dimanche 6 juillet 2008

"Désormais, quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit"

Et voilà, c'est dit, c'est fait. Ce titre est une citation, une vraie, celle de Nicolas Sarkozy devant le conseil national de l'UMP ce samedi. J'avais déjà évoqué cette question lors d'un billet précédent. Cette déclaration tonitruante devant les parlementaires de l'UMP pourrait faire sourire au premier abord. On peut penser que le président ne fait que brosser dans le sens du poil une majorité qui n'attend que ça, et après tout, qu'il n'y aurait rien de très pertinent là-dedans politiquement.


Je n'en crois rien. J'ai moi-même un souvenir cuisant des derniers mouvements dans l'Education Nationale. Le 15 mai 2008 au soir, Sarkozy massacre le mouvement enseignant avec une stratégie politique bien huilée. La logique est simple : les profs sont des membres du service public qui perturbent les autres citoyens lorsqu'ils sont en grève (nous avons découvert ce jour-là que, pour Sarkozy, la principale fonction de l'école était la garderie). Dans ce cas, on va obliger les écoles à rester ouverte pour accueillir les gamins en permanence. La logique avait été la même pour les transports. Ces réformes du droit de grève ont été présentées comme de simples moyens d'améliorer les conditions de vie de tous.


As-tu soutenu cette idée, cher lecteur politisé ? Nous t'avions averti pourtant, nous les privilégiés, du risque qu'il y avait à empêcher les derniers Français n'étant pas sous la menace du chômage de pouvoir de temps en temps faire grève en ayant un impact réel sur l'Etat, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui, car tout le monde peut se dire que nous sommes impuissants. Dans un pays où tous les leviers de l'Etat sont au main d'une toute petite élite membre du même parti, le risque était grand de voir le pouvoir sans aucun contrôle. Aujourd'hui, Sarkozy t'affirme que nous avions raison : la réforme est maintenant libre, et, quand Sarkozy parle de réforme, je te rassure tout de suite, il ne s'agit pas d'améliorer la vie des gens, mais celle de la minorité des gens, ses amis et ses soutiens, les plus riches...


Il y a cependant encore pire dans cette série de déclarations. N'oublie pas, cher lecteur, que le président de la République est le chef de tous les Français. En mettant en oeuvre ces réformes, il a affirmé une vision très basique sur la fluidité de l'économie. Voilà qu'il t'explique maintenant que cette réforme du droit de grève avait un objectif purement et profondément politique, et pas autre chose. Parle-t-il d'économie ici ? De la qualité de vie des Français ? Eh non, il t'explique qu'on a pu se débarrasser des 35 heures, alors que ce retour au 48 heures est un réforme stupide économiquement et qui va dégrader la vie de nos concitoyens.


Enfin, dernière chose affligeante : voilà un président qui se réjouit de l'évolution politique que produit la mise en place des services minimums. Sarkozy a une vision de la France du XIXe siècle. La France doit être dirigée par une minorité élue tous les cinq ans, et qui fait ce qu'elle veut entre-temps. Il n'y a aucun moyen démocratique fort d'opposition à une politique puisque la grève n'est plus influente, y compris dans le service public où on pouvait encore faire des grèves politiques. On présente des montages médiatiques scandaleux régulièrement, on manipule sans arrêt les chiffres et les politiques pour perturber le citoyen (souvenez-vous des récentes critiques contre l'INSEE), on mène des réformes qui dégradent les conditions de vie du plus grand nombre et continue de consolider les plus riches, dans un non-sens économique total...


Il restera toujours un mystère profond pour moi : comment les plus pauvres ont-ils pu voter pour cet homme ? Voilà une question que la gauche, à l'évidence, doit se poser de toute urgence...

9 commentaires:

  1. Ah, enfin, cher Manuel, tu as lâché le blog de Criticus pour revenir commenter chez moi. Ooouufff!!!

    Si tu savais comme je suis d'accord avec toi sur ta conclusion. Sur le vote des pauvres, c'est sûrement plus compliqué. Je suis sûr que de multiples études de sociologues ne donneront bientôt les divers facteurs de ce vote prolétaire pour Sarko.

    A bientôt,

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  2. Décidément, j'aime bien ce blog! Même si je pense que nous sommes en désaccord sur un certain nombre de points -pour ne pas dire un nombre certain ;) - les analyses sont intéressantes, et, mais je me répète, suffisamment équilibrées et objectives pour que je prenne plaisir à les lire...

    Bien, maintenant que les flagorneries sont finies, passons aux choses sérieuses ;) .

    Première chose : je vais profiter d'avoir un enseignant en face de moi pour poser une question qui me taraude concernant le service minimum. En quoi cela est-il un problème et/ou une remise en cause du droit de grève ?
    Bien au contraire, en gommant un des effets les plus handicapants de la grève enseignante (le fait de soudain devoir garder ses enfants), le service minimum permet aux enseignant d'exercer leur droit de grève sans s'aliéner la sympathie des parents ! Sans pour autant que la grève soit "invisible", puisque le rôle que joue les profs n'est pas remplacé : les enfants sont gardés, certes, mais ils n'ont pas cours ! Or, j'ai beau ne pas (encore) avoir d'enfant, ce dernier aspect est loin d'être anodin et ne me laisserait donc pas indifférent.
    Pour résumer : la grève des profs ne bloque plus des parents qui tout d'un coup doivent jongler avec leur vie professionnelle et familiale, tout en les gardant sensibilisés sur l'aspect le plus important, celui qui est vraiment au coeur de la profession d'enseignant...enseigner!
    Pour moi c'est du gagnant-gagnant, je ne comprends en toute honnêteté pas le souci...

    Deuxième chose : sur la question que tous deux vous vous poser, à savoir comment se fait-il que des "pauvres" votent pour Sarkozy, sachant qu'il est, et la droite avec lui dans le discours de gauche habituel, uniquement interessé par les riches ?...
    Cette question, j'ai eu l'occasion de l'entendre dans la bouche de très nombreuses personnes de gauche, et elle est à mon sens une des principales raisons de la domination de la droite aux élections présidentielles ces 50 dernières années (deux victoires seulement pour la gauche sur 9 élections, rappelons-le).
    Cette incompréhension récurrente vient en effet d'une vision aberrante et manichéenne des choses : en politique s'opposent deux visions, celle des gentils (la gauche) et celle des méchants (la droite). Ce mode de pensée à certes l'avantage d'être intellectuellement réconfortant -ah, la sensation du "juste", qui sait que lui, il est dans le "bon camp"- mais du coup occulte complètement un certain nombre de problèmatiques... C'est ainsi le cas, mais pas seulement, pour des sujet comme l'immigration ou l'insécurité : thématiques "de droite", déconsidérées et ignorées par la gauche (vouloir gérer l'immigration, c'est "méchant"). Du coup, puisque ce sont quand même les préoccupation d'un certain nombre de gens, à commencer par les pauvres, ceux-ci votent pour les politiques qui répondent à ces questions...donc pas la gauche.

    Non, la différence entre la gauche et la droite ce n'est pas que l'une veut le bien de tout le monde et l'autre uniquement celui des "nantis" ! Ou alors cela signifierait que la majorité de l'électorat de droite, et même de l'électorat tout court, vote contre ses propres intérêts puisqu'il y a par définition plus de "pauvres" que de "riches" ! Sauf à dire que depuis 50 ans les Français sont des cons -ou sont manipulés, ce qui revient à peu prêt au même-, dans un parallèle un peu paradoxal avec Charles de Gaulle ("Les Français sont des veaux")...

    Que l'on ne soit pas d'accord sur la façon de faire les choses, ou sur les solutions apportées, je le conçois tout à fait. Mais la finalité de la gauche comme de la droite est la même : permettre au maximum de personnes de vivre une vie libre, agréable, et heureuse. Il faut croire que pour l'instant ce sont les moyens d'y parvenir proposés par la droite qui ont le plus souvent convaincus...Mais cela changera peut-être (enfin ça m'a pas l'air pour tout de suite, en l'état actuel de la gauche). Sinon, Manuel, je trouve un peu dommage que tu estimes que "l'intelligence est dangereuse en politique".
    Faudrait-il donc avoir des dirigeants stupides ? J'aurais plutôt tendance à penser qu'en général ils ne le sont pas encore assez, intelligents...
    Mais peut-être voulais-tu plutôt dire "rusé"...

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  3. Bonjour Elyas,

    Merci pour la flagornerie, même si elle se doit d'être courte.

    Je réponds donc aux deux questions:

    1) La question du service minimum a été une crainte récurrente des enseignants depuis que Sarkozy a abordé la question. Dans le privé, les grévistes ennuient l'employeur, en stoppant l'activité et en mettant un terme au processus de production. Dans l'éducation, notre travail est de produire du capital humain. Si nous arrêtons de bosser, nous sommes obligé d'ennuyer le citoyen qui, lui, met la pression sur le gouvernement pour que le conflit cesse, dans un sens ou dans l'autre. Ton constat serait vrai dans une société où les parents seraient vraiment tous impliqués dans l'éducation de leurs enfants. Or, et je sais que c'est difficile à croire pour des gens qui ne travaillent pas dans l'éducation, de nombreux parents considèrent aussi l'école comme une garderie, et surtout en primaire. Nous craignons donc de passer inaperçus et de ne plus intéresser les médias, qui sont indispensables quand on est en grève contre l'Etat, quel qu'en soit le motif. L'avenir nous dira si cette crainte était justifiée ou pas, mais les transports ont récemment montré que personne n'avait plus rien à faire de leurs mouvements...

    2) Traditionnellement, la gauche française s'est identifié au monde ouvrier, et donc aux pauvres. Cependant, je sais que ses membres ne sont pas tous originaires de ce milieu. Je sais aussi que les gens de droite, et j'en fréquente, ont autant à coeur d'améliorer le fonctionnement de la société et le bonheur des citoyens. Là où je ne te suis pas, c'est que l'on peut constater qu'entre 1945 et les années 1970, les conditions de vie des pauvres se sont sans arrêt améliorées, alors que la droite était très majoritairement au pouvoir. Depuis, elles se sont dégradées, et, en regardant le programme Sarkozy, je reste persuadé que, dans ce cas-là, les pauvres ont voté contre leurs intérêts, ce qui n'était pas forcément le cas durant les élections précédentes. Dommage que je ne bloguais pas déjà à l'époque, j'aurai pu développer mes analyses sur le sujet. Il ne s'agit sans doute pas de connerie générale, plutôt d'une manipulation doublée de la nullité, à mon sens, du PS et de sa candidate à ce moment-là.

    A bientôt,

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  4. Juste un petit mot pour renforcer la réponse faite à Elyas : dans mon entourage, nombreux sont ceux qui regrettent d'avoir voté sarko par défaut. Ségo ne leur plaisait pas en tant qu'individu, pas en tant qu'idée politique. Les promesses du Président actuel ont eu suffisamment d'impact. Le reste on le connait tous.

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  5. Mathieu!? En tre 1945 et 1970's, on était en pleine reconstruction, c'était un peu normal que le niveau de vie des pauvres ait augmenté, la droite a été positive grâce à De Gaulle qui a su très bien placer la France sur l'échiquier mondial.
    En ce moment, la droite est capable de faire peur aux gens, et en profite, j'observe en permanence cette politique de la peur, insécurité, pouvoir d'achat, terrorisme et c... C'est en cela qu'elle est plus maligne que la gauche et qu'elle gagne.
    Et quand à dire que les dirigeants sont trop intelligents, je vais m'expliquer, c'est mon point de vue très personnel.
    Le pouvoir est l'ultime but des gens brillants, nos élus sont l'élite de notre société, et devraient dévouer cette expertise au bien être des citoyens, mais il la dévouent à leur réussite personnelle. Et on observe de par le monde dans des pays démocratiques, qu'ils usent de stratagèmes pour garder le pouvoir, que leur but premier est de garder le pouvoir. Je commence donc véritablement à douter que notre système, qui consiste à donner à une personne un pouvoir quasi absolu, est dangereux, car cette personne "intelligente", se servira de son intelligence pour garder le pouvoir, quitte à ce que le citoyen soit lésé, abusé.
    Pour aller plus loin, je serais plus favorable à un système à la "Suisse", ou le pouvoir est partagé par un groupe de personnes et où le peuple a une véritable force de proposition. Pour la force de proposition, il est vrai qu'il est plus simple de l'appliquer dans un petit pays que le notre.
    Mais je pense qu'un homme ne doit pas être la concentration des pouvoirs, ça n'a jamais rien donné de bon, car les hommes vertueux sont rares.

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  6. Concernant le service minimum, je reste persuadé que la grève des enseignants sera encore relayée par les médias, et ce d’autant plus qu’elle continuera d’entrainer des difficultés notamment au niveau des collectivités locales, chargées d’organiser ce service minimum. Et je pense qu’elles n’hésiteront pas à communiquer sur la complexité de mise en place d’un tel dispositif à chaque fois.
    Mais aucun d’entre nous n’étant devin, seul l’avenir pour confirmer ou infirmer cela.

    Pour ce qui est de l’amélioration du niveau de vie, comme le souligne Manuel prendre les Trente Glorieuses comme point de comparaison fausse un peu les choses… Entre la période avant les années 70 et celles d’après, il y a eu un sacré choc pétrolier et une évolution du contexte international. Il me parait difficile de voir la faute de la droite dans l’augmentation du chômage ou le ralentissement de l’économie, phénomène mondial. D’autant, je te le rappelle, qu’à la sortie de cette crise la France a été gouvernée pendant 14 ans par la gauche avec Mitterrand…

    La droite en général, et Sakozy en particulier, est loin d’être parfaite, nous sommes d’accord là-dessus. Simplement, et comme beaucoup de personne l’ont estimé, il était le « moins pire » des candidats. Il a fait et il continuera à faire des conneries, cela ne veut pas dire pour moi que c’était contraire à l’intérêt des « pauvres » ou des autres, puisque les autres candidats n’auraient je pense pas fait mieux, voire pire.
    Alors après on peut toujours regretter d’avoir voté pour lui, mais comme vous le soulignez, pour quelle alternative ? Il faut bien élire quelqu’un, et il est de toute façon illusoire d’attendre un (ou une) président providentiel qui connaitra toutes les réponses et collera parfaitement à ses propres opinions.
    C’est en ce sens que je n’ai (pour l’instant au moins) aucun regret ; mais l’avenir me dira là aussi si j’ai raison ou tort.

    Quand au fait de jouer sur les peurs, j’aurai tendance à nuancer le propos. Déjà on ne peut évacuer des problèmes comme l’immigration, l’insécurité, le terrorisme, en les taxant de démagogisme et en les oubliant aussitôt. Ce sont des sujets qui doivent être traités, et pour lesquels les gens demandent des réponses et des actions.
    En cela, oui, Sarkozy a été plus malin que la gauche, qui dédaigne depuis longtemps ces sujets.
    Je reconnais toutefois qu’il y a aussi une partie de récupération politique et de tentative d’en faire un argument électoral. Cela m’agace tout autant que vous, mais très franchement j’ai trouvé que cela avait été bien pire en 2002, où la campagne présidentielle avait tout simplement été occultée par le problème de l’insécurité…aboutissant au second tour dont on se souvient. Et puis, malheureusement, cette tactique est utilisée par tous les politiques, quel que soit leur bord. La gauche n’est pas en reste, simplement les peurs agitées ne sont pas les mêmes : délocalisation, mondialisation…Sans parler de la diabolisation de Sarkozy et du fameux TSS où certains voulaient nous faire croire que voter « utile » était le seul moyen d’éviter la dictature que ne manquerait pas de mettre en place Nicolas Sarkozy…

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  7. @ Homer : je n'ai jamais compris, pendant la campagne, comment on pouvait envisager de voter Sarko par adhésion, vu tout ce qu'il avait fait durant ses cinq années au gouvernement. Mais bon, je sais que les autres candidats étaient mauvais, que la majorité a tranché, et qu'il faut bien faire avec le président qu'on a.

    @ Manuel : Je ne crois pas que mon raisonnement sur les évolutions de la droite soit si inopportun. Les droites européennes ont pratiqué durant les Trente Glorieuses une politique assumée de redistribution partielles des richesses. Alors que toute la planète était en croissance, d'autres droites ne l'ont pas vraiment fait, comme aux Etats-Unis ou au Japon. Aux Etats-Unis, ce sont plutôt les démocrates qui ont mené ce type de politique. Depuis les années 1970, les droites ont toutes abandonné cette logique, ce qui ne veut pas dire que la gauche ne l'a pas fait aussi.

    La Suisse ??? Ce n'est pas le pays où les mêmes partis sont au pouvoir depuis la guerre, ça ?

    @ Xerbias : Je te renvoie aux deux précédents points pour une partie de ton billet. Sur les peurs, je crois que la gauche peut aussi avoir une politique sur ces thèmes, mais avec ses valeurs, et je suis d'accord qu'elle a déserté certains terrains. Je parle en ce moment de l'immigration, et je pourrai éventuellement m'exprimer sur le terrorisme dans le futur. Par contre, je déplore que tous les membres du champ politique utilise de plus en plus les fantasmes et les bas instincts des citoyens, plutôt que la rationalité et la responsabilité. J'espère qu'on verra un jour des changements sur ces points.

    A bientôt, et merci à tous pour vos commentaires.

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  8. La phrase de Sarkozy m'a bien fait rire, en dirait qu'il cherche délibérément à mettre de l'huile sur le feu. Ce président m'étonnera toujours, il a une capacité folle à se faire haïr de ces citoyens, vraiment je reste ébahie face à une connerie. Pardon, je voulais dire maîtrise de la diplomatie...
    Pour ce qui concerne, les pauvres qui ont voté pour lui je pense que le climat de peur qu'il a instauré y est pour beaucoup. L'histoire du pouvoir d'achat était TOTALEMENT inconnu des Français jusqu'à ce qu'un certain Sarkozy en fasse son cheval de campagne. Je ne dis pas que ce problème n'existe pas -loin de là- simplement il a su manipuler comme très peu peuvent le faire.

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  9. @ Nyna : Oh, on ne dit pas du président qu'il fait des "conneries"... Quoi, je l'ai déjà fait ? Mais non, mais non, vous vous trompez...

    Pour le pouvoir d'achat, je n'aurai pas exactement la même analyse. Pour moi, Sarkozy a plutôt repéré un problème qui ne faisait pas encore la une des médias, mais qui commençait à poindre. Il a su l'exploiter avant les autres, à ses risques et périls d'ailleurs, car cela lui est revenu maintenant dans son champ politique. Malgré tout, il a levé un lièvre qui pose maintenant de vrais questions à l'ensemble de la classe politique.

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