"Il n'y a pas d'autre solution pour sauver nos régimes de retraite que de travailler plus longtemps, alors même que la vie s'allonge. Si ça n'est pas le cas alors il faudra débattre ensemble de la question de l'âge légal de la retraite"
François Fillon n'a donc aucun choix, quelle que soit l'école politique qu'il défend : il ne peut pas privatiser les retraites, il ne peut pas les rendre complètement publiques, il ne peut pas augmenter les cotisations sociales, il ne peut pas travailler à la baisse du chômage pour permettre aux cotisations de rentrer, il ne peut pas pousser le patronat à augmenter les salaires et ne peut pas jouer sur l'État pour qu'il le fasse de son côté… Aucune solution, d'aucune autre école politique, ne peut prévaloir. Seule celle-ci est possible.
Si j'étais homme politique, je dirais la chose suivante : « je pense que c'est la meilleure solution possible par rapport à toutes les autres qui sont proposées actuellement par mes concurrents politiques. » Mais si Fillon faisait cela, on se rendrait compte que son choix n'est pas forcément le meilleur, alors, on affirme de manière péremptoire, et on oublie le reste…
Heureusement, François Fillon a du soutien du côté des médias. Ainsi, le Monde proclame fièrement : « 36 % DES FRANÇAIS PRÊTS À RECULER L'ÂGE DE LA RETRAITE ». Donc, 64% des Français sont contre… Ah, le verre à moitié plein et/ou à moitié vide…
Il vaut mieux traiter les évidences que traire les vaches : c'est moins salissant.
RépondreSupprimer(Oui, je sais : petite forme, ce soir...)
Sinon, dans vos 64 %, il doit y avoir tous les retraités qui n'en ont plus rien à battre.
@ Didier : c'est le commentaire d'avant l'apéro. Il est redoutable...
RépondreSupprimerJe ne suis pas sûr pour les retraités. Certains s'inquiètent pour leurs retraites et feraient bien bosser les actifs un peu plus...
Plus d'apéro en ce qui me concerne, depuis le 13 juin ! Ceci expliquant peut-être cela, du reste...
RépondreSupprimer@ Didier : vous avez des problèmes de santé ?
RépondreSupprimerJe suis bien content de ne plus dépendre de la retraite française, sinon je pourrais me préparer à bosser jusqu'à 75 ans. Dans 35 ans, on y sera.
RépondreSupprimerSinon, aucun gouvernement n'a jamais d'autre choix que celui qu'il fait, et ce qui est étonnant c'est que selon sa couleur politique, les choix inévitables ne sont pas les mêmes.
La réforme de 2003 qui devait pérenniser le système de rtraite pour 20 ans était donc foireuse? Mais qui a mis en place cette réform? J'ai un doute là sur le nom :)
RépondreSupprimerJ'ai du mal avec les "e" on dirait!
RépondreSupprimer@ Manuel : tu devrais quand même t'inquiéter de l'état du régime suisse. A mon sens, ce n'est pas un problème de choix de système, mais de baisse de rentrées des cotisations et de crise du système financier. Je doute que la Suisse soit épargnée.
RépondreSupprimer@ Ferocias : mais non, c'est la faute des salariés qui ont voulu travailler 35h et 40 ans seulement. Tu n'as rien compris...
Tu sais, tous les ans je reçois un papier me détaillant le montant exact déjà épargné et celui-ci est versé à 84% par mon employeur.
RépondreSupprimerJe peux retirer mon fric tous les 5 ans, donc j'ai le temps de voir le vent tourner.
Limpide! Il faudrait peut-être recenser les quelques solutions qui paraissent envisageables et les soumettre à référendum?
RépondreSupprimer@ Manuel : les marchés financiers vont toujours plus vite que nous.
RépondreSupprimer@ LCC : très bonne idée. Au moins, cela susciterait un débat.
Je crois qu'on est HS, mais je me fais bien moins de soucis pour mon pays d'accueil professionnel qui est plein de fric que pour mon pays la France qui part lentement mais sûrement en sucette.
RépondreSupprimerSi tu veux brandir le spectre Madoff dès que le fric va se balader sur les marchés financiers, libre à toi, mais sois conscient que tout le fric est sur les marchés financiers, quelque soit le système.
@ Manuel : je ne crois pas que l'argent de la CNAV soit sur les marchés financiers, mais bon, je me trompe peut-être...
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