mardi 10 février 2009

Et c'est reparti : grève générale et interprofessionnelle le 19 mars !

Aujourd'hui, cher lecteur, est encore une grande journée de mouvement social. Les universitaires et les étudiants manifestent. La manifestation parisienne part à 14h00 de la place Edmond Rostand, au RER Luxembourg.

Et puis, en me levant ce matin, j'apprends que les centrales rappellent à la grève le 19 mars 2009 !!! Damned, je ne pourrais pas la faire, j'accompagne un voyage scolaire à l'étranger à cette date.

Quel est l'inconséquent qui a choisi cette journée ??? Bon, il va falloir que je demande à Manuel de faire grève pour moi...

PS : aujourd'hui, les Israéliens votent. J'espère que mes prévisions seront prises en défaut...

21 commentaires:

  1. Pour de bon ? S'ils comptent en faire une par mois, qu'ils le disent... J'imagine que les revendications sont complètement différentes cette fois-ci en plus.

    C'est pas pour jouer les réactionnaires, mais je trouve vraiment ça obscène.

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  2. Ce voyage scolaire n'est pas un hasard, mais très certainement un coup monté du gouvernement pour casser le mouvement social !

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  3. les privilégiés commencent à fuir à l'étranger ?! le climat devient donc tendu :)

    (méfie toi de pas te faire choper à Varennes :) )

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  4. Le pire, c'est de faire ça le jour de mon anniversaire, je trouve...

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  5. Non, je ne ferai pas grève, je serais peut-être sans emploi, ou alors employé dans un pays ou la grève n'existe pas vraiment.

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  6. Attendons d'en savoir plus sur les revendications, et battons le pavé jusqu'à l'Elysée !

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  7. @ Rubin : allez, on est entre nous, tu peux faire ton vieux réac. ;)

    @ Paul : c'est plutôt une stratégie pour ne pas perdre un jour de grève de plus.

    @ Gaël : Varennes n'est pas sur la route de l'Angleterre. Maintenant, je serai arrêté à Calais.

    @ Didier : je crois qu'on organise justement une grosse fête rien que pour vous dans Paris.

    @ Manuel : ah, vive les pays de droite !

    @ Homer : Youpi !

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  8. @Mathieu : c'est une invitation au trolling ? lol

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  9. @ Rubin : du moment qu'il est de qualité, au travail !

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  10. Rubin, une fois par mois, c'est mieux que deux semaines d'affilée

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  11. @ Manuel : Oui, et d'ailleurs, pourquoi ne pas rendre obligatoire la grève un jour par mois, et l'interdire le reste du temps...

    Ça nous ferait 12 jours fériés de plus, la continuité des services publics pendant le reste de l'année, et une occasion mensuelle pour le "peuple de gauche" d'aller se défouler dans la rue au lieu de se poser de vraies questions sur les hommes politiques et les idées qu'il soutient.

    Je suis sûr que la droite serait d'accord : tant que la gauche est dans la rue, gesticule et parle fort, joue les divas les ténors (de la bêtise), elle ne se prépare pas à prendre le pouvoir par les urnes.

    Je suis désespéré...

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  12. @ Manuel : oui, ça coûte moins cher.

    @ Paul : déjà que vous voulez en finir avec les jours chômés, on va pas rajouter une journée de grève obligatoire en plus.

    Allez, ne désespère pas, ton camp est donc en tête...

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  13. @ Mathieu : il y a erreur sur la personne. Je ne suis pas "de droite". A choisir entre la peste et le choléra, je préfère les idées socialistes aux idées conservatrices. Mais je préfère aussi une droite finalement peu conservatrice à une gauche trop radicale à mon goût.
    Ce qui me désespère, c'est que la gauche aille dans le mauvais sens, et ne propose pas les bonnes solutions pour améliorer le sort des plus démunis, dont elle prétend pourtant être la voix.

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  14. Non si la grève devient obligatoire, Mathieu ne se sentira plus "rebelle"...

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  15. @ Paul : donc, tu préfères la droite, si j'ai bien compris ?

    @ Manuel : faire grève, ce n'est pas être rebelle.

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  16. Je ne préfère ni la gauche, ni la droite. J'aime bien certains hommes politiques, de droite et de gauche.
    Ça veut dire quoi d'ailleurs la droite et la gauche ? DSK est de gauche, Ségolène est de gauche, Hamon est de gauche, même Besancenot est de gauche. Ces gens là n'ont rien à voir entre eux, leurs idées sont à des années lumières. Idem pour la droite.
    Dans ces conditions, dire qu'on est "de droite" ou "de gauche" relève d'une servilité à l'égard d'un parti et d'une couleur politique que je trouve vraiment déplorable.

    En 2002 j'ai voté Sarkozy (au second tour) car je le pensais plus apte, lui et son équipe, à diriger la France que le PS de Ségolène qui par contre auraient très bien pu faire des films comiques.
    Je ne pensais pas que ça serait une telle catastrophe, mais bon, de l'autre coté, ça ne s'est pas amélioré, donc si c'était à refaire, le choix serait le même.
    De toute façon, tant que le PS n'aura pas pris clairement ses distances avec l'idéologie communiste, qui est extrémiste et totalitaire (pour moi PC = FN), je ne voterai pas pour eux. C'est aussi simple que cela.

    Donc tu peut dire que je suis de droite. Mais ça ne veut rien dire, alors, autant ne pas le dire !

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  17. @ Paul : je ne te demandais pas du tout de te justifier. Là, j'étais dans le second degré.

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  18. Ah pardon, je n'avais pas saisi, je me suis emporté, la prochaine fois utilises un smiley ;-)
    On est tellement habitué (surtout chez les jeunes) à ceux qui ont la flemme de réfléchir et qui ont absolument besoin de te mettre dans une case gauche/droite pour savoir si tu es gentil ou méchant, si tu es leur ami ou leur ennemi.

    Mais regarde, toi-même tu as utilisé à propos de mon intervention le verbe "se justifier" dont la définition est "prouver son innocence".
    J'ai simplement expliqué pourquoi je ne me considérais pas comme "de droite" malgré le fait que j'aie voté à droite une fois dans ma vie, ce qui est c'est vrai, une souillure irréversible sur ma carte d'électeur. Je devrais la brûler d'ailleurs.
    Le tribunal moral permanent, c'est ce qui fait que bien que j'adhère davantage au progressisme plutôt représenté par la gauche, il m'est impossible de me reconnaître dans cette gauche française. Je ne peut tout simplement pas la blairer.

    Je ne te met pas là-dedans, ainsi que la plupart des gens "de gauche" : c'est une minorité de cons qui est coupable, mais ils déteignent sur le reste.
    Une minorité qui n'a aucun respect pour la démocratie, pour les libertés, et qui emmène tout le reste avec elle dans la rue en criant "liberté !", "démocratie !". La même minorité qui il n'y a pas si longtemps racontait à des gens un peu naïfs que l'URSS était un pays merveilleux...
    Les mêmes qui vont encore faire bloquer le pays en faisant croire à tout ce bon peuple de gauche que le monde meilleur est à portée de grève.

    Tiens, une question pour finir : les leaders politiques et syndicaux perdent-ils une journée de salaire pendant les grèves ?

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  19. @ Paul : il ne s'agit pas de faire de la morale, juste de savoir où chacun se situe.

    Par contre, si tu te sens de gauche, je ne vois pas l'intérêt de voter à droite, même si tu ne peux saquer les autres. L'abstention peut aussi être une solution.

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  20. @ Mathieu : En fait j'ai voté qu'une fois, sous pression psychologique de mon entourage (mauvais citoyen !). C'est peut être un peu immature l'abstention, surtout lorsqu'on se permet de critiquer. Comme le dit Jospin : "on ne peut pas rester dans les tribunes à siffler les joueurs, il faut aller sur le terrain !"
    Je suis d'accord avec lui et c'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je ne suis pas favorable à ces grèves générales. Il faut jouer le jeu démocratique jusqu'au bout. Mais c'est toujours le même débat : la rue, mouvement populaire ou pas ?

    Et pour la morale, il y a quand même une sorte de défiance entre les différents partis qui va loin quand même (regarde comment sont traités les gens de gauches qui participent au gouvernement : des traitres). Il peuvent travailler ensemble, c'est plus productif. La droite a (fait semblant de) comprendre ça. C'est un petit progrès à leur actif !
    La droite a une petite avance, mais Sarkozy est en train de tout gâcher.

    On est en pleine crise, il va falloir élever le débat politique. Enfin, au niveau des partis !

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  21. @ Paul : lorsqu'on est dans le combat politique, il me semble normal que les affects entre aussi en compte. Sur Besson, je ne le considère pas vraiment comme un traitre, mais comme quelqu'un de petit qui a été capable de publier un livre atroce sur Sarkozy pour le rallier après. Les autres sont des carriéristes, qui ont préféré un ministère sûr maintenant à l'attente d'un retour de la gauche au pouvoir. On ne peut pas dire que cela fasse rêver.

    Élever le débat, oui ! Je suis sûr que nos blogs y contribuent d'ailleurs.

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