dimanche 14 juin 2009

Initiative de la blogosphère : parlementaires, n'allez pas au Congrès de Versailles du 22 juin.

Hier, Luc Mandret nous indiquait que la blogosphère pourrait avoir un pouvoir si elle répercutait en masse une information ou une idée.

Eh bien, essayons, cher lecteur !

Le président de la République a convoqué le congrès le 22 juin pour pérorer sur sa victoire aux européennes et présenter ses projets pour l'avenir. Cette réunion, à la limite des traditions démocratiques françaises, n'a aucun intérêt. Elle ne vous apportera rien, même s'il y a un débat parlementaire après. Alors, cher-e-s camarades du PS, du PCF, des Radicaux de Gauche et des Verts, du Modem, voire même de l'UMP qui êtes en désaccord avec la manière dont le président dirige ce pays, n'y allez pas !

Il y a bien des choses plus intéressantes à faire ce jour-là, pour clamer l'opposition de la majorité des Français à la politique du président de la République. Pour une fois, soyez inventif, et mobilisez-nous.

Comme Nicolas et comme Juan, je pense qu'il y a là un moyen de faire démarrer quelque chose.

Cher-e-s lecteur-e-s, cher-e-s blogueur-e-s, si vous êtes en désaccord avec la politique de Sarkozy, que vous pensez que les parlementaires ne doivent pas s'humilier à écouter religieusement le président, relayez cet appel.

22 commentaires:

  1. Excellente initiative !

    Bon ! Il faut saisir un mot de passe sur ce blog. (à cause de Mrs Clooney qui est dans la blogroll et qu'a du faire une connerie sur son blog).

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  2. @ Nicolas : merci, j'espère que d'autres vont embrayer.

    Je vais virer Mrs Clooney, en attendant qu'elle répare.

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  3. Bonjour Mathieu!

    Continuez vos excellents billets!
    Je ne comprends juste pas que personne ne réagisse au billet de la lime sur l'homosexualité, où les commentaires traitent d'une prétendue "infériorité" des Noirs, qui serait, apparemment, génétique et raciale.
    J'appelle en aide tous les blogeurs influents, n'ayant moi-même pas de blog.
    J'espère pouvoir compter sur vous!

    A bientôt.

    Anaïs

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  4. Tout à fait d'accord : je relais.

    Bon dimanche

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  5. Un peu de recul, et en fait non... Je relaierai ton billet, mais je ne sais pas si je m'associerai. Je ne sais pas si s'opposer par la chaise vide, c'est la bonne méthode.
    Et puis Sarkozy a beau être ce qu'il est, je ne sais pas si c'est le role d'un député de boycotter le président. J'ai l'impression qu'il y a moyen d'être plus virulent et efficace qu'en étant absent...

    En fait, c'est une bonne question. J'y réfléchierai cette nuit

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  6. Mort de rire !!

    Tu as oublié les smileys.

    Parce que c'est une blague ton billet, tu ne te prends quand même au sérieux nooonn....

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  7. @ Hypos : au boulot !

    @ Anaïs : j'ai vu ce billet. Je me suis posé la question de réagir, en sachant que les commentaires ne servent à rien dans ce cas. Faire un billet ? Je vais y réfléchir, tout en me demandant si cela en vaut vraiment la peine.

    @ Faucon songeur : bonne réflexion !

    @ Authueil : tu es juste jaloux parce que tu n'y a pas pensé avant.

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  8. Moi je suis plutôt pour ce discours devant le congrès à partit du moment où l'opposition aura le droit de s'exprimer ensuite. C'est normalement ce qui est prévu dans la consitution. J'essayerais de m'expliquer sur ce sujet.

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  9. @ Mancioday : mais il va partir et il ne s'agira pas de discuter avec lui, mais avec le groupe UMP, ce que les parlementaires de gauche font tous les jours.

    J'attends ce billet avec intérêt.

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  10. Personnellement, je considère qu’il est toujours profitable que le Président de la République informe les parlementaires et par devers eux les français, sur la politique qu’il souhaite mettre en œuvre et ce, dans un cadre institutionnel et solennel (pas uniquement à travers des conférences de presse ou des meetings).
    Boycotter me parait n'être qu’une réaction révélatrice d’une opposition qui ne veut même pas écouter avant de critiquer, comment s’étonner ensuite qu’elle ne soit pas considérée comme crédible !

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  11. @ Nicolas007bis : non, là, franchement je ne peux pas.

    Sarkozy, cela fait deux ans qu'on l'écoute tous les jours, dans tous les médias, en permanence. Y a un moment où on a compris ce qu'il veut dire.

    Et puis, faut arrêter avec cet argument du "eh, les gars, faut écouter et après on critique !" Cela fait deux ans que l'opposition oublie de dire qu'elle est contre les politiques menées. Maintenant, il faut s'opposer et s'opposer vraiment.

    Personnellement, je n'ai pas honte d'être un opposant à Sarkozy.

    De plus, le président pouvait informer les parlementaires par message écrit. Nos amis députés ont aussi, je crois, la TV et la radio, et ils lisent les journaux. Peut-être même que certains ont internet, qui sait...

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  12. Voilà, j'ai relayé…
    @Nicolas007: je ne trouve pas "convenable" ce discours du président imposé aux parlementaires, parce qu'il ne peut en aucune façon être sanctionné par eux. Il y aura à Versailles un souverain doté, lui, du pouvoir de dissoudre l'Assemblée, dominant des élus du peuple impuissants. C'est une situation très choquante, que celle où le chef de l'exécutif vient dire en substance: "je veux" (faire ceci) à ceux qui sont en principe chargés de dire: "oui, d'accord, ou non, nous refusons!"

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  13. @Mathieu
    Il n'y a évidemment pas de honte à être un opposant à Sarko mais ce n'est pas parce que l'opposition n'a pas fait correctement son travail, ce sur quoi je suis d'accord, qu'il faut s'opposer de manière primaire !
    Quand à utiliser d'autres modes de communication, je ne suis pas d'accord, pourquoi pas une diffusion par mail, ou des banderolles qui font le tour des plages pendant qu'on y est !...il faut de temps en temps un peu de solennité...en espérant évidemment que ce que dira Sarko soit à la hauteur !

    @Le Coucou
    Ce mode de fonctionnement avec un Président qui a le pouvoir de dissoudre l'assemblée, n'est pas vraiment nouveau et en tous cas ne date pas de Sarko quand à permettre au président d'aller exposer ses intentions devant les parlementaires, dans un discours de politique générale sans que cela soit suivi d'un vote, cela ne me choque pas. Un tel vote signifierait non pas pour ou contre la politique proposée (le vote se fait plus tard loi par loi)mais pour ou contre le Président de la république, or, on peut peut-être le regretter, mais ce n'est pas dans l'esprit de notre constitution que de permettre la remise en cause du président.
    Si on veut pouvoir instaurer la possibilité de remettre en cause la légitimité d'un Président de la république en cours de mandat, instaurons alors une sorte de motion de censure qui s'applique non pas au gouvernement mais au Président....dans le cadre d'une VIème république !

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  14. Mathieu, je pense que tu me permettras d'ajouter quelque chose pour répondre à Nicolas007bis…
    La nécessité d'une VIe république finira par s'imposer. Je la rêve enfin démocratique, et, plutôt qu'une motion de censure émanant du parlement, je verrais bien mieux la légitimité du président éventuellement remise en cause dans un référendum de révocation, parallèlement à l'institution du vrai référendum d'initiative populaire.

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  15. @ Nicolas007bis : ben oui, mais des fois, être primaire, cela fait du bien. Lefebvre nous le démontre tous les jours.

    @ LCC : fais comme chez toi. Tant que la discussions est intéressante.

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  16. @Mathieu
    Je me permets de m’installer également pour répondre au Coucou

    @Le coucou
    Contrairement à ce peuvent laisser croire les apparences, je ne suis pas certain que la démocratie sorte renforcée d'une telle mesure. La démocratie représentative suppose que le peuple élise ses représentants, leur donnant ainsi mandat pour diriger le pays à sa place sur une durée définie à l'avance. Cette garantie de durée est indispensable pour mener des politiques dont la mise en oeuvre peut être longue et dont le résultat ne peut être jugé qu'avec suffisamment de recul.
    La possibilité d’un tel référendum « de révocation » serait le meilleur moyen pour encourager les politiques démago et à court terme pour ne pas risquer de déplaire « au peuple », ça serait également inciter les politiques à gouverner en fonction des sondages ou des manifestations des plus visibles ou des plus virulents…en bref, je pense pas que ça soit une bonne idée !

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  17. @ Nicolas007bis et Le Coucou : je vous en prie. N'hésitez pas à vous servir un verre. ;)

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  18. @Mathieu
    Ok merci pour la proposition, on le boira à ta santé ;)

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Laissez-moi vos doléances, et je verrai.

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