Le matin de la grève du 20, je m'étais positionné dans un café des Lilas pour lire les journaux et estimer la couverture médiatique de l'événement, avant de partir manifester.
Là, le patron du bistrot me jette à la figure la meilleure phrase politique de la journée (à part les déclarations de Darcos, s'entend) : "Vous faites chier, les enseignants, à cause de vous, je vais rater le lancement du Beaujolais Nouveau".
Voilà, finalement, la critique la plus saine contre la grève des profs que j'ai pu lire ces derniers jours. Quoique... Ici, tu pourras juger de la modernité de la droite républicaine.
P.S. : ne voulant pas concurrencer la Comète de Nicolas, je ne citerais pas le nom de ce joyeux bistrot où je me rends de temps en temps pour lire le journal et boire un verre. Mais bon, aux Lilas, il n'y en a pas tant que cela...
Là, le patron du bistrot me jette à la figure la meilleure phrase politique de la journée (à part les déclarations de Darcos, s'entend) : "Vous faites chier, les enseignants, à cause de vous, je vais rater le lancement du Beaujolais Nouveau".
Voilà, finalement, la critique la plus saine contre la grève des profs que j'ai pu lire ces derniers jours. Quoique... Ici, tu pourras juger de la modernité de la droite républicaine.
P.S. : ne voulant pas concurrencer la Comète de Nicolas, je ne citerais pas le nom de ce joyeux bistrot où je me rends de temps en temps pour lire le journal et boire un verre. Mais bon, aux Lilas, il n'y en a pas tant que cela...
J'aime bien ce genre de déclaration des patrons de bistros.
RépondreSupprimerBeaucoup d'entre eux, à force de voir passer des centaines de clients, oublient la vraie vie contrairement à ce qu'on pourrait penser. Beaucoup aussi, à force de s'abstenir de parler politique pour ne froisser de clients, en oublient toute réflexion !
Vive les bistros !
@ Nicolas : je suis arrivé à 9h30 pour prendre un crème. Le patron était en train de gonfler les ballons pour sa soirée Beaujolais, et ensuite, il s'est mis à râler sur un autre client sur le peu de succès de son café en ce moment, sur la baisse du pouvoir d'achat, puis enfin sur tous ces cons de grévistes, d'où le démarrage du débat.
RépondreSupprimerEn fait, il y connaissait pas grand-chose, et s'est montré relativement ouvert. Il a peut-être gagné un client régulier dans cette affaire...
C'est incroyable, alors que tous les profs font des échappées discrètes de cortège vers les bistrots avant de reprendre la marche ; ça leur fait du monde ! (C'est peut-être même pour cela qu'on aime rassembler le plus de grévistes : plus le cortège est grand et plus on peut écumer de bistrots.)
RépondreSupprimer@ MGP : oui, mais mon bistrotier n'est pas sur le parcours. Tant pis pour lui...
RépondreSupprimerLe mastroquet est mal barré entre les ensignants qui lui pourrissent son chiffre d'affaires les jours de grève, la droite Bachelot qui veut qu'on arrête de fumer et la gauche Evin qui veut qu'on arrête de boire...
RépondreSupprimerHeureusement, les grasses hydrogénées ont encore droit de cité dans le plat du jour.
Quand ça sera fini, on ne vivra pas cent ans mais on en aura bien l'impression.
Je sens que la vie va nous paraître trop longue...
@ LGA : de toute façon, il est mal barré vu sa localisation.
RépondreSupprimerLa vie, je crois, ne me paraîtra jamais trop longue...
Il se trompe, le tenancier d'estaminet : le problème de fond, c'est la qualité du Beaujolais nouveau. Il fait comme notre ministre : le symptôme est le problème...
RépondreSupprimer@ Cloran : oh, c'est pas mauvais, le Beaujolais, faut juste aimer le petit vin qui se boit sans laisser de trace.
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