jeudi 31 juillet 2008

Une question de cotisations sociales...

Après de nombreuses années de militantisme, la gauche vient enfin de remporter un véritable succès. François Fillon, notre sémillant premier ministre, vient enfin d'admettre publiquement qu'une augmentation des cotisations sociales est un des seuls moyens pour permettre au système de retraite de tenir le choc. Il prévoit même une augmentation des cotisations de 0,3 à 0,4 points par an sur trois ans. Il a quasiment donné l'ordre aux partenaires sociaux d'arriver à ce système, écrasant au passage toutes les bonnes règles du paritarisme.


Et là, cher lecteur outragé, tu vas me dire qu'on enfonce encore ton pouvoir d'achat ! Mais non, rassure-toi ! Pour arriver à mener cette augmentation sans léser ton porte-monnaie, Fillon demande à ce que les cotisations-chômage soient baissées d'autant. Comment peut-il faire cela ? Eh bien, grâce à l'"amélioration apportée à la situation de l'emploi".


En clair, cela signifie que Fillon considère que le chômage va continuer à baisser, alors qu'il est dans un gouvernement qui vient d'augmenter le temps de travail, et qu'on entre en pleine récession mondiale. Même le départ en retraite des papy-boomers risque de ne pas être suffisant ! Le premier ministre propose donc de sabrer, à ce moment précis, les moyens de l'UNEDIC !


Franchement, cher lecteur, soit c'est de la vraie mauvaise foi, soit c'est de la stupidité, soit c'est de la tactique politicienne à tellement courte vue qu'on ne peut qu'en être héberlué, soit il y a un objectif derrière que personne ne voit, mais après la lecture de l'article, j'admets que je ne comprends pas. Si tu peux m'éclairer de tes lumières, j'en serai heureux.


PS : Je te signale cet article, qui m'a beaucoup touché, sur un autre thème que j'avais commencé à aborder et qu'il faut absolument que je termine, sur l'immigration. Je m'y remets bientôt, promis.

3 commentaires:

  1. Politique de la communication surtout. Il va bien falloir un jour compenser les mesures fiscales de l'année dernière. Annoncer que le chomage va baisser ne coûte rien : s'il augmente, ça sera la faute à pas de chance, à la conjoncture internationale, ) la météo, etc...

    On peut dire que la véritable annonce faite est une nouvelle baisse future de l'assurance chomage.

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  2. Entièrement d'accord avec toi. Mon billet était teinté d'une pointe d'ironie.

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  3. oh !!
    Je viens de voir le lien.
    Merci.

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Laissez-moi vos doléances, et je verrai.

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