vendredi 15 mai 2009

Tsunami dans le milieu éducatif : le nouveau programme de mathématiques de seconde.

Les changements de programme suscitent toujours des débats passionnants très caractéristiques du milieu éducatif. C'est l'occasion pour les enseignants, tous des intellectuels aptes à commenter les évolutions de leurs disciplines, de donner leurs opinions personnelles sur les décisions de nos inspections. Contrairement à ce que cette introduction pourrait laisser penser, je ne vais pas me lancer à me donner une opinion sur le programme de mathématiques. Je ne connais pas cette discipline. Je vais plutôt parler de la manière dont les réformes se font dans l'éducation.

Depuis 4 ans, le collège a vu son programme de mathématiques fortement revu. C'est devenu une question urgente car ce qui est maintenant enseigné au collège ne permet plus aux élèves d'aborder correctement le programme de seconde. Ce programme s'est appliqué cette année en troisième. Il fallait donc le refaire : tout le monde le savait et les collègues de maths attendaient depuis plusieurs mois la sortie du programme en question. Or, l'inspection, prenant en compte la réforme du lycée, attendait que la nouvelle organisation et les nouveaux horaires soient publiés, avant de sortir un programme adapté. Las ! Xavier Darcos décida brusquement de reporter sa réforme, laissant ce problème en plan. L'inspection se retrouvait donc obligée de proposer des changements au programme actuel, sans doute pour une durée courte, vu que la réforme est toujours sur la table, à toute vitesse car nous étions en décembre et le nouveau programme devait s'appliquer en septembre 2009. Or, un changement de programme pose de vrais problèmes. Il faut d'abord laisser les professeurs s'approprier le programme et préparer leurs cours, mais il faut aussi laisser aux éditeurs le temps de préparer et de publier leurs manuels, et là, il faut au moins cinq à six mois.

L'inspection a attendu. Le nouveau programme est sorti le 16 mars 2009, soit trois mois après le report de la réforme du lycée. Si tu es un spécialiste, cher lecteur, tu peux consulter cette première version ici.

Très vite, des contestations se sont élevées, autant chez les pontes des mathématiques que chez les collègues. Globalement, les collègues dénoncent l'abandon de la géométrie, alors que nous étions l'un des derniers pays occidental à l'étudier, l'abandon des vecteurs, pourtant utilisé dans les programmes de physique-chimie en parallèle, la rapidité de la procédure de consultation, l'aspect très calculatoire de ce nouveau programme et enfin le fait que tous les chapitres soient divisés en deux parties permettant la semestrialisation, fortement contestée par une majorité des enseignants et par les principaux syndicats.

L'inspection générale est d'abord restée silencieuse puis a réagi dans un courrier au Café pédagogique, indiquant qu'il n'y avait aucun lien entre la réforme des lycées et ce nouveau programme. Il a annoncé par la même les adaptations futures des programmes de première et de terminale, tout en prenant en compte la réforme du lycée à venir.

Cela pourrait ressembler à une tempête dans un verre d'eau. Je trouve plutôt que ce type de processus illustre à la fois le sentiment qui domine chez les enseignants que nos dirigeants continuent de tirer vers le bas les exigences, et à la fois la légèreté des cadres du ministère dans sa façon de mener des changements. On continue à mal réformer, comme d'habitude…

De nombreux blogs de profs de maths abordent la question de ces nouveaux programmes, pour les spécialistes. De plus, une pétition circule contre l'abandon de la géométrie et une autre contre l'ensemble du programme. Enfin, le SNES a publié un compte-rendu de son entrevue avec l'IG de maths, où sont résumées les positions de chacun.

18 commentaires:

  1. Très intéressant !
    Je vais en parler dès ce soir à une prof de maths de ma connaissance (elle est élève à un cours de dessin ...).
    C'est triste d'abandonner la géométrie, mais je ne savais pas qu'elle n'était pas enseignée systématiquement dans les cours de maths des autres pays !

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  2. Un seul échange entre IG et SNES suffit à résumer le problème posé par l'évolution des programmes :

    IG : "L’idée est donc de resserrer le programme autour de ce qui est nécessaire à toute poursuite d'études en lycée, et pas seulement aux élèves se destinant à la série S. Les élèves qui vont en S ne sont pas la majorité."

    SNES : "Si nous sommes d’accord pour
    dire que dans le cadre d’une seconde de détermination, il n’est pas juste d’aligner un
    programme de mathématique de seconde sur le programme de S, il n’est pas juste non plus
    de l’aligner sur le programme de STG."

    Tout le monde semble donc d'accord pour dire qu'il faut diminuer le contenu...
    C'est bien ça le plus triste.

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  3. Les programmes représentent un enjeu politique pour le pouvoir, un enjeu disciplinaire pour les enseignants, un jeu de pouvoir pour les différentes strates des corps d'inspection.
    Il est clair que les changements menés au train de course ne peuvent qu'exacerber les tensions.

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  4. C'est beaucoup plus grave que ce que vous nous présentez et c'est sans rapport avec le changement des programmes de 3° (cet argument n'est qu'un prétexte)

    Extrait:
    "La géométrie, si nécessaire à la compréhension du monde, devient si ténue que le calcul vectoriel et l'étude du cercle ne figurent même plus au programme. Une telle lacune, en elle même grave pour l’enseignement des mathématiques, provoquerait de plus dès la seconde et dans les classes suivantes des difficultés considérables pour l'enseignement en premier lieu de la physique, mais aussi de la chimie et des sciences de la vie et de la nature. En analyse, les
    ambitions affichées dans les tableaux des notions à enseigner se réduisent à la
    manipulation des calculettes et à l'observation des graphes qu'elles peuvent
    produire : une telle démarche ne peut mener qu'à une compréhension très partielle
    et superficielle du sujet...


    Critique de haute facture cosignée par (excusez du peu) :

    J-M. Bony , G. Bricogne , A. Connes , J-P. Demailly ,E. Ghys , J-P. Kahane
    G. Lebeau , P.Lelong ,M.Raynaud ,J-P. Ramis , J-P. Serre , J-M. Fontaine, G. Pisier , J-C. Yoccoz P. Malliavin ,C. Soule ,M. Vergne, W. Werner .

    Figurent dans cette liste 4 médaillés Fields et uniquement des chercheurs de renom qui, pour la plupart d'entre eux,ont longuement réfléchi aux problèmes d'éducation .

    Un inspecteur général peut-il ignorer les avis très critiques et les légitimes inquiétudes de l'Académie des Sciences, la Société Mathématique de France, l'Association des Professeurs de Mathématiques de l'Enseignement Public,l'Union des professeurs de Physique et de Chimie, plusieurs IREM et 8000 signatures de professeurs réunis ?

    Nous aurons la réponse dans moins de deux semaines .

    GM
    http://abcmaths.free.fr/blog/maths.html

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  5. @ Audine : alors, qu'a-t-elle dit ?

    @ Oaz : ce qu'il y a derrière cela est le rééquilibrage des séries. Cet échange ne résume pas un éventuel consensus mou.

    @ Ferocias : certes.

    @ G. Marion : je vous trouve sévère. Il est vrai que je ne suis pas prof de maths, mais les critiques de vos collègues mathématiciens sont résumés dans mon article, peut-être moins clairement. N'oubliez pas que je ne suis point mathématicien...

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  6. Au-delà du contenu de la réforme, sur lequel, n'étant point mathématicien (bien qu'ayant obtenu un Bac D jadis, à l'époque des maths dites, je crois, "modernes", enseignées pour partie après le Bac aujourd'hui), n'y a-t-il pas aussi derrière toute cette émotion, la vaste question du recrutement de vocations scientifiques en France, et la non moins vaste question des moyens de sélection dans notre beau pays (la filière S ne devait-elle pas être recadrée pour des profils vraiment scientifiques, ce qui ne semble pas vraiment avoir fonctionné), par les maths ?

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  7. En fait de "rééquilibrage des séries", c'est probablement l'inverse qui va se produire : il y aura plus d'élèves de seconde qui auront la moyenne en maths, donc plus d'élèves qui aspireront (légitimement !) à aller en 1ère S.

    M'enfin... L'hypocrisie, c'est la seconde dite "de détermination".

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  8. @ Cloran : si, on trouve tous ces thèmes, mais on ne peut pas dire qu'ils soient vraiment évoqués pour le moment dans le débat. Ils sont présents dans le CR de la rencontre IG-SNES.

    @ Oaz : cela dépend de ce que permettent les nouvelles filières qui vont être mises en place dans la réforme des lycées. Si la nouvelle S ne permet pas de tout faire facilement et n'est plus un moyen de sélection des élites, cela va changer. Cependant, je reste persuadé que nos élites trouveront de nouveaux moyens pour s'en sortir.

    Pour la "seconde de détermination", cela dépend quel sujet tu abordes.

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  9. "je reste persuadé que nos élites trouveront de nouveaux moyens pour s'en sortir"

    Je dirais même mieux : plus on "rééquilibrera les séries" et donc moins on sélectionnera au sein du système éducatif, plus les élites auront à leur disposition des moyens de sélection qui échappent aux principes d'équité.

    Le délire égalitariste dont est victime l'éducation nationale depuis 15 ou 20 ans ne peut pas mener à autre chose. En décrétant qu'il fallait qu'à 18 ans toute une classe d'age se retrouve avec un diplôme qui vaut la même chose pour tout le monde, il ne faut pas s'étonner que les besoins de sélection inhérent à la société se déplacent ailleurs.

    La sélection durant le secondaire avait au moins le mérite de permettre à ceux qui n'ont que ce moyen là pour progresser d'en profiter.

    Au sujet de la seconde de détermination, c'est la même hypocrisie que le collège unique : on égalise, on nivelle, on dit que tout est pareil. La suite logique, c'est le bac unique et on y va tout droit.

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  10. @ Oaz

    "Je dirais même mieux : plus on "rééquilibrera les séries" et donc moins on sélectionnera au sein du système éducatif, plus les élites auront à leur disposition des moyens de sélection qui échappent aux principes d'équité."

    Pourquoi considérer qu'un rééquilibrage équivaut à moins de sélection ? Parce qu'on ne sélectionne plus sur les maths quand c'est inutile ? Fut un temps, jusque dans les années 1950, où on ne sélectionnait pas sur les maths, justement, mais par les langues anciennes et la philo (ce qui au passage était tout aussi absurde)... et à l'étranger on ne sélectionne pas par les maths... Rééquilibrer, ça veut dire envoyer en S des vrais profils scientifiques, pas des élèves qui ne se destinent pas à des métiers scientifiques mais qui se retrouvent en S parce que ce Bac permettrait de tout faire...
    http://www.lexpress.fr/informations/maths-la-fin-du-diktat_593523.html
    http://blog.lyceepourtous.fr/2009/04/faut-il-etre-bon-en-maths-pour-faire-medecine/

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  11. @ Oaz : la sélection doit arriver le plus tard possible, non pas pour vider la sélection, mais pour permettre aux pauvres d'accéder le plus longtemps possible à la culture. Cela permet une élévation générale du niveau de la population et un développement meilleur.

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  12. @cloran,
    Tout dépend de ce que l'on entend par rééquilibrage. L'allègement du programme de maths dont il est question ici est un rééquilibrage qui prend la forme d'un nivellement par le bas : permettons à tous les élèves d'avoir la moyenne en maths en seconde donc n'importe qui pourra aller en S donc la S ne sera plus une filière élitiste et tout sera équilibré.

    Je n'ai rien contre l'envoi en S des vrais profils scientifiques mais, ça, pour autant que je sache, c'est déjà le cas.
    Le problème c'est que ceux qui sont moyens en sciences mais brillants en français ou en histoire vont aussi aller en S.
    Le problème, ce n'est pas les maths. D'ailleurs, si on remettait le programme d'il y a 20 ans, il serait fort probable que seuls les vrais profils scientifiques auraient la moyenne requise pour aller en S !

    Non, le problème c'est que les autres sections ont été abandonnées. On ne demande pas à un élève d'être brillant en lettres pour aller en L ou d'être brillant en géographie pour aller en ES.

    Il y a 2 moyens pour rééquilibrer : rechercher l'excellence dans certaines disciplines en fonction des sections ou diminuer les exigences pour faire en sorte que tout ait la même valeur (la valeur nulle en l'occurrence)

    @Mathieu,
    Je me doutais bien que l'argument de l'élévation générale du niveau de la population allait ressortir à un moment ou à un autre.

    Je n'ai rien contre l'idée mais je ne vois pas comment on peut parler d'élevation lorsque l'on taille sur mesure les exigences à ce dont sont capables les élèves.
    S'élever ça nécessite souvent d'avoir à affronter un défi qui demande d'aller au delà de ses capacités.

    Et puis il y a quand même quelque chose de gênant dans l'affaire. Il y a ce que l'on voit (l'élevation générale, aussi minime soit-elle) et ce que l'on ne voit pas : les occasions perdues pour tous les élèves qui auraient pu développer de plus grandes capacités mais que l'on a fait stagner pour qu'ils attendent leurs petits camarades.

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  13. @ Oaz : n'empêche que, contrairement aux idées reçues, le niveau moyen des élèves a largement augmenté, depuis que 65% des élèves décrochent le bac. Cela se voit dans le grand nombre de diplômes que délivre l'université. C'est une bonne chose pour la productivité, pour la qualité de la vie, pour notre société globalement.

    Concernant les capacités, j'aimerai déjà bien savoir ce que tu définis comme étant une capacité.

    Pour les élèves qui sont bons, ne t'inquiète pas pour eux. Ils sont déjà dans des bahuts particuliers, ou bien ils n'ont pas vraiment besoin de nous pour s'en sortir. Je n'ai jamais vu un bon élève s'écrouler parce qu'il était dans une classe faible.

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  14. Je ne vois pas en quoi le nombre de diplomes délivrés par l'Université est une preuve de quoi que ce soit concernant le niveau.
    Je suis prêt à croire que le niveau median s'élève mais cela nécessiterait des preuves un peu plus solides que l'obtention d'un diplôme dont les critères fluctuent avec le temps.

    Pour le reste, je crois rêver. Lire un prof de lycée qui explique que les bons élèves n'ont pas besoin de lui... C'est une façon de voir les choses que j'ai du mal à intégrer (mais comme je ne suis pas prof, je ferai avec)

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  15. @ Oaz : ce que je veux dire, c'est que les bons élèves réussissent dans toutes les configurations. C'est une constatation issue de mon expérience. Quand on met des bons élèves ensemble, ils réussissent. Si on les disperse, ils réussissent aussi. Peut-être leur niveau de résultat varie-t-il, mais c'est difficile à vérifier. Pour eux, un bon enseignant réduit leurs efforts. S'ils ont des classes pourries ou des enseignants mauvais, ils doivent compenser.

    Par contre, les élèves en difficulté s'en sortent plus difficilement dans des classes qui dysfonctionnent ou dans des classes de niveau où les faibles sont regroupés. L'impact est là beaucoup plus fort.

    Pour résumer, les forts compensent, les faibles s'écroulent très facilement. C'est là que le prof joue un rôle : il réduit les efforts du fort, il joue sur la réussite du faible.

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  16. @ Oaz

    Les moyens en sciences et brillants en lettres ou en HG ne vont pas en S parce que les autres sections ont été abandonnées, mais parce que les maths sont devenues un instrument de sélection pour le post-Bac (grandes écoles, facs de médecine, certaines universités). Si les lettres ou l'HG devenaient un instrument de sélection, les brillants en sciences et moyens en lettres et HG iraient en L ou en ES...

    Et le programme de maths d' il y a un poil plus de 20 ans (maths modernes), je l'ai eu. On allait en seconde C quand on était bon partout (ou moyen en maths et très bon en lettres), et on finissait par passer un Bac C ou un Bac D, pour se retrouver en prépa (littéraire pour ma part : nous étions 2 Bac D, il y avait un seul Bac B, et un tiers de bac C, le reste étant des Bac A...).
    Je n'ai rien contre les maths, je dis juste que l'outil de sélection retenu a des incidences sur les filières au lycée, et même sur le collège, qui sont énormes au point de devenir exagérées, et qui conduisent à des comportements absurdes.
    Comment se passe souvent un conseil de classe en fin de seconde ? "Untel n'a pas le niveau pour aller en S" donc ite missa est, le reste on s'en lave les mains, qu'il aille en ES, L ou STG, dans cet ordre de hiérarchie... Comment ça se passe souvent avec les familles ? "Untel doit absolument aller en S" (même si Untel est meilleur en lettre, langues ou HG et aurait finalement un Bac avec mention TB en L ou ES alors qu'il va souffrir en S parce que les sciences et lui ça fait deux) parce que "S ça ouvre toutes les portes" (même celles des prépas littéraires, on nage dans l'absurde) alors qu'avec le reste "y'a pas de débouchés".
    Dans d'autres pays européens, l'avenir n'est pas déterminé par la lettre du Bac. L'examen final sanctionne un niveau d'études et une capacité d'adaptation. Après, on se forme à autre chose, si nécessaire.

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  17. @Mathieu,
    Tu dis que les bons "réussissent" dans tous les cas mais la notion de réussite est relative. Ils auraient surement fait encore mieux dans de meilleures conditions.

    Avoir des classes hétérogènes, c'est très bien tant que les niveaux des uns et des autres s'y prêtent. Il me semblerait contre-productif de faire des classes d'élite et des classes faibles à l'école élémentaire car on peut y dispenser un enseignement très profitable à tous avec un programme unique. La majeure partie du 20ème siècle le démontre.

    Mais cela ne peut pas devenir une généralité, sinon il n'y a plus de limites. Faudra-t-il bientôt que 80% d'une classe d'age ait un master ? Et pour cela adaptera-t-on le niveau du master de telle sorte qu'une majorité d'étudiant puisse le suivre ?


    @cloran,
    Entièrement d'accord sur le diagnostic : la S, et avant elle la C servent à sélectionner tout et n'importe quoi et cela induit un dysfonctionnement : beaucoup vont en S pour de mauvaises raisons.

    Là où on n'est pas d'accord, il me semble, c'est sur le remède.
    Si l'enseignement supérieur accueille plus favorablement des S pour des études qui n'ont pas grand chose de scientifique, c'est parce qu'il sait que c'est en S qu'il va trouver les meilleurs élèves, toutes matières confondues.
    A partir de là, il y a 2 solutions :

    1) faire en sorte que des élèves très moyens aillent en S et ainsi brouiller le radar de l'enseignement supérieur. C'est la logique de la diminution des contenus et de la baisse des exigences portées par ce nouveau programme

    2) faire en sorte que de bons élèves aillent dans les autres filières en leur donnant des raisons objectives comme, par exemple, relever le niveau de ces filières dans leurs matières phares (et éventuellement diminuer les exigences dans ces matières en série S)

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  18. @ Oaz : je te rassure, les classes de niveau existent déjà : les élèves se sélectionnent eux-mêmes en fonction des options des différentes filières.

    On pourrait par exemple envisager que la vraie sélection se fasse le plus tard possible. Personnellement, je pense quand même que 16 ans est une bonne étape.

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