En cette belle journée de Noël, cher lecteur, le célèbre Nicolas, seigneur jalousé mais incontestable de la blogosphère politique, m'a fait un joli cadeau de Noël : une chaîne terriblement difficile à résoudre, une chaîne sur le MoDem ! Franchement, Nicolas, t'aurais pas pu trouver autre chose. Je croyais que Rubin m'avait déjà crucifié en me soumettant la chaîne la plus dure à briser.
Il s'agit de communiquer à mes chers lecteurs deux doutes et trois espoirs concernant ce jeune mouvement politique. La seconde partie va pour moi être très difficile à résoudre, et j'aurais largement préféré me consacrer aux doutes, mais je pense me sortir finalement du piège. Alors, allons-y !
Doute n°1 : le MoDem n'est qu'une machine inventée par François Bayrou pour exister hors de la majorité présidentielle.
C'est le problème n°1 à mon sens. Bayrou a commis deux péchés originels. Il a d'abord décidé de rompre avec la droite qui ralliait massivement Sarkozy, puis il a refusé de rallier une gauche qui ne s'offrait pas complètement à lui. Le MoDem est donc une tentative de survie pour cet homme politique qu'est Bayrou. Le risque est bien qu'on aboutisse à un simple parti de supporters. Cela s'est vu durant les élections locales de 2008 : dans le 93, le MoDem a adopté une stratégie différente dans chaque commune.
Doute n°2 : le MoDem n'a toujours pas de ligne politique claire, et il dérive vers une voie populiste qui suit aveuglément les sondages.
Depuis 2007, Bayrou colle toujours assez étonnement à l'opinion. A chaque fois que Sarkozy fait quelque chose un minimum impopulaire, Bayrou sort du bois. Il a eu la chance de bénéficier de l'atonie du PS ces derniers mois.
Espoir n°1 : le MoDem peut représenter une opposition de droite crédible à Sarkozy.
J'ai beau être de gauche, le monolithisme de la droite actuelle ne cesse de m'inquiéter. Comme les autres leaders de droite sont cadenassés à l'intérieur de l'UMP et que Villepin ne peut espérer émerger avant un bon moment, Bayrou peut être une solution crédible. Encore faudrait-il qu'il admette que sa culture politique est plutôt au centre-droit, mettant en fuite la moitié des adhérents du parti...
Espoir n°2 : Le MoDem peut permettre au PS de mener son débat interne de manière cohérente.
La question du MoDem a déjà pollué le congrès de Reims et les leaders socialistes. En clair, faut-il risquer l'alliance avec Bayrou ou pas, pour abattre Sarkozy ? Personnellement, je suis contre car, comme je viens de l'écrire plus haut, je reste persuadé que Bayrou est plutôt de droite économiquement, socialement et politiquement. Il pourrait au moins pousser les sociaux-libéraux du PS à s'assumer, et provoquer la scission du PS que j'estime nécessaire, même si elle est dangereuse dans un premier temps.
Espoir n°3 : que d'autres leaders que Bayrou émergent au MoDem !
Il me semble problématique qu'un parti soit tenu par un seul homme. A ce jour, personne de crédible n'a été capable de sortir de l'ombre de Bayrou. Pour que ce parti soit viable, il faut bien que d'autres s'en extraient : as-tu simplement une idée, cher lecteur, d'un nom possible d'un premier ministre si Bayrou parvenait à diriger notre République ?
Bon, comme je suis un bon Père Noël, il faut transmettre la chaîne à d'autres. Evidemment, Fabrice et Manuel ne peuvent y échapper. Rubin ayant l'air d'aimer les chaînes, en voici une. Je passe aussi la patate tiède à Mtislav. Enfin, comme un beau cadeau de Noël et pour lui permettre de se lancer dans sa première chaîne politique pour le distraire de ses révisions, je désigne l'Inositol.
En attendant, cher lecteur, je te souhaite un joyeux Noël ! Personnellement, je retourne à ma digestion...
Il s'agit de communiquer à mes chers lecteurs deux doutes et trois espoirs concernant ce jeune mouvement politique. La seconde partie va pour moi être très difficile à résoudre, et j'aurais largement préféré me consacrer aux doutes, mais je pense me sortir finalement du piège. Alors, allons-y !
Doute n°1 : le MoDem n'est qu'une machine inventée par François Bayrou pour exister hors de la majorité présidentielle.
C'est le problème n°1 à mon sens. Bayrou a commis deux péchés originels. Il a d'abord décidé de rompre avec la droite qui ralliait massivement Sarkozy, puis il a refusé de rallier une gauche qui ne s'offrait pas complètement à lui. Le MoDem est donc une tentative de survie pour cet homme politique qu'est Bayrou. Le risque est bien qu'on aboutisse à un simple parti de supporters. Cela s'est vu durant les élections locales de 2008 : dans le 93, le MoDem a adopté une stratégie différente dans chaque commune.
Doute n°2 : le MoDem n'a toujours pas de ligne politique claire, et il dérive vers une voie populiste qui suit aveuglément les sondages.
Depuis 2007, Bayrou colle toujours assez étonnement à l'opinion. A chaque fois que Sarkozy fait quelque chose un minimum impopulaire, Bayrou sort du bois. Il a eu la chance de bénéficier de l'atonie du PS ces derniers mois.
Espoir n°1 : le MoDem peut représenter une opposition de droite crédible à Sarkozy.
J'ai beau être de gauche, le monolithisme de la droite actuelle ne cesse de m'inquiéter. Comme les autres leaders de droite sont cadenassés à l'intérieur de l'UMP et que Villepin ne peut espérer émerger avant un bon moment, Bayrou peut être une solution crédible. Encore faudrait-il qu'il admette que sa culture politique est plutôt au centre-droit, mettant en fuite la moitié des adhérents du parti...
Espoir n°2 : Le MoDem peut permettre au PS de mener son débat interne de manière cohérente.
La question du MoDem a déjà pollué le congrès de Reims et les leaders socialistes. En clair, faut-il risquer l'alliance avec Bayrou ou pas, pour abattre Sarkozy ? Personnellement, je suis contre car, comme je viens de l'écrire plus haut, je reste persuadé que Bayrou est plutôt de droite économiquement, socialement et politiquement. Il pourrait au moins pousser les sociaux-libéraux du PS à s'assumer, et provoquer la scission du PS que j'estime nécessaire, même si elle est dangereuse dans un premier temps.
Espoir n°3 : que d'autres leaders que Bayrou émergent au MoDem !
Il me semble problématique qu'un parti soit tenu par un seul homme. A ce jour, personne de crédible n'a été capable de sortir de l'ombre de Bayrou. Pour que ce parti soit viable, il faut bien que d'autres s'en extraient : as-tu simplement une idée, cher lecteur, d'un nom possible d'un premier ministre si Bayrou parvenait à diriger notre République ?
Bon, comme je suis un bon Père Noël, il faut transmettre la chaîne à d'autres. Evidemment, Fabrice et Manuel ne peuvent y échapper. Rubin ayant l'air d'aimer les chaînes, en voici une. Je passe aussi la patate tiède à Mtislav. Enfin, comme un beau cadeau de Noël et pour lui permettre de se lancer dans sa première chaîne politique pour le distraire de ses révisions, je désigne l'Inositol.
En attendant, cher lecteur, je te souhaite un joyeux Noël ! Personnellement, je retourne à ma digestion...
Diantre. Il faut faire de la propagande maintenant. Bon, puisque c'est demandé poliment...
RépondreSupprimer@ L'Inositol : au travail ! Il faut parler de tous les partis, même les plus faibles.
RépondreSupprimerBonnes fêtes à vous.