lundi 4 janvier 2010

Les enseignants et les fonctionnaires dans l’action en ce mois de janvier 2010.

En lisant ce matin Marie-Georges annoncer sur son Facebook son intention de se mettre en grève le 21 janvier, je me suis rappelé que je reprenais le boulot et qu'il fallait donc revenir à l'actualité sociale de ma profession, bien plus proches dans le temps que d'autres manifestations plus polémiques.

A l'évidence, elle s'annonce chargée, avec trois mouvements durant ce mois, qui occuperont, peut-être, l'espace médiatique :

  1. Pour le 14 janvier, j'ai trouvé sur le site du SNES l'annonce d'une « journée nationale d'action », apparemment avec la CGT et SUD. Ces journées, qui se font régulièrement chez les syndicats enseignants depuis les échecs de 2003, visent à susciter des mouvements locaux et à informer les collègues, mais aussi les élèves et les parents. Une manifestation est organisée dans chaque ville importante de France. Parfois, elles ne donnent rien du tout, mais elles peuvent avoir un impact si l'ambiance est lourde. En ce moment, c'est le cas, mais cela ne veut pas dire qu'il se passera quelque chose pour autant. L'alchimie d'un mouvement social est souvent très complexe à comprendre.


  2. Le 21 janvier, la FSU, SUD et la CGT appellent à une journée de grève dans l'ensemble de la fonction publique sur le budget, les salaires et les effectifs. Ces trois syndicats ont choisi de sortir d'une intersyndicale très large mais qui ne décidait rien de clair. Cela pourrait obérer la réussite de cette grève, mais, comme je le disais précédemment, l'ambiance est lourde en ce moment, dans l'éducation en tout cas.


  3. Enfin, perspective intéressante pour une éventuelle reconduction, une manifestation nationale s'organise à Paris le samedi 30 janvier, ce qui permettrait à de nombreux citoyens, non-profs mais inquiets de l'évolution des choses, de s'y associer. Elle pourrait permettre de structurer un mouvement social dans la durée.

Pour le secondaire, les revendications portent sur un ensemble de mesures dont la cohérence est claire : faire baisser les dépenses en entraînant une dégradation du service public. Les demandes porteront principalement sur la masterisation, la réforme des lycées et les suppressions de postes.

Attendons maintenant de voir ce qui va se passer. Pour l'école, beaucoup de choses vont se jouer dans les jours à venir…

2 commentaires:

  1. C'est curieux ça : associer reprendre le boulot et, en gros, planning des prochaines grèves ! A croire que la grève fait partie intégrante de ton boulot... De la à imaginer que faire la grève c'est ton boulot :) Apprends tu a tes élèves a faire la grève ?

    biz

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  2. @ Corto74 : cette impression vient du fait que je ne suis surtout pas cette actualité durant mes vacances. A mon retour, je découvre toutes les annonces d'action. Vu le climat depuis 2003, la grève est un peu devenue une action récurrente, même si elle est moins fréquente qu'on ne le croit.

    Non, je ne parle jamais de grève aux élèves. Ils s'y intéressent d'ailleurs assez peu, sauf pour savoir quels jours ils ne vont pas avoir cours.

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Laissez-moi vos doléances, et je verrai.

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