouait toujours les mêmes valses. Ensuite, nous passions rapidement à table : il y avait toujours beaucoup de monde, des membres de la famille, certes, mais aussi d'autres personnes, dont je ne me souviens plus très bien. Et, à chaque fois, nous partions en voiture pour voir les décorations de Noël dans Paris le soir, alors que tous les adultes devaient être totalement défoncés. Ces traditions se sont arrêtées avec la mort de mon grand-père, puis avec le vieillissement de la génération de l'époque.
Durant cette période, je ne comprenais pas vraiment les embrassades et le "Bonne année" que scandait les adultes. Pourquoi donc souhaiter une bonne année à des gens qu'on aime pas vraiment ? Ne serait-il pas possible de souhaiter une mauvaise année ? Pourquoi ne pas réserver ce don unique aux gens qu'on aime vraiment ?
Progressivement, les épreuves de la vie se sont abattues sur moi comme sur toutes les personnes qui vieillissent, et j'ai davantage saisi le sens de cette tradition. Maintenant, quand je sers dans mes bras mes proches en leur souhaitant mes vœux, je me dis toujours : "Eh bien, on en a passé une de plus, et j'espère qu'on sera encore là l'an prochain pour se redire la même chose". Un célèbre blogueur disait il y a quelques heures qu'il ne fallait pas souhaiter une bonne santé dans ses souhaits électroniques, et je crois qu'il a raison. Cependant, on y pense tous, malgré tout.
Alors, cher lecteur, certes, je ne te connais pas, mais je te présente mes meilleurs vœux pour 2009. J'espère que tu auras encore la possibilité de lire ce blog toute cette année, et que nous nous retrouverons ensemble le 1er janvier 2010.
Bonne année !
Durant cette période, je ne comprenais pas vraiment les embrassades et le "Bonne année" que scandait les adultes. Pourquoi donc souhaiter une bonne année à des gens qu'on aime pas vraiment ? Ne serait-il pas possible de souhaiter une mauvaise année ? Pourquoi ne pas réserver ce don unique aux gens qu'on aime vraiment ?
Progressivement, les épreuves de la vie se sont abattues sur moi comme sur toutes les personnes qui vieillissent, et j'ai davantage saisi le sens de cette tradition. Maintenant, quand je sers dans mes bras mes proches en leur souhaitant mes vœux, je me dis toujours : "Eh bien, on en a passé une de plus, et j'espère qu'on sera encore là l'an prochain pour se redire la même chose". Un célèbre blogueur disait il y a quelques heures qu'il ne fallait pas souhaiter une bonne santé dans ses souhaits électroniques, et je crois qu'il a raison. Cependant, on y pense tous, malgré tout.
Alors, cher lecteur, certes, je ne te connais pas, mais je te présente mes meilleurs vœux pour 2009. J'espère que tu auras encore la possibilité de lire ce blog toute cette année, et que nous nous retrouverons ensemble le 1er janvier 2010.
Bonne année !
Bonne année !
RépondreSupprimerMeilleurs vœux, Mathieu!
RépondreSupprimerJ'aime bien venir ici. Une belle découverte.
RépondreSupprimerJe te souhaite pleins de bonnes choses.
@ trois : Merci beaucoup pour vos vœux.
RépondreSupprimer@ Faucon colline : merci, ça, c'est un vrai compliment.
Bonne année à toi.
RépondreSupprimerBonne année à vous!
RépondreSupprimerQuentin C.
@ Rubin et Quentin C. : Merci, et meilleurs vœux à vous.
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