Pour relancer le débat qui avait eu lieu sur ce blog il y a quelques jours, je vous signale qu'un blogueur influent m'a recommandé cet article du Midi Libre.
Comme quoi, je confirme que les opérations policières dans les établissements scolaires doivent être utilisés avec parcimonie et de manière réfléchie, au risque de provoquer des conséquences pénibles pour tout le monde...
Comme quoi, je confirme que les opérations policières dans les établissements scolaires doivent être utilisés avec parcimonie et de manière réfléchie, au risque de provoquer des conséquences pénibles pour tout le monde...
pfffffff j'ai même pas envie de commenter.
RépondreSupprimerMerci pour l'info. Tu m'as inspiré sur ce coup ;-)
RépondreSupprimer« Pourtant, aux dires de la direction de l'établissement, l'opération a connu un franc succès et s'est passée dans d'excellentes conditions, loin des frasques et de la polémique de la descente de gendarmerie musclée menée au collège de Marcias (Gers), le 19 novembre dernier. "La majorité des parents présents a d'ailleurs approuvé l'initiative et le déroulement de cette intervention." Peut-on comparer avec Marciac ?
RépondreSupprimerFaut que je vienne ici pour trouver une école à vendre...
RépondreSupprimerVoilà Criticus, mettons les méthodes de prévention par la peur au vote de la population, la majorité de la population sera pour donc aucun problème, même si comme le dit l'article "Hier, aucune forme de stupéfiant n'a été saisie".
RépondreSupprimerPuisque ce ne sont pas les résultats qui comptent, mais élever au rang de spectacle permanent les démonstrations de force.
C'est pas ça le rapport avec Marciac ?
Je dois avoir mauvais esprit ...
Qui a parlé de référendum ici ? Pas moi en tout cas.
RépondreSupprimerPar ailleurs, les forces de l'ordre ont le droit de contrôler qui elles veulent : c'est l'état de droit.
Criticus : en citant ce seul passage de l'article de Midi Libre, à propos des satisfecits de la Direction de l'établissement et d'une partie des parents, certes, tu ne parles pas de référendum.
RépondreSupprimerTu insinues simplement que cette intervention est différente dans l'esprit de celle de Marciac de ces seuls faits.
J'ai donc (en faisant un raccourci certes) dit dans mon commentaire que les actions publiques n'avaient pas à être ou non justifiées par la satisfaction même majoritaire de la population.
Sur la définition de l'Etat de droit, pour moi, c'est l'exact contraire de "les forces de l'ordre contrôlent qui elles veulent" ...
(d'autant qu'en l'occurence, elles sont commandées par un procureur, qui bien que comme tout magistrat, ne se considère pas comme faisant partie de la Fonction Publique d'Etat, applique tout de même une politique bien définie, en matière de prévention / répression. Surtout des cars scolaires, apparamment)
On a trouvé les nouveaux grands méchants de notre société, les collégiens!
RépondreSupprimerjeunesse laborieuse, jeunesse dangereuse ?
RépondreSupprimer@ Criticus
RépondreSupprimerNon, dans un État de Droit les forces de l'ordre doivent justifier le contrôle, la loi française (Code de Procédure Pénale) est très claire à ce sujet.
Dire que les forces de l'ordre peuvent contrôler qui elles veulent c'est justement nier l'État de Droit et y préférer un régime autoritaire.
@ Audine : mais si, pas besoin d'attendre d'être en désaccord avec Criticus pour le faire.
RépondreSupprimer@ Rubin : de rien, merci pour le lien.
@ Criticus : on peut le comparer dans le sens où ce type d'opération semble devenu une pratique habituelle. Là, en plus, les gendarmes n'ont rien trouvé, et j'aimerai bien savoir ce que les autorités donnent comme justification. Enfin, je pense que la gendarmerie va souffrir de la dégradation de son image à terme, alors que ce n'est pas elle qui donne les ordres finalement.
@ Mtislav : vas-y, pas cher, je te fais un prix !
@ Manuel : je te rassure, l'accusation contre les jeunes n'est pas nouvelle. Tu connais cette célèbre citation d'Aristote : "Le niveau baisse !"
@ Cloran : dans une société de vieux, le jeune est toujours un danger je suppose...
@ Fabrice : d'accord avec toi sur ce commentaire.
oh merci de relayer, je t'avais envoyé le lien juste pour t'informer,
RépondreSupprimer@Criticus : les forces de l'ordre ont en effet le droit de contrôler qui elles veulent, mais en deux semaines on nous présente beaucoup la jeunesse (les collégiens pour es affaires et les lycéens) comme l'ennemi vous ne trouvez pas ?
@ Gaël : ah, j'ai cru à une perche tendue. Merci pour l'info en tout cas.
RépondreSupprimeren même temps c'est trés bien que tu aies relayé, je n'ai plus le temps de rien ces temps-ci
RépondreSupprimer@Gaël
RépondreSupprimerJe me répète mais non, les forces de l'ordre ne peuvent pas contrôler "qui elles veulent"; au terme de la Loi elles doivent pouvoir justifier ce contrôle par un faisceau d'indices évidents. L'us ne fait pas la Loi en France....
@Fabrice excuse moi pour le raccourci, les Forces de l'Ordre n'en ont pas le droit (mais elles le prennent trés souvent)
RépondreSupprimer@ Audine, Fabrice, Gaël, Mathieu : Oui, l'action des forces de l'ordre doit s'exercer dans un cadre légal. Ce qui a été le cas, là, non ?
RépondreSupprimer@ Criticus : d'après l'article, tout à fait. Je ne discute pas cet aspect-là, mais l'opportunité de l'opération.
RépondreSupprimer@ Criticus
RépondreSupprimerJe ne discutais pas la légalité de l'intervention mais ta conception de l'Etat de Droit qui veut que les forces de l'ordre aient le droit de contrôler qui elles veulent. Moi j'y vois un certain gout du totalitarisme assez surprenant chez un défenseur du libéralisme... (mais qui m'étonne de moins en moins, à mesure que je comprends que vous défendez surtout un libéralisme économique et pas vraiment un libéralisme social).
@ Fabrice : Attention, moi je prône un libéralisme national, et reposant donc sur un État fort : ce qui conduit Lomig à me traiter de constructiviste. Alors que je suis davantage structuraliste, mais on va pas chipoter, hein...
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