En tant qu'enseignant, me voici un privilégié dans ce beau pays qu'est la France. J'ai toujours rêvé, du haut de ma colline, de m'adresser au bon peuple. Voilà qui est fait.
mardi 6 avril 2010
Publicité pour le Monde.
N'ayant pas eu le temps de faire de billet ces deux derniers jours, je te signale, cher lecteur, cette intéressante tribune du Monde.
Je trouve le constat un peu caricatural. La première question qui me vient à l'esprit est celle des autres pays européens : la société suit les mêmes évolutions ailleurs en Europe, et pourtant la violence scolaire y est-elle la même ?
Et puis je n'entends pas tant d'élèves que ça dire que la philo, ça ne sert à rien. Beaucoup sont même impatients d'être en Terminale pour découvrir cette matière. Pour parler de ce que je connais mieux, on entend quelquefois que les math, ça ne sert à rien, mais ce n'est pas si courant. Et en 1960, on l'entendait aussi (lire la "Lettre à une Maîtresse d'École" par les enfants de Barbiana)
Quant aux Ipod et aux vêtements de marque, je suis restée sans voix ! Les signes extérieurs de richesse n'existeraient-ils donc que depuis l'invention du téléphone portable ?
Qu'on demande trop à l'école, peut-être ; que le but de l'école ne soit pas de s'adapter au marché, oui. Mais cela explique-t-il la violence scolaire ?
Pour résumer, je ne comprends pas l'argumentation dans cet article, le lien entre le constat que je qualifiais de caricatural, et la violence scolaire. Enfin, si, voilà ce que je comprends : "Tout va à vélo ma bonne dame, les jeunes y respectent pu rien"...
L'agrégée de philosophie me parait bien éloignée de la réalité (ô joli cliché).
RépondreSupprimerDepuis quand la France est la championne de la pédagogie active ? Elle est à la traine dans l'éducation à la citoyenneté active ! Depuis quand en France on forme au débat ?
Il faudrait que Mme Fremaux regarde un peu ce qu'il se passe dans les autres pays. Ce n'est pas voulant revenir à des élèves passifs "du bon vieux temps" que la situation française ira mieux.
Bref je trouve cette tribune réactionnaire et franco-française. C'est normal, c'est Le Monde, le "journal de référence".
Je trouve le constat un peu caricatural.
RépondreSupprimerLa première question qui me vient à l'esprit est celle des autres pays européens : la société suit les mêmes évolutions ailleurs en Europe, et pourtant la violence scolaire y est-elle la même ?
Et puis je n'entends pas tant d'élèves que ça dire que la philo, ça ne sert à rien. Beaucoup sont même impatients d'être en Terminale pour découvrir cette matière. Pour parler de ce que je connais mieux, on entend quelquefois que les math, ça ne sert à rien, mais ce n'est pas si courant. Et en 1960, on l'entendait aussi (lire la "Lettre à une Maîtresse d'École" par les enfants de Barbiana)
Quant aux Ipod et aux vêtements de marque, je suis restée sans voix ! Les signes extérieurs de richesse n'existeraient-ils donc que depuis l'invention du téléphone portable ?
Qu'on demande trop à l'école, peut-être ; que le but de l'école ne soit pas de s'adapter au marché, oui. Mais cela explique-t-il la violence scolaire ?
Pour résumer, je ne comprends pas l'argumentation dans cet article, le lien entre le constat que je qualifiais de caricatural, et la violence scolaire. Enfin, si, voilà ce que je comprends : "Tout va à vélo ma bonne dame, les jeunes y respectent pu rien"...
Merci de vos commentaires. Il y a de tout dans cette tribune, mais je voulais connaître les réactions des lecteurs.
RépondreSupprimerEn quoi tu la trouvais intéressante ?
RépondreSupprimerMes félicitations! Votre blog simplement Super bien! Vous avez fait un grand travail. Vous pouvez regarder mon site ;-)
RépondreSupprimer@ G. Pradeau : je trouve qu'il s'agit d'un mélange de choses intelligentes et d'autres totalement idiotes.
RépondreSupprimerAlors parlons des choses intéressantes... Par quoi on commence ? ;-)
RépondreSupprimer@ Gilles : faut que je m'y mette, mais trop fatigué ce soir. Je m'y attelle demain.
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